Algérie - A la une


LE SOIR DU CENTRE
TIZI-OUZOU
La saison estivale non encore arrivée, l'eau déjà rationnée
La saison estivale arrive en grande pompe et l'on ressent déjà cette vive tension autour de l'alimentation en eau potable dans plusieurs localités de la wilaya de Tizi-Ouzou.
C'est le cas à Tirmitine, Maatkas, Frikat, Beni Yeni, Ath Yahia Moussa, Tizi Ntleta (Ait-abdelmoumène), Tizigheniff, Ath Zmenzer où l'on souffre toujours le martyre au sujet des pénuries d'eau, et ce, quasiment à longueur d'année et plus particulièrement durant la période qui s'étale de mars jusqu'à novembre où l'eau est rationnée et souvent répartie d'une façon inéquitable entre villages. Même si plusieurs actions de protestations ont été menées dans plusieurs circonscriptions durant ces dernières années, telles la fermeture des sièges de l'Algérienne des eaux (ADE), des sièges des APC et de daïra et des chemins et routes, le démantèlement des compteurs, il n'en demeure pas moins que les comités de villages et de quartiers ne cessent encore de monter au créneau ces jours-ci pour revendiquer le droit à l'eau qui reste plus élémentaire que toute autre revendication. Il convient de souligner que l'eau est très rationnée à partir du printemps à travers toutes ces communes. C'est dire qu'une très bonne partie de la wilaya de Tizi-ouzou vit les affres des pénuries alors que c'est l'une des wilayas qui enregistrent la plus importante pluviométrie à l'échelle nationale en plus de ses nombreuses nappes phréatiques et son gigantesque barrage de Taksebt. Avec tout le potentiel hydrique et hydrographique de la région et ses innombrables points d'eau, tels les puits et autres sources, on n'arrive toujours pas à étancher la soif de plusieurs milliers de ménages. Le raccordement de la partie sud de la wilaya au barrage de Koudiet Asserdoun (Bouira) n'a également pas suffi à juguler toute cette tension autour de l'eau. C'est dire que l'ADE est sur la sellette, les chefs d'antenne vivent une insurmontable tension et ne savent plus à quel saint se vouer car même le réseau AEP est obsolète dans plusieurs localités. Ainsi, d'inestimables quantités d'eau se perdent en raison des conduites corrodées. La réfection de ce réseau en PEHD est encore en chantier dans plusieurs communes, pendant que dans d'autres celui-ci est toujours constitué de la vieille tuyauterie, très endommagée par la corrosion. En somme, la politique de l'eau dans la wilaya de Tizi-ouzou, censée être à l'abri des pénuries par ses atouts naturels (pluviométrie), mais aussi infrastructurels (Taksebt et autres retenues), laisse sérieusement à désirer. Pour preuve, ces incessantes contestations populaires qui se sont produites durant les saisons écoulées et qui ne sont pas prêtes de s'arrêter, sans aucun doute pour cet été qui s'annonce d'ores et déjà très chaud.
Amayas Idir
IL SERAIT à L'ORIGINE D'AU MOINS UN FAUX BARRAGE DRESSE AU SUD DE LA VILLE DES GENÊTS
Un dangereux gang sous les verrous
C'est un magistral coup de filet qu'ont réussi les policiers de la BMPJ de Tizi-Ouzou en milieu de semaine dernière.
Un communiqué rendu public jeudi par les chargés de la communication de la Sûreté de wilaya fait, en effet, état de l'arrestation d'un groupe de malfaiteurs opérant au sud de la ville de Tizi-Ouzou. Un groupe composé de sept individus dont cinq, âgés entre 26 et 45 ans, ont été arrêtés alors que leurs deux complices sont encore en fuite. Ils s'étaient spécialisés dans les vols de domiciles entre leurs localités d'origine, Béni-Zmenzer et Maâtkas. Surtout, il a été établi à l'issue des investigations, que ce sont ces individus qui ont dressé le faux barrage signalé dans la nuit du 17 décembre de l'année dernière, comme rapporté dans notre édition du lendemain de cet acte. On rappellera que lors de cette fameuse nuit d'hiver, peu avant minuit, un groupe de jeunes hommes de Maatkas, alors qu'ils rentraient chez eux après avoir assisté à une veillée funèbre, sont tombés nez-à -nez avec des personnes armées et encagoulées sur le CW 147, non loin du village de Mezdata, à la frontière entre les communes de Tizi- Ouzou et Maâtkas, qui projetaient de les délester de leur véhicule. Les jeunes ne se sont pas laissés faire, mais ont failli le payer de leur vie puisque trois parmi ces derniers ont été blessés par balles dont un a dû passer plusieurs heures en soins intensifs au pavillon des urgences du CHU de Tizi-Ouzou avant d'être tiré d'affaire. Selon le même communiqué de la Sûreté de wilaya, en attendant de mettre fin à la cavale des deux derniers membres du gang, les cinq individus appréhendés ont été présentés devant le parquet de Tizi-Ouzou et mis en détention provisoire.
M. Azedine
EXAMENS DE FIN D'ANNEE à DJELFA
Les résultats seront-ils meilleurs cette année '
A la veille de la période la plus cruciale de l'année scolaire, à savoir l'avènement des examens de fin d'année, les responsables du secteur, les élèves et même leurs parents sont très optimistes et gardent l'espoir de récolter de bons résultats. Pourtant, l'inquiétude plane toujours si l'on se réfère aux résultats moyens enregistrés au baccalauréat de l'année dernière (49% de réussite).
