LE SOIR DE L'OUEST 'VOCATION : KHEIRA BENT BENDAOUD, DE SON VRAI NOM BELGA'D KHEIRAQui se souvient de la femme aux 45 orphelins '

Le devoir de m'moire contraint les plus amn'siques ' se rem'morer et surtout ' honorer la m'moire de tous ceux et celles qui, sans qu'on ne leur demande, ont choisi la voie de la g'n'rosit' au p'ril de leur vie.
C'est le cas d'une femme oranaise, Kheira Bent Bendaoud,
de son vrai nom Belga'd Kheira, qui 'tait durant la r'volution militante du Parti du peuple alg'rien (PPA). Parmi ses faits d'armes les plus marquants, son geste g'n'reux au lendemain des massacres du 8 Mai 1945 perp'tr's par l'arm'e coloniale contre des civils alg'riens ayant caus' la mort de milliers d'Alg'riens, laissant derri're des orphelins. Vivant ' l''poque ' Constantine, cette femme courage, issue d'une famille ais'e n'a pas h'sit' ' se rendre ' S'tif et Kherrata et ramener avec elle, jusqu'' Oran, 45 enfants orphelins. A son arriv'e ' la gare d'Oran, une foule impressionnante attendait la dame au grand c'ur et ses 45 orphelins qu'elle comptait placer dans des familles oranaises ais'es. Tous ces d'tails nous ont 't' rapport's par l'un de ces orphelins, M. Sebia Amar Mustapha en l'occurrence, originaire de la r'gion de Beni Aziz (wilaya de S'tif) qui, 68 ans apr's, ne cesse d''voquer tout le bien qu'a fait cette grande dame. Cette bienfaitrice s''tait, par la suite, engag'e dans la lutte pour la lib'ration du pays. Accus'e d'actes subversifs, elle sera incarc'r'e avant d''tre exil'e dans la capitale. Elle a 't' mise en r'sidence surveill'e dans le quartier populaire de la Casbah, sous l'autorit' du gouverneur d'Alger. Malgr' les visites r'guli'res que lui rendaient certains de ses prot'g's, elle v'cut mal l''loignement de sa ville natale et tomba gravement malade. Elle finira par 'tre autoris'e ' revenir chez elle, mais ne tarda pas ' mourir en 1961. Ironie du sort elle mourut seule dans son domicile au quartier de Saint-Antoine. Elle a 't' enterr'e ' Sid El Hasni o' M. Sebia Amar Mustapha va tr's souvent se recueillir en sa m'moire, et esp're toujours une reconnaissance de son pays, pour tout ce qu'elle a accompli. Du moins, dit-il, les 45 orphelins lui seront toujours redevables pour sa g'n'rosit'.
Amel Bentolba
A'N-T'MOUCHENT
D'veloppement local tous azimuts ' A'n-El-Arba
La commune de A'n-El-Arba qui est de vocation typiquement agricole n'a pas b'n'fici' depuis des d'cennies, de projets pour l'am'lioration du cadre de vie des citoyens ' l'instar des autres grandes villes de la wilaya de A'n-t'mouchent, et de ce fait, cette ville est d'pourvue jusqu'' l'heure actuelle, d'organismes ou de structures 'tatiques de premi're importance tels des banques,des agences de Sonelgaz et autres gare routi're.
Toutefois et depuis les derni'res 'lections, du nouveau maire, M. Berkane Krachai Ahmed, les citoyens commencent ' sentir une nette am'lioration en mati're de projets visant l'am'lioration de leur cadre de vie. Ainsi, ladite commune a b'n'fici' de plusieurs projets dans le cadre de projets communaux de d'veloppement et de projets sectoriels de d'veloppement avec une enveloppe cons'quente d'passant les 7 milliards de centimes pour de nombreux projets. A ce titre, en mati're de PCD, les projets communaux de d'veloppement, A'n-El- Arba a b'n'fici' de 7 projets de premi're n'cessit', ' savoir l'am'nagement d'espaces verts sur huit sites sur une assiette de 620 m'tres carr's, la r'alisation d'une annexe administrative au niveau de la cit' 'Sidi Bouazza', la revalorisation du march' couvert situ' vers la sortie Ouest de la ville, l'am'nagement de la cit' 18 logements en mati're d'assainissement, l''clairage public et le bitumage des art'res, les 'tude et r'alisation d'un bureau de poste avec logement de fonction pour le receveur et enfin, la r'alisation d'un abri pour les services techniques, au niveau de la zone d'activit'. Quant aux projets relatifs aux PSD, les projets sectoriels de d'veloppement, une enveloppe de 6,3 milliards de centimes est allou'e, pour la r'alisation de cinq projets ' savoir l'am'nagement et le bitumage des routes reliant les douars 'Ababsa' ' 'Khedaimia' sur une distance de 3 km et du chef-lieu de la commune vers Douar 'Araiba' sur 4 km, et Douar 'Zouaina' sur 2,3 km. Dans le m'me programme, il est inscrit la r'alisation d'une piscine semi-olympique ' proximit' du stade communal de football et l'am'nagement d'une assiette en terrain de football, ' la cit' des 48 logements.
S. B.
RELIZANE
D'couverte d'un cadavre carbonis' et attach' ' un poteau 'lectrique
Le corps d'un homme r'pondant aux initiales A. H., 'g' d'une quarantaine d'ann'es, a 't' d'couvert carbonis' attach' ' un poteau 'lectrique, non loin du domicile conjugal, au douar Ouled Mustapha, rattach' ' la commune de Mediouna, ' l'est du chef-lieu de la wilaya Relizane. Alert's par des villageois, les 'l'ments de la Gendarmerie nationale et ceux de la Protection civile se sont d'p'ch's sur les lieux du drame. Le corps du d'funt a 't' d'pos' au service de m'decine l'gale pour une 'ventuelle autopsie qui d'terminera comment le malheureux a trouv' la mort. Par ailleurs, une enqu'te a 't' aussit't ouverte par les 'l'ments de la Gendarmerie nationale pour faire la lumi're sur cette affaire qui a 'branl' la population des monts du Dahra.
A. Rahmane
TLEMCEN
Le Snapo lance un pr'avis de gr've
Dans un communiqu' remis ' notre r'daction r'gionale, le Snapo (Syndicat national alg'rien des pharmaciens d'officine) annonce un pr'avis de gr've, apr's le premier mouvement de protestation du 30 janvier 2013. Il semble que le bras de fer entre le Snapo et la Cnas n'est pas pr's de se terminer. Dans ce communiqu', les repr'sentants du Snapo d'noncent les 'propos diffamatoires du directeur de la Cnas de Tlemcen, dans des articles de presse, qualifiant le pharmacien de 'fraudeur' ainsi que les inspections abusives des agents de la Cnas, ce qui a engendr' une telle d'gradation et une atteinte ' la notion de partenariat entre les deux parties'. Il y a l' vraisemblablement un risque de rupture de la convention, et ce sont, bien s'r, les assur's qui feront les frais de ce conflit qui n'a que trop dur'. Du c't' de la Cnas on nous affirme que le contr'le des ordonnances est l'gal et se fait conform'ment ' la loi 83/11 du 2 juillet 83.