Algérie

LE SOIR DU CENTRE


BOUIRA
Les patriotes interpellent à nouveau le président de la République
Ayant répondu à l'appel du devoir lorsque la République était menacée dans ses fondements, les milliers de valeureux patriotes souffrent aujourd'hui d'une marginalisation criante.
Ces vaillants «hommes debout» comme ils sont appelés par le peuple en signe de reconnaissance pour leur sacrifice, sont aujourd'hui livrés à eux-mêmes. Livrés avec leurs familles à la merci de la pauvreté et du dénuement, quand ceux qui avaient menacé la République dans ses fondements, ceux qui n'avaient pas hésité à massacrer même les bébés dans leurs berceaux, se pavanent avec des véhicules et se la coulent douce grâce au commerce dans lequel ils se sont recyclés après que l'Etat algérien et l'actuel président de la République leur eurent donné la chance de retrouver les leurs et vivre en toute quiétude. Aujourd'hui, les patriotes de Bouira rappellent au président de la République son serment fait lors de l'une de ses sorties électorales en disant à leur adresse qu'il «préservera le droit des patriotes comme l'Algérie a préservé les droits des moudjahidine ». Ainsi, ces patriotes qui ne savent plus à quel saint se vouer, rappellent au président de la République, ses promesses quant à une meilleure prise en charge de cette frange de la société ; une frange qui, rappellent-ils dans leur requête, a été un certain temps, la seule à se mettre face à l'hydre terroriste. Aussi, dans cette requête adressée au président de la République, ces patriotes revendiquent un statut particulier qui reconnaisse leurs sacrifices pour la sauvegarde de la République, une pension pour les patriotes encore vivants ou pour les veuves de ceux qui sont décédés ou morts au champ d'honneur, une prise en charge médicale surtout pour ceux qui gardent des séquelles et des handicaps à vie, la réservation d'un quota lors de la distribution des logements sociaux pour cette frange, les facilités pour les aides et autres prêts bancaires dans le cadre des dispositifs de l'ANSEJ et de la CNAC, et enfin, et c'est important pour tous ces patriotes, une médaille du mérite pour tous les sacrifices que ces patriotes ont donné pour le pays. Pour rappel, à Bouira, ils étaient plus de 5000 à l'époque où feu Zidane El Makhfi était leur responsable pendant la période chaude du terrorisme entre 1993 et 2000. Aujourd'hui, après les départs forcés de centaines de patriotes qui se sont retrouvés pour la plupart d'entre eux, au chômage, il ne subsisterait que quelques centaines dont la principale mission est la protection du gazoduc Hassi Rmel-Dellys au niveau de l'axe Bouira-Lakhdaria. Un axe qui a subi à plusieurs reprises des actes de sabotage de la part des terroristes et dont le dernier en date, le dixième du genre depuis 1995, a eu lieu en novembre 2011 à Djebbahia.
H. M.
AUGMENTATION DES AGRESSIONS CONTRE LES PERSONNES À BOUMERDÈS
Les récidivistes mis à l'index
La Direction de la Sûreté de la wilaya de Boumerdès a consolidé et chiffré le volume de ses activités annuelles en milieu urbain, avant de les rendre publiques. Il ressort de ce rapport que les agressions et crimes contre les personnes sont en augmentation.
