LE SOIR DE L'OUEST

TIARET
Le mouvement associatif aura moins d'argent cette année
C'est une enveloppe en baisse depuis deux années consécutives qui a été consacrée au mouvement associatif au titre de fonds de wilaya 2012, avec un montant de 58.995.360 DA soit une différence de 1.893.770 DA par rapport à l'an dernier.
Qualifié de très maigre, au vu du nombre d'associations d'une part et en raison du non-versement “inexpliqué” de la quote-part de certaines communes dites aisées notamment celles concernées par des recettes dues aux droits de passage du pipe d'autre part, ce pécule a été reparti de manière minutieuse, voire au forceps sur 82 associations sportives et 14 ligues de wilaya avec un total 25.000.000 DA. Au volet activités jeunesse et loisirs, 14 associations ainsi que deux ligues ont bénéficié quant à elles de 6.750.000 DA. Une somme jugée en deça des attentes exprimées par ces dernières, chargées de la mise en œuvre des programmes liés aux grandes manifestations culturelles et de mobilité de jeunes. Le reste de l'enveloppe soit 17.698.608 DA devait être scindé équitablement en deux parties pour l'acquisition d'équipements pédagogiques et sportifs et la réhabilitation de certaines structures en état de délabrement. Cela dit, le président du fonds de wilaya n'a pas été sans souligner la concentration injustifiée des associations et de clubs sportifs au niveau du chef-lieu de wilaya, au détriment des zones déshéritées telles Rosfa, Madna, Sidi Abderrahmane…, où l'activité est quasiment inexistante. Poursuivant ses propos, le même intervenant a donné des instructions fermes pour encourager les associations activant réellement sur le terrain en tenant compte de leur impact positif sur la prise en charge de la frange juvénile sachant que nombreuses sont celles qui n'existent que sur le papier ou n'activant qu'occasionnellement, fera-t-il remarquer. Les clubs opérant dans des disciplines spécifiques telles l'équitation, l'aéronautique, les sports mécaniques ou encore le tir à l'arc pour ne citer que ceux-là, doivent être pris en considération a-t-il tenu à souligner. L'assainissement du fichier du mouvement associatif, la coordination entre l'APC et la DJS pour éviter le double octroi des subventions, ont été les deux autres points soulevés pour la circonstance par le même intervenant. Il convient de préciser dans le même sillage, que les frais d'engagement des équipes sportives évoluant dans le championnat local sont chaque saison pris en charge par la wilaya, ce qui représente une véritable aubaine pour la Ligue de football très souvent confrontée au spectre du forfait.
Mourad Benameur
RELIZANE
Une mise à niveau pour… la nouvelle-ville Adda-Benada
La réalisation d'infrastructures scolaires et d'équipements publics figure parmi les «opérations d'urgence» devant être réalisées dans le cadre de ce plan de mise à niveau d'une agglomération qui connaît une expansion à la vitesse «grand V» mais qui continue de souffrir d'un «important déficit» en la matière.
La nouvelle-ville Ali Adda-Benada, ex-Bermadia, située dans le chef-lieu de Relizane vient de bénéficier d'un «vaste programme de mise à niveau urbaine » devant être lancé «incessamment», a-t-on indiqué à la wilaya. La concrétisation de ce programme, doté notamment d'équipements de services publics, sera opérée en deux tranches dont la première a «déjà été validée par les pouvoirs publics au niveau central», a-t-on souligné dans un communiqué de la wilaya. La deuxième tranche de ce programme sera approuvée par le gouvernement «dans les jours à venir», a-t-on indiqué de même source, faisant part de l'impact de cette action de restructuration ciblant une cité appelée à «abriter plus de 400 000 habitants à l'horizon 2015». La réalisation d'infrastructures scolaires et d'équipements publics figure parmi les «opérations d'urgence» devant être réalisées dans le cadre de ce plan de mise à niveau d'une agglomération qui connaît une expansion à la vitesse «grand V» mais qui continue de souffrir d'un «important déficit» en la matière, a-t-on affirmé à la wilaya. Les besoins de cette nouvelle-ville en équipements socio-éducatifs ont été «cernés» par le bureau d'études qui a élaboré «une étude technique fixant les mesures d'urgence à entreprendre à l'horizon 2015 pour éviter à cette nouvelle agglomération de s'écrouler sous le poids d'une forte densité de population qui commence à être ressentie», a-ton précisé. La nouvelle-ville a besoin d'une cinquantaine d'infrastructures scolaires, d'une dizaine de bibliothèques, d'une trentaine de salles de soins, de 4 polycliniques et d'une dizaine de crèches pour rattraper le retard enregistré au fil des années, a-t-on encore précisé. Au plan des distractions, la ville-nouvelle nécessite une dizaine de maisons de jeunes, une quinzaine de terrains de football et 3 jardins publics, a-t-on également indiqué. Bien qu'inachevée, la nouvelle-ville Adda Benada est considérée comme un véritable «poumon urbain» qui permet à la wilaya de Relizane de «composer » avec l'asphyxie que connaît le centre du chef-lieu de wilaya, a-t-on souligné.
