Algérie

LE SOIR DE L'OUEST



ORAN : PÔLE UNIVERSITAIRE DE BELGAID
Une situation délétère qui perdure
Le pôle universitaire de Belgaïd implanté en pleine campagne à plusieurs kilomètres de la ville d'Oran, traîne avec lui depuis son ouverture, (un peu plus de trois ans), un malaise profond qui, ces derniers jours, est en passe de dégénérer.
Des affrontements ont éclaté au niveau des trois cités universitaires, opposant des étudiants grévistes à des non-grévistes et des étudiants à des groupes d'habitants de l'agglomération de Sid-El- Bachir, se trouvant à quelques encablures du pôle universitaire, de l'autre côté de l'autoroute. Cette situation confuse est née d'une grève de certains étudiants bloquant pour ce faire le campus et les cités universitaires et notamment le restaurant, provoquant comme il fallait s'y attendre, une réaction des non-grévistes car «subissant un diktat et des dépassements physiques et verbaux» comme évoqué. Les raisons de ce mouvement de protestation regroupe pêlemêle toute une série de revendications qui traduisent surtout un malaise profond, résultat d'une fuite en avant des autorités et d'une incapacité à proposer des solutions et d'assurer le minimum requis pour la vie des étudiants. C'est ainsi que l'on parle des conditions d'enseignement au sein de certaines facultés de ce pôle, de la dégradation de certains locaux, de la qualité de la restauration qui laisse à désirer, du problème de transports, de l'insécurité et des agressions ciblant notamment les filles, de l'intrusion d'indus occupants dans les chambres universitaires…. En somme, une non-gestion d'un pôle universitaire qui se voulait une référence et qui est quasiment livré à lui-même. Plus grave, l'habitude prise par les grévistes de bloquer les accès routiers a fini par exacerber les habitants de Sid-El-Bachir qui sont pénalisés et trouvent des difficultés pour circuler et rejoindre leur domicile. Une forme de «dommages collatéraux » qui a été à l'origine des bagarres ces derniers jours. Mais ce qui est surtout à retenir de ces incidents, c'est que ce n'est pas la première fois qu'ils se produisent, les années précédentes, le même type de conflit ayant entraîné les mêmes causes, les mêmes effets a déjà eu lieu nécessitant l'intervention de la gendarmerie. Dès lors, d'aucuns rappellent que dès le départ, la réalisation de ce pôle universitaire dans ce site était un non-sens, car très isolé et amenant immanquablement des problèmes de ce genre. Et depuis, rien n'a été fait de concret pour rendre pratique et humaniser ce grand centre universitaire. Des étudiants accusent en aparté les autorités locales et celles en charge de ce secteur de «pousser au pourrissement, trop occupées par les élections», avons-nous entendu à maintes reprises. Mercredi dernier, la situation était encore tendue sur place.
Fayçal M.
SUICIDE
Un homme se jette du quatrième étage du tribunal Djamel El Dine
Ce jeudi, un homme s'est donné la mort en se jetant du quatrième étage où est situé le bureau du procureur au niveau du tribunal Djamel El Dine.
Même si pour l'heure la version des faits demeure confuse, certaines sources parlent d'une altercation entre la victime et des agents de police, lorsqu'elle s'est rendue ce mercredi au commissariat central pour s'enquérir de la disparition de son frère. Suite à quoi, elle devait être présentée ce jeudi devant le procureur. Amenée sur les lieux depuis 8 heures du matin, ce n'est qu'aux environs de 15 h qu'on lui signifia sa mise en garde à vue, ce qu'elle ne supporta pas et profita d'un moment d'inattention des gardes autour d'elle et se jeta du haut du tribunal pour atterrir dans le hall. Sa mort fut instantanée, nous dit-on. Une autre version évoque un mandat d'amener contre la victime émanant de Béchar, suite à une condamnation par contumace et dont elle a été mise au courant ce jeudi et devait en conséquence être placée en garde à vue en attendant son transfert à Béchar. Quelles que soient la raison et les circonstances de ce geste fatal, ce jeudi, le tribunal Djamel El Dine était plongé dans une panique indescriptible et ceux qui ont assisté à la scène d'horreur du corps s'écrasant sur le sol gisant dans une mare de sang ne sont pas prêts de s'en remettre de sitôt. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce drame ayant poussé la victime à se suicider dans l'enceinte même du tribunal.
