Algérie

LE SOIR DU CENTRE



LE SOIR DU CENTRE
TIPASA
Le BIT et la Direction de l'artisanat engagés pour un management de qualité
La Direction de l'artisanat de Tipasa entend mettre le paquet en matière de formation en direction des artisans porteurs de projets économiques avec l'assistance du Bureau international du travail (BIT).
C'est à ce titre que des formations de type sessions intensives, lancées au cours de l'année 2012, sont initiées par la direction de l'artisanat, dans le cadre de trois types de programmes proposés par le BIT en vue de l'initiation des jeunes artisans, porteurs de projets, soit pour mieux aborder le projet choisi, confirmer le choix du projet ou procéder à un autre choix, soit enfin pour s'initier aux techniques de management, de marketing ou de la gestion des entreprises. Selon le formateur, M. Belhadj, «ces formations s'inscrivent dans le cadre de programmes proposés par le BIT. A l'issue des cycles de formation, l'artisan saura appréhender l'important enjeu des techniques marketing, des études de marché, du calcul des coûts, de la gestion des stocks et de la planification » dira en substance, notre interlocuteur. «Ainsi, au départ, nous avons lancé des annonces en direction des jeunes artisans, en vue de leur proposer des formations de mise à niveau dans le domaine de la gestion des entreprises. Durant toute l'année 2012, nous n'avons cessé de recevoir des demandes de formation par de jeunes artisans. Cela s'est concrétisé par le lancement de formations qui ont démarré avec le programme «T.R.I.E», (Comment trouver des idées d'entreprises.)», expliquera M. Belhadj, qui ajoute «ce furent plusieurs dizaines de demandeurs, qui participèrent à des sessions de formation intensives de 4 jours. A l'issue de cette formation, plusieurs jeunes ayant choisi auparavant de se lancer dans le transport frigorifique par exemple, y ont renoncé se rendant compte, que pour leur région d'origine, le projet ne serait pas porteur. Alors, ils se sont orientés dans un domaine en adéquation avec la demande locale ». précise notre interlocuteur qui ajoute que «ce type de formation fut une véritable découverte pour certains artisans. » L'autre type de formation de niveau intermédiaire s'adresse aux créateurs d'entreprises. Dénommée C.R.E.E. (Création de l'Entreprise), cette formation par session de 21 jours a regroupé beaucoup de jeunes intéressés de créer leur propre entreprise dans le cadre du dispositif ANSEJ ou ANGEM. La formation CREE a regroupé plus d'une centaine de jeunes durant l'année 2012, et avait intéressé des participants, hommes et femmes, soit plus de 20 jeunes filles et 80 artisans. Le 3e et dernier cycle fut la formation G.E.R.M.E (Gérer Mieux votre Entreprise) qui s'adresse aux artisans confirmés, souhaitant parfaire leurs connaissances et maîtriser la gestion de leur entreprise. Cette formation qui comprend plus de 8 modules recommandés par le B.I.T, est axée sur des thèmes d'études aussi riches que variés tels le calcul des coûts, la gestion du personnel, la production, la planification et les finances, la comptabilité, les approvisionnements et le marketing. Cette formation avait regroupé durant l'année 2012 plusieurs dizaines d'artisans et s'est déroulée en 8 sessions.
Larbi Houari
DAMOUS
Démantèlement d'un réseau de vente illicite de produits phytosanitaires
La police de Damous, ville située à 80 kilomètres de Tipasa, a procédé la semaine passée, au démantèlement d'un réseau de vente, de commercialisation et de stockage de produits phytosanitaires et engrais.
Selon les informations transmises par la cellule de communication de la police, ce fut lors de la dernière semaine du mois de décembre 2012, aux environs de huit heures et demie du matin, au niveau de la route menant à l'agglomération rurale d'El Hamadia à Damous, qu'un véhicule transportant des sacs d'engrais chimiques, d'un poids de 50 kg chacun a été intercepté lors d'un contrôle. Le conducteur du véhicule, le dénommé KH. R. résidant à Damous, invité à produire des documents autorisant ce type de transport d'engrais, a déclaré n'avoir aucun document et qu'il s'était approvisionné auprès d'un revendeur de Damous. Après investigations, il s'est avéré que ce revendeur, activait illicitement, sans documents, ni autorisation pour ce type de commerce spécifique qu'est la revente d'engrais. Munis d'un mandat de perquisition, les policiers ont découvert entreposés, plusieurs quintaux de produits phytosanitaires divers à l'instar d'engrais nobles ou enrichis, dits «Vartinova», «Provat», de «la fleur de souffre» et du «Noris». La quantité des produits saisis, avoisine les 1 000 kilos. Le dénommé B. B., conseiller agricole représentant d'une société internationale dont le siège est à Alger, a été auditionné au cours de cette perquisition. Questionnés à propos de cette «rafle», M. M., D. A. et B. S., deux fellahs ingénieurs diplômés de surcroit, ayant leurs serres agricoles au cœur de l'Oued Damous, ont déploré cette situation, sachant que l'utilisation de certains engrais et de produits phytosanitaires est vitale et incontournable, mais, elle est sévèrement réglementée. Ils diront à ce propos, «nous sommes des fellahs connus et expérimentés. Notre apport à la production agricole de l'Eldorado agricole de Damous est remarqué et apprécié, notamment au niveau des marchés de gros de Rovigo, de Hattatba et d'El Harrach. Nous aurions souhaité que le ministère de l'Agriculture, autorise des revendeurs agréés permettant une disponibilité accrue de ces intrants agricoles et ne pas nous mettre à la merci des spéculateurs, qui constituent un passage obligé pour le développement et l'expansion de la production actuellement en plein essor, dans le croissant fertile constitué par Damous, Gouraya, Oued' Sebt et Menaceur».
