Algérie

LE SOIR DE L'OUEST



33e CONGRÈS DE LA SOCIETE ALGERIENNE PEDIATRIE
Des médecins veulent de nouveaux vaccins
Le 33e Congrès national de la Société algérienne de pédiatrie (SAP), qui a entamé ses travaux ce jeudi à l'Hôtel Le Méridien d'Oran, a été une occasion de lancer le débat sur quelques questions liées à la prise en charge de la mère-enfant au sein des services hospitaliers spécialisés.
Si ce congrès s'est attaché à aborder avec les quelque 300 participants venus des quatre coins du pays, des thèmes liés aux soins en néonatologie, l'antibiothérapie en pédiatrie ou encore les questions liées à la nutrition, au diabète, c'est une communication sur l'épidémiologie et l'évolution des méningites bactériennes en Algérie de 2005 à 2012 qui a retenu l'attention. Et pour cause, cette pathologie qui représente encore en Algérie une morbidité de 24,7 % et mortalité de 28 %, dira une des intervenantes, la Professeur F.Z Zmit de l'EHS d'El Kettar et d'ajouter que selon son étude «47% des enfants ayant eu une méningite n'étaient pas vaccinés ». La méningite bactérienne, lorsqu'elle n'est pas soignée à temps, laisse des séquelles neurologiques graves et irréversibles et très handicapantes comme montré lors d'un documentaire projeté aux participants. Ainsi, d'aucuns estiment, désormais, que les nouveaux vaccins contre les méningites devraient être introduits dans notre pays alors que le coût est très élevé, mais pour autant et par rapport à cette question, des médecins estiment qu'il faut avant toute chose réaliser des enquêtes épidémiologiques fiables à l'échelle nationale. Le professeur J.P Grangaud d'Alger a été le premier à intervenir pour une communication qui retracera l'historique du développement et de l'évolution des établissements hospitaliers mère et enfant en Algérie, qui étaient inexistants en 1996, passant à 2 en 2002 puis à 24 en 2009. Néanmoins ces chiffres ne masqueront pas totalement le fait que les résultats escomptés sont un peu en deçà des attentes parce que tout simplement, il n'y a pas de codification sur les besoins réels sur le terrain par exemple en matière d'affectation des personnels, d'ouverture d'EHS, faisant que la carte sanitaire du pays est encore déséquilibrée. C'est ce même professeur qui se chargera de rendre un hommage fort à feu P Chaulet, décédé récemment, dont la mémoire, le travail et l'engagement méritent d'être salués par tous. L'intervenant rappellera à cet égard que P. Chaulet fut un combattant infatigable en faveur de la «santé publique». C'est à lui encore que l'on doit l'instauration d'une liste de médicaments essentiels à avoir en permanence en Algérie et en matière de formation, les innombrables médecins, professeurs et spécialistes qui l'ont eu comme enseignant». Mais c'est aussi comme juste combattant pour l'indépendance de l'Algérie qu'il faut se souvenir de P. Chaulet, nous diront bien des participants. Les travaux du colloque devraient se poursuivre jusqu'à aujourd'hui sous forme d'ateliers qui devront être suivis de recommandations.
Fayçal M.
AIN-TEMOUCHENT
Lutte contre la drogue : plus de 2 quintaux de kif repêchés en ce mois de décembre
Il ne se passe pas un jour sans qu'on annonce la découverte d'un colis de kif rejeté par la mer sur telle ou telle plage de la wilaya de Aïn-Témouchent, à tel point que par dérision, bon nombre de citoyens ont qualifié le littoral de la wilaya comme étant infesté par la drogue.
Ainsi, lors de ce mois de décembre, plusieurs colis ont été trouvés sur différentes plages de la wilaya : 30 kilos de kif traité à Terga au début du mois de décembre, une semaine après, 99 kilos dans trois colis à Sbiaat dans la commune de Msaid (El-Amria), deux jours après, 25 kilos à Bouzedjar (El-Amria), ensuite 30 kilos à Rechgoune (Béni-Saf) et enfin 30 kilos à Bouzedjar (El-Amria), en tout ce sont plus de deux quintaux qui ont été repêchés par les services de sécurité durant ces trois premières semaines du mois en cours, ce qui démontre l'acharnement des narco-trafiquants à faire passer leur poison coûte que coûte. Après les quadrillages des voies terrestres par les éléments de la Gendarmerie nationale, la police et les patrouilles des Douanes, les trafiquants de drogue ont jeté leur dévolu sur la mer pour acheminer leur drogue via la mer où ils ne prennent aucun risque pour se faire arrêter du fait qu'ils balancent les colis un peu partout dans la grande bleue et demandent à leurs acolytes de les attendre dans les différentes plages du littoral témouchentois, un procédé nouvellement mis en place pour arriver à leurs fins. Mais la vigilance des services de sécurité et la conscience des citoyens ont amené à ce que toutes les tentatives des narco-trafiquants de faire passer la drogue échouent au grand bonheur des jeunes et leurs familles.
