Algérie

LE SOIR DE L'OUEST


TIARET
Quelles solutions pour ces SDF qui préfèrent leurs gîtes de fortune '
Ils préfèrent passer la nuit dans des gîtes de fortune et parfois à la belle étoile, bravant la rigueur du froid et les risques qui les guettent à tout moment.
Ce sont les sans-domicile fixe (SDF) qu'on trouve éparpillés ça et là à travers les différents coins de la ville.
Leurs abris convoités ne sont autres que des habitations en chantier ou des endroits souvent discrets qu'ils ne changeront contre rien au monde. Ainsi, face à leur refus parfois catégorique d'être évacués vers des structures appropriées, les brigades mobiles composées des services sociaux, médecins, psychologues, services de sécurité avec le soutien indéfectible du Croissant rouge, parviennent tant bien que mal à faire raisonner ces personnes sans toit. En effet, selon une situation nouvellement établie par la Direction de l'action sociale et de la solidarité de la wilaya de Tiaret, les tournées nocturnes menées en ce sens ont été couronnées par la récupération de 36 personnes sans abris pour les répartir ensuite à travers le centre de rééducation pour mineurs «Ali Maachi» et le foyer pour personnes âgées où les conditions sont meilleures. En revanche, d'autres s'obstinent à rester dans leur lieu, ce malgré l'insistance des psychologues. Ils sont régulièrement servis sur place en repas chauds, couvertures et autres vivres jugés indispensables pour parer au pire, en cette période connue pour son climat glacial. Le comble est que la majorité de ces SDF ne tardent pas à retourner au bercail, un phénomène jugé normal de l'avis de M. Sekioua, DAS de Tiaret et psychologue de formation, expliquant que «ces personnes qui se sont habituées à l'errance, ne supportent pas l'ordre en milieu institutionnel, du fait de la perte de leurs repères et de la notion spatiotemporelle » argumente-t-il en substance. Parallèlement à cet élan de solidarité envers les couches vulnérables, les services sociaux s'attellent à prendre en charge les ressortissants maliens ayant foulé le sol tiareti depuis quelque temps. Selon des statistiques récentes, pas moins de cinquante cas ont été jusque-là recensés et sont actuellement pris en charge en attendant de les placer dans une structure qui serait implantée du côté de la cité «Teffah», dans la partie sud de la ville. Enfin, il y a lieu de rappeler dans le même sillage, qu'une famille composée de six membres déficients mentaux, vivant dans des conditions d'extrême précarité à Chaabet Arbia à Frenda a été transférée momentanément au centre pour personnes âgées de Tiaret. Là, elle jouit d'une prise en charge médicale et psychologique, en attendant de réintégrer le logement neuf dont elle vient de bénéficier…
Mourad Benameur
CONCESSION DES TERRES AGRICOLES À MOSTAGANEM
Des huissiers mandatés pour la recherche des absentéistes
Au total, quatre huissiers de justice sont sollicités par la direction locale de l'Office national des terres agricoles pour interpeller les attributaires de terres agricoles du domaine public considérés comme absentéistes du fait qu'ils ne se sont jamais manifestés pour déposer leur dossier de régularisation des actes de concession des terres dont ils avaient bénéficié.
Au nombre de 912 attributaires d'une superficie globale de quelque 3 000 hectares, établis pour la plupart à titre individuel à travers tout le territoire de la wilaya de Mostaganem, ils ont été destinataires d'une première mise en demeure les sommant de se rapprocher des services de l'Office en charge de la gestion de la concession des terres agricoles de l'Etat. Souvent «étrangers» à la région et même au travail de la terre, ces absentéistes, constitués de fils et de filles ou de veuves d'ayants droit et d'éleveurs nomades originaires des Hauts-Plateaux, ont vite fait de vendre les parcelles dont ils avaient bénéficié à des riverains et à des tiers ayant pris le relais de l'exploitation. Ayant «déserté» la région en raison de la mutation professionnelle du conjoint ou du déménagement pour rejoindre sa lointaine wilaya d'origine, ils sont généralement introuvables. Une fois expiré le délai d'un mois leur ayant été concédé, ils seront destinataires d'une deuxième mise en demeure, avant d'être déchus de leur droit de jouissance.
A. B.
Un cachalot s'échoue sur la plage de la Stidia
Drôle de surprise pour les promeneurs, le cadavre d'un cachalot long de 4 à 5 m et d'un poids estimé entre 1 à 2 tonnes a été retrouvé ce vendredi 14 décembre, échoué sur le rivage de la plage de la Stidia. Ce fut donc un spectacle inhabituel en cette journée ensoleillée qui a attiré de nombreux curieux dont certains se sont empressés de prendre des photos souvenirs. Le mammifère marin aurait trouvé la mort en haute mer puisqu'il présentait des blessures. Il aurait été heurté vraisemblablement par une hélice d'un bateau. Une équipe de la Protection civile et de l'APC de cette commune se sont déplacées sur les lieux et des mesures ont été prises pour enterrer cet animal.
