Algérie

Le Soir du Centre



2010, année blanche pour les retraités de l'éducationResté bloqué depuis 2006 après la révélation d'une affaire de détournement de fonds, le bureau des œuvres sociales de Bouira a repris du service fin 2012 avec à sa tête un nouveau président et une commission fraîchement installée par le ministère de l'Education nationale.
C'est près de sept années que les fonctionnaires du secteur de l'enseignement à Bouira sont restés sans prestations sociales ; excepté pour les colonies de vacances, et ce, afin que la lumière soit faite sur la énième affaire de détournement de fonds révélée par les syndicats de la wilaya à cette époque-là .
Une enquête dont le dénouement a été passé sous silence et qui n'a pu faire toute la lumière sur ce que sont devenues les sommes faramineuses restées gelées jusque-là . L'installation d'une nouvelle commission par le ministère de l'Education nationale a néanmoins permis la reprise de l'activité sociale au bénéfice des milliers de travailleurs du secteur qui se sont empressés de se réapproprier les lieux, si longtemps désertés.
Des prestations qui vont du remboursement des frais médicaux, analyses et cures thermales, aux différentes aides au profit des cas sociaux du secteur en passant par les fameux crédits à la consommation ; sous forme de prêts sans intérêts accordés pour l'acquisition de logement, de véhicule ou de matériel électroménager. Une aide qui connaît un franc succès, notamment pour l'achat de véhicule avec plus de 1 700 postulants pour bénéficier des 50 millions de centimes, prêts remboursables par ponction sur salaire et accordés par les œuvres sociales.
Concernant les retraités de ce secteur, la reprise de l'activité sociale a permis à ceux qui sont à la retraite depuis 2011, année de l'installation de la nouvelle commission, de bénéficier d'un versement brut de 250 000 DA comme aide de départ à la retraite, alors que les retraités d'avant 2009 touchaient une aide de 30 000 DA décidée par la commission de l'époque. Seul bémol, les retraités de l'année 2010 ne bénéficient d'aucune aide ; ayant été congédié en période de blanc social, l'ancienne commission ayant été relevée de ses fonctions et la nouvelle ne les intégrant pas dans ses activités.
Katya Kaci
TIPASA
Pourquoi Cherchell est-elle si sale '
Les Cherchellois ont été agréablement surpris de voir s'organiser une campagne de volontariat de jeunes et de moins jeunes des quartiers de Kaïd Youcef et Taghirint pour nettoyer l'ancien cimetière de toutes ces herbes sauvages et des détritus.
Malgré les prodigieux efforts des associations Belombra et Marenostrum pour préserver l'environnement de la ville au niveau du port de Cherchell et des principaux sites, force est de constater que le citoyen ne reste toujours pas impliqué dans ce souci de nettoyage et de propreté permanents de la ville.
Ce constat se vérifie au niveau de la banlieue Ouest de la ville à proximité immédiate de la route nationale n°11, où les ordures ménagères et autres immondices sont jetées pêle-mêle à même le sol, dans une indifférence quasi-totale et générale. Il faut toutefois convenir qu'à l'origine, toutes les artères de la ville étaient dotées de bacs à ordures en fer ou en plastique. Cependant, plusieurs de ces bacs n'ont pas résisté à leur projection par terre lors de leur manutention.
Ainsi, indifféremment, on constate ces dégâts et on continue à jeter d'autres immondices avec tout leur lot de maladies hydriques et d'odeurs nauséabondes. Les chiens se disputent les lieux aux chats et aux rats.
Qui est responsable de cet état ' Qui doit sévir ' Pourtant dans un passé proche, une opération à grande échelle fut initiée par la daïra et de la mairie de Cherchell.
Cette situation prend un caractère plus alarmant et le mal risque de se propager, sachant qu'au bout de chaque quartier de la ville, de gros câbles entravent le passage des véhicules, en guise de «dos-d'ânes», devant l'inconscience générale.
Larbi Houari
M'sila
Une autre victime de piqûre de scorpion
Malgré les efforts déployés par les différents services pour atténuer les morsures scorpioniques, le scorpion continue son ravage macabre dans la wilaya de M'sila. Cette fois-ci la deuxième victime a été enregistrée la semaine passée dans la nuit de mardi à mercredi, dans le village de Zitoun relevant de la commune de Maadid, où un jeune homme âgé de 28 ans répondant aux initiales T. H. et père de deux enfants, est mort suite à une piqure scorpionique chez lui. Il est à noter que la première victime a été enregistrée le mois passé dans la région de Bou Taleb.