En 2012, différentes unités de la police judiciaire de la wilaya de Boumerdès ont traité 924 affaires mettant en cause 1279 personnes dont 59 femmes et 47 mineurs. En 2011 ces chiffres étaient respectivement 701, 965, 35 et 37. On remarquera une nette augmentation du nombre d'affaires estimée à 31,81%. Ce sont les agressions contre les personnes (homicides, coups et blessures volontaires et vols avec menaces) 574 affaires — qui constituent par ailleurs le gros des dossiers traités par la police judiciaire. Ce qui représente 62,12% de la délinquance en milieu urbain de la wilaya de Boumerdès. Cette augmentation ne pouvait échapper à notre question adressée au commissaire Maâche Slimane, de la PJ. L'officier supérieur met en cause les récidivistes. «La majorité des actes de violence ont été commis par des récidivistes. De plus, dans cette majorité, la plupart des délinquants ne sont pas de Boumerdès. Ils viennent des wilayas limitrophes particulièrement durant la saison estivale.» L'officier ne craint pas d'asséner que la politique d'insertion des délinquants est un échec. «Parce que la société dans sa globalité délaisse les délinquants qui sortent de prison.» Le policier fonde ses espoirs dans la nouvelle formule mise en place par l'Etat attribuant des crédits aux prisonniers libérés pour créer une activité économique. Les 1 785,36 grammes de drogue saisis durant l'année écoulée sont une quantité négligeable. «C'est parce que nous avons à faire à de simples consommateurs. Boumerdés n'est pas une wilaya de grand trafic, mais de simple passage», expliquera-t-il. Et la circulation des drogues aux alentours des établissements scolaires de la wilaya ' «Pas d'alarmisme pour le moment. Comme vous le remarquerez dans notre bilan, dans 232 affaires traitées par nos services mettant en cause 169 personnes dont 5 femmes, seuls 3 mineurs sont impliqués.» De son côté, le commissaire El Baz Fateh, chef de service de la Sécurité publique, revient longuement sur l'opération de l'éradication des marchés informels. Dans la partie du bilan qu'il présente, il est question de l'arrestation de 91 personnes et de l'élimination de 541 commerces illégaux. L'opération se poursuit pour permettre à certains vendeurs de s'installer de façon légale dans les 12 emplacements de plusieurs agglomérations prévus à cet effet. La même opération a touché également les exploitants de parkings sauvages, qui a vu l'arrestation de 17 personnes qui ont été présentées devant la justice. Cependant, l'officier n'a pas répondu de manière satisfaisante à la question relative à certains commerçants «légaux» qui s'accaparent illégalement trottoirs ou une partie de la chaussée pour exposer leurs marchandises, empêchant parfois par la violence, les personnes de circuler ou les automobilistes de stationner. «Nous transmettons à chaque fois, les dossiers à la justice, dira-t-il. Est-ce le seul travail de la police en matière de protection des espaces publics qui devraient être accessibles à tous '
Abachi L.
AIN DEFLA
Plus d'accidents et plus de blessés sur la route en 2012
Ni les multiples campagnes menées tous azimuts ni le nombre considérable de sanctions prises contre les auteurs d'infractions au code de la route à l'origine de drames qui ont brisé des familles n'ont pu faire infléchir la courbe ascendante qu'enregistre le nombre d'accidents.
C'est ce qui ressort de la lecture du bilan de l'année 2012 qu'à présenté la Protection civile de la Wilaya de Aïn Defla, bilan qui se caractérise par son caractère exhaustif, ceux de la gendarmerie et de la police se limitant aux zones extra ou intra muros. En effet, les équipes de la Protection civiles ont eu à intervenir sur les routes, au cours de l'année écoulée dans 1 253 cas soit 327 interventions de plus qu'en 2011. Cette augmentation du nombre d'accidents s'est traduite par un accroissement du nombre de blessés qui, de 1 414 en 2011 est passé à 1 807 en 2012, soit 393 blessés de plus, certains d'entre-eux auront ou garderont des séquelles pour le restant de leur vie. Par ailleurs et heureusement, le nombre de décès est, quant à lui, resté relativement stable, ayant même enregistré une légère régression passant de 71 décès en 2011 à 69 en 2012. Les hommes de la Protection civile ont eu fort à faire au cours de l'année écoulée car en plus des interventions sur les routes, ils ont intervenu dans 6 557 opérations de secours soit 610 de plus qu'en 2011 et secouru 6 849 personnes soit 591 personnes secourues de plus en 2012. Par ailleurs, repêcher et tenter de sauver des personnes de la noyade est aussi une autre face