Le Soir de l'Ouest

RelizaneDes jeunes en quête de divertissementsLes jeunes du chef-lieu de la ville de Relizane endurent le calvaire depuis les années 1990, par manque de divertissements, où ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer.En plus de cela, le chef-lieu de la ville de Relizane abrite deux salles de cinéma, mais ces deux dernières demeurent toujours fermées. La première salle Dounyazad appartient à l'Etat ; réhabilitée par les élus locaux dernièrement, elle demeure toujours fermée, sauf pour les festivités de la wilaya. Pour ce qui est de la salle Casino, à 200 mètres de la première, située au centre-ville, elle est dans un état délabré et est abandonnée à son sort. Cette dernière a été un point de refuge durant les années 1980, pour les jeunes du chef-lieu en quête de divertissements et de loisirs.Sollicités par les jeunes du chef-lieu de la ville de Relizane, lors de la semaine d'information sur les festivités du théâtre de l'enfant, organisée récemment par l'association du théâtre amateurs, nous nous sommes rapprochés de son propriétaire qui reconnaît l'état dégradé de la salle et affirme qu'elle nécessite un budget spécial pour son entretien. Reconnaissant l'importance qu'elle pourrait jouer dans la promotion de la culture, notre interlocuteur déclare avoir élaboré plusieurs fois des fiches techniques pour son réaménagement.Les services de la wilaya ont été sollicités, mais aucune suite n'a été donnée. Selon lui, toutes les demandes formulées n'ont pas eu d'écho favorable, sous prétexte que l'activité culturelle dépend de la Direction de la culture à qui elle doit être cédée.Le maire de la ville de Relizane, quant à lui, souhaite aussi son réaménagement «du moment qu'il y a une masse juvénile qui travaille bec et ongles pour la promotion de la culture».A. RahmaneSECTEUR DES PTIC DE NAÂMALe MSAN en progressionLe secteur de la poste et des technologies de l'information et de la communication dans la wilaya de Naâma (PTIC) connaît ces derniers temps de grandes améliorations, des progressions et des rénovations dans le domaine de la technologie, notamment le lancement dernièrement du MSAN (sytème de nœud d'accès multiservices ou le Multiservice Access Node), une nouvelle technologie de communications conçue pour l'amélioration en haut débit de l'internet, de la téléphonie et de la télévision.L'on apprend auprès de la Direction des PTIC, qu'après l'opération achevée l'an dernier portant sur la rénovation du réseau de téléphonie numérique et la pose de la fibre optique, trois communes ont bénéficié dernièrement de 5 250 équipements (MSAN), ce qui a permis le raccordement au profit de 2 038 clients (1 736 à Naâma, 224 à Mécheria et 78 à Aïn-Séfra).Cette opération de grande envergure qui a permis d'introduire rapidement l'internet au profit des abonnés et réserver largement des espaces pour les internautes dans les foyers et les cybercafés, peut atteindre les 8 MG (mégabytes) pour la simple clientèle et de 20 à 50 MG pour les institutions d'Etat et les entreprises ; comme elle pourrait offrir d'autres meilleures prestations de service à l'exemple de la TNT (TV numérique terrestre) ou encore la vidéoconférence, a-t-on encore indiqué.Notons, par ailleurs, que le secteur des PTIC de la wilaya de Naâma connaît une amplification à grande vitesse : il dispose de plus d'une vingtaine de recettes, une quarantaine de bureaux de poste, des stations de communications, des stations de la téléphonie mobile (Mobilis, Djezzy et Nedjma) ; des centres d'amplification hertziens ; des centraux téléphoniques CCLT modernes ; des distributeurs automatiques (GAB Guichet automatique de billetterie), ainsi qu'un centre d'accueil des œuvres sociales des PTT.Il faut dire que la technologie avance à pas de géant et l'Algérie qui fait face aujourd'hui au marché mondial doit – passage oblige – «naviguer» dans les hautes technologies nouvelles et mondiales.B. HenineMascaraUn enfant abusé par son entraîneur de footballAu courant de la semaine écoulée, un jeune garçon de onze ans a été victime d'un acte odieux commis par un individu qui n'est autre que son entraîneur de football.Constatant que son fils était en état de choc, la maman dépose une plainte . L'auteur présumé aurait, selon toute vraisemblance, promis un équipement sportif au gamin et n'hésite pas à l'emmener vers Bouhanifia où il commettra l'irréparable.Selon les premiers constats de l'enquête de police, il aurait répondu avoir emmené l'enfant à la station thermale de Bouhanifia mais niera avoir abusé de lui. La ville de Mascara était sous le choc, c'est alors que les langues commencent à se délier.L'homme interpellé, la cinquantaine passée, avait précédemment été entraîneur dans une équipe de football de Mascara. Une source proche de cette équipe nous a déclaré qu'il aurait été déjà soupçonné d'avoir commis des actes similaires sur d'autres enfants et les parents l'auraient fait savoir au niveau de cette formation, mais sans suite. L'on mettra fin à ses activités.'et voilà qu'il prend en charge, nous dit-on, des enfants au sein d'une association, apparemment nous sommes en présence d'un récidiviste.En attendant les conclusions de l'enquête, l'on est en droit de s'interroger comment on peut confier des enfants à cet énergumène au demeurant connu sur la place publique. Le ou les responsables de cette association réalisent-ils la gravité de la chose 'Dans tout cela, les citoyens sous le choc ne trouvent pas les mots pour qualifier cette ignominie car l'enfant restera marqué pour la vie.