Cette année, les responsables du secteur et les autorités locales ont mis le paquet pour donner plus de moyens aux élèves en vue d'une bonne moisson. Des cours de soutien payés par l'APW, des cours de rattrapage les samedis et mardis, des classes moins surchargées, des séminaires pour les enseignants des classes d'examen et des manuels scolaires plus disponibles sont des indices qui donnent des espoirs réels d'une bonne fin d'année. Un problème persiste, néanmoins, c'est celui de beaucoup de parents qui ne se soucient que peu de la scolarité de leurs enfants. Ne visitant l'établissement que très rarement, ils se désintéressent complètement de la scolarité de leurs rejetons. Il y en a qui ne savent même pas dans quel niveau et dans quel établissement sont leurs enfants ! Pour cette année, 17 990 candidats passeront l'examen de sixième et seront répartis dans 95 centres. 3 172 fonctionnaires seront mobilisés pour cette échéance. Pour le BEM, 55 centres d'examen accueilleront les 16 851 candidats de ce palier (dont 22 étrangers et 170 détenus). 3 542 fonctionnaires seront chargés de l'encadrement de cet examen. 17 992 candidats (dont 9 180 libres, 30 étrangers, 52 détenus et 7 handicapés) passeront l'examen du baccalauréat dans 67 centres. L'encadrement sera assuré par 5 362 fonctionnaires. Pour cette année, chaque salle d'examen recevra 20 candidats et 3 surveillants pour les scolarisés et 15 candidats et 4 surveillants pour les candidats libres. Le nombre d'observateurs baissera cette année, il est de 7 au lieu de onze pour chaque centre. Beaucoup de gens à Djelfa pensent que l'instabilité des responsables a influé négativement sur le bon fonctionnement du secteur. La wilaya a connu 9 directeurs de l'éducation en 12 ans, et à chaque fois, on change les chefs de service et le secrétaire général. Au début de l'année scolaire, un nouveau directeur de l'éducation a été installé. Le nouveau responsable du secteur, M'hamed Mouaouia, était auparavant SG de la DE de la wilaya de Blida. Le nouveau directeur, qui a hérité d'une situation peu enviable, se montre, néanmoins, optimiste et espère redresser la barre, grâce aux efforts, dit-il, de tous les cadres qui se sont montrés très coopératifs, très impliqués et extrêmement conscients de la mauvaise situation qu'a connue le secteur ces dernières années. Ce qui étonne dans la wilaya de Djelfa, c'est que les professeurs sont assez compétents, les élèves suivent correctement les cours, les moyens mis à la disposition sont assez conséquents et les programmes sont toujours terminés. Mais aux examens, les résultats sont toujours décevants. Cette année, un nombre très important de matériel didactique et pédagogique a été distribué aux établissements (ordinateurs, risographes photocopieurs, fax, datashows) Le secteur a bénéficié cette année d'un nombre assez conséquent de postes budgétaires, chose que la wilaya n'a pas connu depuis très longtemps. 700 postes au primaire, 300 au moyen et 160 au secondaire ont été dégagés au moyen de concours organisés au début de la rentrée. Ces nouveaux postes ont permis l'abaissement du taux d'occupation des salles de cours (la surcharge) qui est maintenant de 38 élèves par classe, au lieu de 43 à 46 précédemment.
Bekai Bensaïd
TIPASA
Les journalistes honorés
Ce fut dans une ambiance conviviale que la police de la wilaya de Tipasa a rendu hommage, jeudi dernier, aux journalistes et correspondants de la radio, la télévision et de la de presse écrite, dans la cadre de la Journée mondiale de la liberté d'expression et de la presse. Près de 30 organes du monde des médias représentés à Tipasa furent honorés à travers des cadeaux symboliques, en présence de l'ensemble des officiers supérieurs de la police de la wilaya de Tipasa et des autres corps de sécurité, dénotant toute la considération que ce corps de la sécurité nationale apporte aux médias. Un officier supérieur de la police a lu un message que le directeur général de la police a adressé aux journalistes présents suivi par des discours d'officiers supérieurs. Cet événement est le second du genre organisé par la police de Tipasa, contrastant avec l'absence des traditionnelles cérémonies que la wilaya organisait jadis en l'honneur de l'ensemble des journalistes de la région. D'aucuns s'interrogent sur la rupture de cette tradition à destination de la totalité des journalistes et correspondants de presse de la wilaya, qui fut dans le passé sans exclusive. Certains confrères vont jusqu'à lier cette situation avec le refus de la wilaya de délivrer l'agrément à l'association des journalistes Al Qalam, et le recours intenté par la wilaya contre la décision du tribunal administratif d'autoriser la délivrance d'un agrément à cette association. D'autres confrères rappellent, par ailleurs, qu'au cours d'une cérémonie similaire organisée par la police, le wali de Tipasa était présent. Ce qui n'a pas été le cas le jeudi passé. Ces journalistes estiment que la présence du wali de Tipasa aurait rehaussé l'événement. L'ensemble des dirigeants des services de sécurité étaient présents à cette cérémonie, à l'instar de l'ANP, de la gendarmerie et d'autres corps sécuritaires.


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