des multiples missions de la Protection civile. Dans ce cadre, il a été enregistré, 17 interventions dans les différents plans d'eau (barrages, puits, rivières) qui se sont soldées par 18 décès. Une seule personne a pu être sauvée car les services concernés ne sont alertés que trop tard, mais aussi parce que la couverture de tout le territoire de la wilaya est loin d'être assurée totalement même si de nouvelles unites ont été mises en place dans le cadre d'une Protection civile de proximité à même d'intervenir avec rapidité et efficacité. Par ailleurs, lors des huits interventions dans des cas d'asphyxie où 3 personnes ont péri, les sapeurs pompiers ont secouru 33 personnes. Dans le cadre des tentatives de suicide, un phénomène nouveau dans la région, qui tend à se développer, hélas, les sauveteurs sont intervenus dans 24 cas de tentatives de suicide où 17 personnes ont pu être sauvées mais où aussi 11 autres y ont laissé leurs vies. La wilaya de Aïn Defla étant une wilaya à vocation agricole et comportant une grande superficie de couverture végétale, la lutte contre les feux de forêts et incendies de récoltes a constitué le plus gros des interventions de la Protection civile, particulièrement en 2012 où il a été enregistré 155 interventions pour venir à bout de feux de forêts, soit 100 de plus qu'en 2011, où les flammes ont ravagé 1 171 ha en 2012 soit 688 ha de plus que l'année précédente. Les feux de récoltes ont aussi connu un accroissement considérable durant l'année 2012 où on a enregistré la perte de 93 493 bottes de foin soit 16 158 de plus qu'en 2011, 7 403 arbres fruitiers soit une augmentation de 5 353 par rapport à l'année 2011, plus du double puisque le nombre d'arbres fruitiers, toutes espèces confondues, ravagés par les flammes n'était en 2011 que de 2050. Au total, les services de la Protection civile de Aïn Defla ont eu à mener, durant l'année 2012, dans les différentes missions qui lui sont imparties, 15 400 interventions soit 4 959 de plus qu'en 2011, d'où une augmentation de 50%.
Karim O.
KHEMIS MILIANA
Mandat de dépôt pour détention d'un pistolet électrique
Dans la nuit de mardi à mercredi derniers, vers 23h, dans la rue Bouamrani, à Khemis Miliana, des plociers ont été attirés par le comportement suspect d'un individu. Il a été interpellé et après que son identité eut été vérifiée, il a été soumis à une fouille réglementaire. Des sources policières nous ont indiqué que l'individu, âgé de 25 ans, avait sur lui un pistolet électrique, un TW 301, une arme redoutable qui peut être foudroyante et capable aussi de tuer un individu quand la décharge électrique est très intense. Il s'agit-là d'une arme dont la manipulation, même par les services de sécurité, doit être précédée d'une formation spécialisée et qui n'est utilisée que pour immobiliser des individus dangereux Placé en garde à vue puis déféré au parquet, il a été entendu par le procureur de la République qui l'a placé en détention provisoire.
K. O.
BLIDA
Cambriolage d'une bijouterie à Larbaâ
Un bijoutier de Larbaâ, commune située à 35 km à l'est de Blida, a fait l'objet, jeudi dernier, d'un cambriolage de la part de trois individus qui lui ont subtilisé des bijoux d'une valeur de 350 millions de centimes. Le hold-up a eu lieu au moment où le joaillier aller fermer sa boutique. En effet, un individu y pénétra et lui demanda de lui montrer les variétés de bagues dont il disposait pour qu'il puisse faire son choix pour un éventuel achat. Lorsque le bijoutier lui exposa la marchandise, une autre personne entra dans le magasin et sauta sur lui pour l'immobiliser. Il faut dire que le commerçant n'a dû son salut qu'à une cliente qui a frappé à la porte, laquelle était fermée de l'intérieur. Pris de panique, les deux malfaiteurs se sont emparés d'une quantité de bijoux et ont pris la fuite à bord d'une voiture qui les attendait à l'extérieur. Alertés, les policiers les ont poursuivis avant de les arrêter.
M. B.
Un nouveau-né abandonné dans la salle d'attente d'une clinique
Un nouveau-né a été découvert, jeudi dernier, dans la salle d'attente d'une clinique privée à Ouled Yaich, à 5 kilomètres au nord de Blida, avons-nous appris de sources bien informées. Alertés, les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra de Ouled Yaich, accompagnés de ceux de la Protection civile se sont déplacés sur les lieux et ont transporté le nourrisson au service pédiatrique de l'hôpital Benboulaid de Blida où il a été examiné. Une enquête a été ouverte pour connaître les parents biologiques du bébé.
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