Algérie

LE SOIR DE L'OUEST ORANGrève sur les chantiers de restauration d'immeubles



Une fois de plus, les chantiers de la restauration d'immeubles du centre-ville d'Oran sont à l'arrêt depuis 48 heures suite à un mouvement de grève des ouvriers algériens.
Cette fois, c'est la société italienne qui doit faire face à des difficultés ayant entraîné la grève des ouvriers qui dénoncent notamment les retards récurrents dans le versement des salaires, les droits afférents aux horaires de travail, les contrats de travail et surtout l'incertitude planant autour de la poursuite des chantiers. Ce problème de paiement avait déjà été par le passé, à l'origine d'un mouvement de grève identique au sein d'une entreprise espagnole, chargée elle aussi de la restauration de certains immeubles sur le Boulevard Mâta. La wilaya ne s'est pas encore manifestée sur cette situation alors que le wali a récemment déclaré que tout avait été réglé avec les sociétés étrangères mais à l'évidence des problèmes persistent. Certains ouvriers sont consternés par les menaces de licenciements qu'ils auraient reçu de la part des responsables de la société Italienne, qui leur demandent de choisir entre reprendre le travail ou bien faire l'objet d'un licenciement. Pour les locataires des immeubles où se déroulent les travaux de restauration, cette grève est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les désagréments nombreux occasionnés par la durée des travaux et leur nature risquent de perdurer surtout si le conflit s'enlise, ce qui ne les arrange guère. Par ailleurs, c'est un mauvais coup pour la wilaya alors qu'il se dit que le premier ministre A. Sellal devait se rendre sur ces chantiers pour se faire présenter le programme de restauration et constater de visu le résultat des travaux. Pour rappel, l'enveloppe financière allouée aux projets de restauration de quelques 600 immeubles du centre-ville d'Oran, s'élèverait à quelques deux milliards de DA.
Fayçal M.
SIDI BEL-ABBÈS
Les étudiants en 3e année de chirurgie dentaire exigent un professeur d'odontologie conservatrice
Les étudiants en 3e année de chirurgie dentaire de l'Université Djilali-Liabès de Sidi Bel-Abbès, sont, dans la journée de dimanche dernier, remontés au créneau avec un mouvement de grève générale illimitée pour exiger un professeur du module d'odontologie conservatrice qu'ils n'ont pas depuis cette rentrée universitaire. Selon eux, la 3e année universitaire est bien entamée et aucun professeur pour leur dispenser les cours dudit module n'a été affecté. Nous n'avons bénéficié que de deux séances de travaux pratiques dispensés par notre chef de département qui a bien voulu nous aider, autrement, le module d'odontologie conservatrice ne nous a pas été enseigné, ce qui constitue un manque assez sérieux pour notre cursus de chirurgien-dentiste. Selon les grévistes, le doyen de la faculté a tenté d'avorter leur mouvement de grève en chargeant les agents de sécurité de les disperser mais sans résultats car, disent-ils, «nous sommes déterminés à poursuivre notre mouvement jusqu'à satisfaction de notre revendication qui n'est que légitime». Pour rappel, il y a une quinzaine de jours, ces mêmes grévistes se sont manifestés avec une action de grève lors de laquelle ils ont fermé la clinique dentaire et cela, pour les mêmes revendications qui, il faut le constater, n'ont pas été satisfaites.
A. M.
Un chef de service de l'état civil agressé avec une barre de fer par un citoyen
Le chef de service de l'état civil de l'APC de Sid Ali Boussidi a, à la fin la semaine dernière, été agressé avec une barre de fer par un citoyen. Selon certaines sources, c'est un jeune recruté dans le cadre du DAIP, s'est vu refuser l'entrée dans le service en question pour certaines raisons. Le frère de ce dernier, qui a été appelé, aurait ramené une barre de pour agresser le chef de service. Le présumé agresseur sera incessamment déféré devant le procureur de la République de Benbadis.
A. M.
Un vieillard vivant seul meurt asphyxié
Dans la journée de dimanche dernier, un vieil homme, âgé de près de 80 ans vivant seul dans une maisonnette, dans la localité d'Amelza, daïra de Mérine dans le sud de la wilaya de Sidi Bel- Abbès, a été retrouvé mort dans son domicile. Selon nos sources, la victime avait allumé du feu pour se réchauffer, et c'est le monoxyde carbone dégagé par le brasier qui l'a asphyxié. Le malheureux, a été retrouvé mort et les pieds brûlés par le feu. Peut-on vivre seul à près de 80 ans, sachant qu'à cet âge, l'on est menacé par toutes sortes de maladies susceptibles d'être à l'origine de malaises pouvant s'avérer fatals ' Les consciences doivent réagir pour protéger cette frange de personnes âgées et isolées, donc très vulnérables.
A. M.
RELIZANE
La Poste loin des attentes
Le manque de liquidités et pannes du réseau informatique, le jour de la perception des pensions retraite sont devenus chose routinière pour le millier de retraités. Ces derniers, le 24 de chaque mois, doivent faire la queue pendant plusieurs heures pour voir différer l'opération un autre jour de la semaine pour retirer leur pécule mensuel. Même quelques DAB existants deviennent capricieux ce jour-là. Soit ils sont panne, soit à sec, et il faut attendre leur approvisionnement par une équipe de spécialistes. Cette façon faire discrédite les services de Poste auprès de ces usagers particuliers dont l'âge avancé et les inaptitudes physiques, dues souvent à des maladies chroniques, ne permettent plus de tenir debout dans une file d'attente interminable. Si les hommes trouvent la parade en s'asseyant même le sol, les dames, elles, n'ont d'autre solution que d'occuper quelques sièges mis à leur disposition ou de rentrer bredouilles. Avec peu moyens et de matériel, la Poste nous avait habitués à mieux.


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