L. H.
M'SILA
286 cas d'agression contre les femmes
Dans le cadre de la lutte contre les différentes formes de violence à l'encontre des femmes, la Direction de l'action sociale (DAS) de M'sila a organisé, en collaboration avec la Direction de la formation professionnelle, une journée d'étude, ayant pour thème «stratégie de prise en charge de la femme violentée ».
La journée s'est déroulée devant une assistance très timide et en l'absence d'éminents partenaires, tels que la direction des affaires religieuses, la gendarmerie, la justice et le secteur de la santé, pour ne citer que ceux-là. Ce fléau ne cesse de prendre de l'ampleur dans la wilaya de M'sila, selon les statistiques présentées par le représentant de la Sûreté de wilaya.M'sila occupe la troisième place à l'échelle nationale avec 329 affaires enregistrées en 2011 contre 286 en 2012, qui portent sur différentes formes de violences. Parmi ces victimes, 239 femmes ont subi des agressions physiques, 8 autres ont fait l'objet de harcèlement sexuel. L'intervention du Dr Ben Mohamed Djamel Eddine s'est centrée sur les causes de cette violence telles que la différence de classes sociales entre les époux, les conditions de vie difficile, la toxicomanie et la consommation abusive d'alcool, le mauvais rôle affectif joué par le couple et le manque de dialogue. Quant au professeur Roubi, il s'est basé sur les techniques d'orientation psychologiques selon certains diagnostics. Après un débat animé par l'assistance, les organisateurs ont lu les recommandations de cette journée qui ont insisté à travailler en collaboration avec tous les partenaires en vue de faire face à ce fléau social en recrudescence, surtout dans des régions conservatrices comme c'est le cas de la wilaya de M'sila, faire appel aux spécialistes psychologues, ouvrir des centres d'accueil, créer des associations de lutte contre la violence faite aux femmes, la subvention de ces rencontres et journées et enfin transformer cette journée d'étude en une rencontre nationale ou internationale.
A. Laïdi
PAR MANQUE DE CANTINES SCOLAIRES
Les élèves mangent des repas froids
Devant l'absence d'infrastructures et de personnel spécialisé dans la préparation de repas dans les cantines scolaires, bon nombre de directeurs d'écoles primaires sont dans l'obligation de servir des repas froids aux élèves résidant loin de leurs établissements scolaires. Des dizaines de communes situées dans des régions éloignées et montagneuses voire même dans les grandes agglomérations ont utilisé des salles de cours de leurs écoles pour préparer et servir des repas chauds, à cause du manque de réfectoires et de cuisines, loin de toutes conditions d'hygiène. Cela oblige parfois les élèves à manger dans la cour de l'école des repas préparés par des employés de différentes communes affectés à accomplir cette tâche sans la moindre expérience ni spécialité. Les responsables devraient songer à engager un personnel de métier, en vue de préparer un repas répondant aux normes culinaires qui coûte seulement 46,5 DA pour chaque élève. La wilaya de M'sila qui compte 660 écoles primaires comprenant 549 cantines scolaires, a bénéficié cette année de 2 millions de dinars, une subvention financière allouée sur le budget de la wilaya, ceci pour améliorer le repas et les conditions de sa préparation aux 105 748 élèves démunis.
A. L.
AIN DEFLA
Un jeune homme de 20 ans assassiné à Aïn Soltane
Vendredi dernier en fin d'après-midi, vers 16h30 mn, des usagers de la RN 18 reliant Khemis Miliana à Djendel, au niveau du lieudit El Mechmech sur le territoire de la commune d'Aïn Soltane, ont aperçu une forme humaine gisant, en contrebas de la route, dans une parcelle agricole. Alertés, les éléments de la brigade de gendarmerie locale se sont rendus sur les lieux. Selon nos informations, il s'agit d'un jeune homme âgé de 20 ans, Y. Mohammed, demeurant au douar Ouled El Abbes, dans la banlieue ouest de Djendel. Selon les premières constations d'usage et en attendant les conclusions du rapport du médecin légiste, c'est un coup qui lui a été porté à la tête qui lui aura été fatal. La dépouille du jeune homme a été transférée par les hommes de la Protection civile et déposée à la morgue de l'hôpital de Khemis Miliana. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce nouveau crime car il a été précédé par d'autres non encore élucidés, tels celui du chauffeur de taxi clandestin trouvé assassiné dans son véhicule à la sortie ouest de Khemis Miliana, celui du vieux berger assassiné, l'été dernier, dans un champ d'oliviers au sud de Khemis Miliana et ce chauffeur de taxi tué il y a cinq ans et jeté dans un fossé à l'ouest d'Aïn Defla ; sa voiture n'a jamais été retrouvée.


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