A. B.
SCANDALE FINANCIER À ALGERIE POSTE DE NAÂMA
Arrestation de quatre personnes
Après l'arrestation du receveur d'une agence postale urbaine pour malversation des écritures comptables, faux et usage de faux et détournement de deniers publics évalué à plus d'un milliard de centimes, trois autres personnes impliquées dans une affaire similaire ont été arrêtées et mises sous mandat de dépôt. II s'agit de T. A., 40 ans, receveur, et deux de ses agents B. R., 33 ans, et une jeune femme, A. M., 27 ans, indique-t-on. Rappelons que le trou a été découvert au niveau de deux agences après avoir revu les opérations comptables au niveau de ces deux structures postales urbaines. La valeur du détournement constaté est évaluée à plusieurs milliards de centimes. L'enquête suit son cours.
B. Henine
RELIZANE
Un nouvel aménagement urbain s'impose à El Semmar
La région d'El Semmar, relevant administrativement de la commune de Kalaâ, dans la wilaya de Relizane, n'était sans doute pas destinée à devenir un jour ce chef-lieu de commune, à l'instar des autres communes du territoire national. En témoigne l'actuel aménagement qui demeure loin d'offrir les moindres commodités urbaines.
En effet, élevée au rang de deuxième chef-lieu lors du dernier découpage administratif, la circonscription d'El Semmar reste incontestablement la moins lotie en matière d'infrastructures urbaines, à travers toute la wilaya de Relizane. Pourtant, en matière de démographie, elle n'est pas aussi mal lotie dès lors que ses habitants avoisinent le nombre de 60 000 répartis sur El Semmar et Bent El Meliani. Tout ce beau monde donc n'a d'affluence que pour ces deux «petits» chefs-lieux que sont El Kalaâ, ce dernier étant encore une fois le chef-lieu de commune. Une agglomération traversée par le chemin communal sur une longueur de quelques dizaines de mètres, embellie par des immeubles et des locaux commerciaux. Pour le passant profane, il ne parierait pas un sou sur le fait que cette bourgade soit un chef-lieu de commune. Aujourd'hui, tout un nouvel aménagement urbain s'impose car il demeure impératif que la localité remplisse convenablement son statut urbain, en effectuant une nouvelle planification à même de répondre aux exigences de son développement. La démolition, par exemple, de quelques vieilles bâtisses pour implanter de nouveaux immeubles, le transfert du siège de la commune vers le chef-lieu d'El Semmar, l'agrandissement et l'aménagement des principales artères et bretelles, le remplacement du réseau souterrain, autant de mesures à prendre pour faire de la région, une vraie ville et un réel chef-lieu de commune. Les habitants dudit village interpellent le premier responsable de la wilaya afin d'intervenir et inscrire leur localité pour un aménagement urbain qui s'impose, vu que la commune est une zone qui abrite des monuments historiques et aussi un passage pour plusieurs visiteurs qui viennent visiter la citadelle d'El Kalaâ.
A. Rahmane
VISITE DE FRANÇOIS HOLLANDE À TLEMCEN
Le siège de la ville a commencé
Contrairement à ce que l'on peut penser, la visite de Bouteflika et son homologue français, François Hollande, dans la capitale des Zianides ne fait pas l'objet de grands commentaires politiques ou de commérages parmi la population. Les citoyens ne s'empêchent pas pour autant d'exprimer leur avis sur les préparatifs menés tambour battant, les Tlemcéniens s'attendent à vivre à un véritable siège à partir du dimanche. Lors de cette visite, jeudi prochain la ville sera entièrement bouclée et vivra son jour le plus long. Un nombre impressionnant de policiers est appelé en renfort des wilayas limitrophes, et les étudiants ont été libérés à cette occasion pour pouvoir loger les 20 000 policiers qui assureront la sécurité des deux présidents. Sur les hauteurs du plateau de Lalla Setti, les abords de l'hôtel Marriott où résidera la délégation française ont été évacués. Selon certaines informations, le président français va donner une conférence au centre de presse du Marriott. On apprend, d'autre part, que le président français quittera la capitale des Zianides, dans la soirée de jeudi, après avoir visité l'Université de Tlemcen où il aura des entretiens avec un collectif d'étudiants. François Hollande fera aussi un détour sur les hauteur d'El Eubbad pour s'offrir une «ziara» au saint patron de la ville, le mausolée de Sidi Boumèdiene qui reste incontournable. En attendant le jour «j», les citoyens font leurs emplettes et sont visiblement pressés de voir cette visite se terminer au plus vite, pour que reprenne une vie normale dans l'ex-capitale de la culture islamique.
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