Amel Bentolba
AIN-TEMOUCHENT
Les parkings de voitures font défaut
Réputée pour être une wilaya à vocation touristique, en raison de son littoral long de 80 km et de l'existence de la station thermale de Hammam Bou Hadjar, la wilaya d'Aïn- Témouchent est donc l'objet de nombreuses visites des touristes, curistes et transitaires.
La plupart de ces touristes sont véhiculés. Cependant ces derniers éprouvent toutes les peines du monde à trouver un parking pour garer leurs véhicules de nuit. Les quelques parkings implantés à Hammam Bou Hadjar, Beni Saf, El Amria et au chef-lieu de wilaya sont souvent complets surtout durant la période estivale où des milliers de visiteurs viennent dans ces villes pour y passer leur congés. Ces touristes recourent le plus souvent à des particuliers pour stationner la nuit leurs voitures sinon ils doivent les garer dans des parkings installés un peu partout dans des quartiers non sécurisés. Certains habitants se voient même contraints de recourir à la location de garage auprès des particuliers pour garer leurs véhicules en toute sécurité, surtout pendant la nuit. Avec l' augmentation de la population et le parc automobile, il est plus que nécessaire pour les investisseurs et industriels d'investir dans ce créneau porteur en vue de répondre aux besoins des habitants de ces localités et autres touristes qui prennent pour destination les villes de la wilaya d'Aïn-Témouchent.
S. B.
NAÂMA
Tentative de meurtre
La police judicaire relevant de la Sûreté de la wilaya de Naâma a arrêté sur-le-champ, un individu qui a tenté de tuer un jeune homme après l'avoir poignardé à l'arme blanche, à la suite d'une rixe. La victime, gravement atteinte, a été évacuée par les éléments de la Protection civile dans un état critique à l'hôpital où elle lutte pour sa survie. Grâce à la vigilance des policiers, le mis en cause, qui allait se refugier non loin du lieu du drame, a été arrêté et présenté au parquet qui l'a écroué. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'agression. Par ailleurs, deux jeunes hommes, B. M. et H. M., originaires de Mechéria, ont été arrêtés en possession d'une importante quantité de psychotropes de marque Rivotril et Partel ainsi que de plaquettes de kif traité, prêtes à être écoulées. Les deux narcotrafiquants ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République.
B. Henine
MASCARA
Ce manque d'eau qui vous empoisonne l'existence
Jamais au grand jamais la ville de Mascara n'a connu une telle pénurie d'eau en hiver, un problème qui est au centre des discussions des citoyens. Aucun quartier n'a pratiquement été épargné et certains ont eu à souffrir de cela durant une décade, voire plus. Cela nous empoisonne l'existence et nous nous mettons à guetter l'arrivée de l'eau dans les robinets, car ne sachant pas quand elle arrivera. Même ceux qui possèdent des réservoirs ou des bâches à eau sont logés à la même enseigne alors ils sont réduits à faire appel aux citernes de particuliers pour les remplir au prix de 600 à 700 DA, l'équivalent d'une facture de l'ADE. L'ADE explique cette situation par l'attente de l'amélioration de la qualité de l'eau brute pour le pompage. A ce propos, l'on apprend qu'il y a eu dotation d'une nouvelle pompe pour tirer l'eau à partir du barrage de Bou Hanifia. Alors et en attendant l'eau du NAO, on prend son mal en patience.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)