A. Rahmane
Béni Dergoune a soif en plein hiver
Les riverains du village agricole dans la commune de Béni Dergoune, situé à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de Relizane, ne savent plus à quel saint se vouer pour trouver des solutions à leurs problèmes, après avoir frappé à toutes les portes en vain. En effet, ces derniers souffrent de plusieurs maux qui rendent leur vie pénible et «dure» à supporter.
En premier lieu, ces habitants souffrent en ces jours de grande fête d'Aouel Moharem, d'une véritable crise d'eau potable, car ils trouvent de grandes difficultés pour s'approvisionner de ce liquide vital. La cause ' L'eau n'a pas coulé dans les robinets, il y a maintenant presque une dizaine de jours. Par conséquent, les citoyens se trouvent contraints de parcourir des kilomètres à pied à la recherche de ce liquide. De leur côté, les instances concernées n'ont consenti aucun effort afin de mettre fin au calvaire enduré par ces riverains. «Pour m'approvisionner en eau potable, je me trouve parfois obligé de me déplacer jusqu'à Oued Essalam», se lamente Boualem, un habitant dudit village. «Les autorités locales attendent-elles jusqu'à ce que nous sortions sur les routes, comme l'ont bien fait avant,) nos concitoyens de Oued Essalam, afin que nos préoccupations soient prises en charge '», s'interroge notre interlocuteur. De plus, la route qui relie ce village au chef-lieu communal se trouve, selon nos interlocuteurs, dans un état de dégradation très avancée. D'autre part, les citoyens du village agricole revendiquent l'éclairage public qui, d'après eux, fait défaut dans leur village.
A. R.
ORAN
Démantèlement d'un réseau international de trafic de psychotropes
L'interrogatoire des trois mis en cause dans l'affaire de saisie de 3 990 comprimés psychotropes, qui a eu lieu la semaine dernière à Haï El Sabah, a révélé l'existence d'un réseau de trafic international de psychotropes. En effet, l'enquête a montré que les psychotropes saisis, de marque Livotryl, provenaient du Mali et que leur composition est différente par rapport à ceux qui circulent sur le marché local. Suite à des investigations poussées, deux autres complices ont été appréhendés par les gendarmes alors que deux individus, identifiés, demeurent recherchés.
Amel Bentolba
SIDI-BEL-ABBÈS
Deux dealers notoires dans les filets de la police
Suite à des informations parvenues à son niveau, et après plusieurs jours de surveillance, la Sûreté urbaine de Sidi Bel Abbès a neutralisé deux dealers notoires connus des services de police et saisi cinq kilogrammes de kif traité sous forme de plaquettes. Lors de leur surveillance, les policiers ont intercepté au niveau de la maison de l'un des dealers arrêté, une personne à qui ce dernier avait remis un sachet. L'irruption impromptue des policiers a surpris le mis en cause lors de la perquisition de son domicile. Ces derniers ont trouvé 5 kg de kif traité dans une poubelle sur la terrasse de la maison. Après un interrogatoire très serré, celui-ci a donné le nom de son fournisseur qui a été arrêté à son tour. Les deux accusés ont été écroués.