S. B.
TIARET
Quatre personnes écrouées pour soutien au terrorisme
Le procureur de la République près le tribunal de Tiaret, a ordonné jeudi dernier la mise sous mandat de dépôt de quatre personnes pour apologie et soutien à un groupe armé.
Il s'agit de A.K, alias Abderazak, 32 ans, H.B, 33 ans, D.M, 29 ans et A.K, 30 ans, tous originaires de la région de Tiaret. En effet, les mis en cause ont fait l'objet d'une longue et minutieuse filature par les services de sécurité relevant du secteur militaire opérationnel, depuis l'élimination il y a quelques temps d'un groupe armé dans la région de Tizi- Ouzou au sein duquel figuraient deux jeunes éléments de Tiaret. Les mêmes sources précisent que deux autres personnes impliquées dans la même affaire sont toujours en cavale et activement recherchés par le services de sécurité. A l'issue de cette opération, un lot important de médicaments, de tracts subversifs et des CD ont été récupérés. Pour rappel, ce démantèlement est le cinquième du genre depuis le début de l'année 2012 avec l'incarcération de pas moins de 17 personnes.
M. B.
FRENDA
Les agresseurs du policier incarcérés
Quatre personnes impliquées dans une affaire d'agression contre un policier à Frenda, 50 km à l'ouest de Tiaret ont été placées sous mandat de dépôt par la justice. En effet, les dénommés N.D, K.M.Z, A.D et K.M, tous âgés entre 20 et 22 ans, en état d'ébriété ont, suite à une rixe avec le policier la semaine dernière, asséné plusieurs coups de couteau à ce dernier pour ensuite le délester de son arme de service, laquelle a été récupérée par les enquêteurs.
M. B.
RELIZANE
Le corps d'un enfant de six ans retiré d'un canal d'irrigation à 0ued R'hiou
Les habitants du chef-lieu de la ville d'Oued R'hiou sont sous le choc depuis l'annonce de la nouvelle de la mort d'un enfant en bas âge.
En effet, les éléments de la Protection civile ont retiré, hier, le corps sans vie d'un enfant, répondant aux initiales de M. N., d'un canal d'irrigation, situé au niveau de la cité d'El Khadra, à l'entrée de la ville d'Oued R'hiou, à une soixantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Relizane, selon des sources généralement bien informées. La dépouille mortelle du jeune enfant innocent fut évacuée vers l'établissement hospitalier public de proximité Ahmed-Francis de la ville, en vue d'une autopsie. Les services de sécurité territorialement compétents ont ouvert une enquête, afin de faire la lumière sur ce décès qui a endeuillé toute une famille. La nouvelle s'est répandue telle une traînée de poudre dans les localités avoisinantes.
A. Rahmane
MOSTAGANEM
337 cas de tuberculose pulmonaire recensés
A l'heure actuelle, pas moins de 337 cas de tuberculose pulmonaire ont été déclarés depuis l'année 2012. Cette maladie, liée à divers facteurs tels la pauvreté, la sous-alimentation, la déficience du système immunitaire et le manque d'hygiène est en régression par rapport à l'année 2011 où 454 cas ont été révélés. S'agissant de son évolution, il y a une augmentation de cas de tuberculose extra-pulmonaire (320 cas) qui, à la différence, de la tuberculose pulmonaire est curable. A ce sujet, la lutte contre la tuberculose passe par un suivi rigoureux de cette maladie et de la qualité des soins. Au total, cinq médicaments essentiels à la lutte contre cette maladie sont largement disponibles dans les hôpitaux et même dans les centres de soins ruraux éloignés de la wilaya. Avec la découverte des antibiotiques et l'amélioration des conditions de vie, la tuberculose est considérée comme une maladie du passé, presque vaincue.
A. B.
Les vaccins disponibles en abondance
«Il n'y a pas de pénurie de vaccins dans les hôpitaux et autres centres de soins dans la wilaya», a affirmé le directeur de la santé et de la population, le docteur Belkheir, lors du forum organisé jeudi dernier dans la salle des hôtes de la wilaya. Le DSP a, par ailleurs, assuré que depuis le mois de juillet dernier, tous les vaccins sont disponibles et sont mis gratuitement à la disposition des citoyens. Notre interlocuteur a réfuté, par ailleurs, l'existence d'une pénurie surtout, dit-il, que la vaccination des nourrissons est indispensable car c'est le seul moyen de se protéger. L'offre dépasse la demande et les stocks des vaccins disponibles au 15 décembre sont de l'ordre de : BCG 14 200 doses, polio 32 370 doses, DTC/HIB 11 696 doses, HBV 7 625 doses et DT enfant 7 640 doses. Ces vaccins aident à acquérir une immunité contre les maladies et en cas de pénurie, les parents restent désemparés devant les difficultés à vacciner leurs enfants en fonction du calendrier vaccinal.


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