Cet incident aurait pu être évité si la permanence médicale au centre de soins du village était de service, ou au moins si l'ambulance était disponible pour l'évacuer à l'hèpital de M'sila, selon quelques contestataires qui ont manifesté contre cette situation déplorable vécue par les villageois, sachant que Zitoun est distant de 20 km du chef-lieu.Il est à signaler que la wilaya de M'sila a enregistré durant le premier semestre de l'année en cours, 71 cas de piqûres scorpioniques pour la plupart sont signalés dans les communes du sud de la wilaya, avec 65 cas inscrits au premier stade et 6 cas au deuxième stade. Quant à la ville de Boussaâda, elle seule a enregistré 36 cas durant la première quinzaine du mois de juillet.
A. Laïdi
Tizi-Ouzou
Plus de 1 400 interventions effectuées par les brigades de contrèle du commerce
Plus de 1 400 interventions, sanctionnées par l'établissement de 263 procès-verbaux, ont été effectuées à travers la wilaya de Tizi-Ouzou durant cette première décade du Ramadhan par les brigades de contrèle de la qualité, des pratiques commerciales et de la répression des fraudes, a indiqué hier le directeur local du commerce.
Le bilan de l'administration du commerce pour la période considérée, fait état de la saisie de plus de 13 quintaux de produits alimentaires divers, dont 10 qx de viandes blanches «provenant d'abattages clandestins ne disposant pas d'agrément sanitaire», a précisé à l'APS M. Doguemane Okacha.
Pour des infractions liées au défaut d'hygiène, il a été également procédé à la fermeture de 3 locaux commerciaux.
Pour ce qui est des pratiques commerciales, les opérations de contrèle ont donné lieu à la fermeture de 9 locaux commerciaux pour exercice d'activité sans registre de commerce.
Lors d'une opération de contrèle routier, les mêmes brigades ont, par ailleurs, intercepté un chargement de pièces de rechange d'importation pour véhicules «non étiquetées», a ajouté le même responsable, précisant que le dossier du concerné a été transmis à la justice pour «poursuite judiciaire pour impair à la législation commerciale».
Sur le plan de la disponibilité des produits, ce responsable assure qu'«aucune rupture ou pénurie n'a été accusée en matière d'approvisionnement en produits de large consommation», tout en déplorant, cependant, «le manque d'espaces appropriés pour la vente du poulet congelé au prix de 230 DA le Kg», sachant, a-t-il dit, que «seuls 4 points de vente de ce produit ont été ouverts en ce mois de Ramadhan à travers la wilaya». «Ce manque de concurrence est mis d'ailleurs à profit par les marchands de volaille qui écoulent leurs produits entre 300 et 350 DA le kg», a-il observé.
Pour ce qui est du lait pasteurisé conditionné en sachet, le directeur du commerce a estimé que les besoins de la wilaya «sont largement couverts par la production des 4 laiteries existantes, équivalent à une moyenne journalière de 380'000 litres».
Djelfa
Plus de 300 PME créées au premier semestre 2013
Trois cent vingt petites et moyennes entreprises (PME) ont été créées à Djelfa durant le premier semestre de cette année 2013, a-t-on appris hier auprès de la direction locale de l'industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement.
Une grande partie de ces PME, ayant généré au total 1 040 postes d'emploi, ont investi le secteur du bâtiment et des travaux publics, avec près d'une centaine d'unités ayant permis la création de 232 emplois, au moment où le reste active dans les secteurs du commerce, l'agriculture et les services notamment, a-t-on ajouté.
Selon la même source, ce nombre de PME créées est en hausse de 102 unités comparativement à la même période de l'année dernière, un chiffre qui traduit le «succès des nouvelles mesures incitatives introduites au profit des jeunes promoteurs de projets et des investisseurs», a-t-on assuré.
La wilaya de Djelfa compte 5 755 PME, dont la contribution est estimée à 19 192 emplois, dans le marché local du travail, notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, qui compte à lui seul 3 500 unités employant 10 698 personnes, a-t-on indiqué de même source.


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