Procès de l'affaire des faux bacs à OranDes peines de prison de 10, 3 et 2 ans ferme requisesHier, a débuté le procès de l'affaire dite des faux bacs au tribunal correctionnel près la cité Jamel à Oran. Les auditions des 89 inculpés, sur un total de 122, se sont succédé. A la barre les étudiants et parfois leurs parents, ayant obtenu de fausses attestations de bac et de faux relevés de notes pour s'inscrire à l'université avec des contreparties «en cadeaux», devaient tous s'expliquer devant le juge.Inculpés de faux et usage de faux, et alors que l'on parlait tout au début de l'affaire d'un large réseau, hier seuls quatre principaux organisateurs de cette fraude étaient concernés. Il s'agit d'un gardien d'un CEM, celui-là même qui était jusque-là en fuite en Espagne et qui a été livré récemment par Interpol.Un autre que l'on décrit dans cette affaire comme étant le rabatteur de «clients» potentiels à ce trafic, un agent de l'académie et un ancien inspecteur d'académie, également élus dans une commune, ainsi que deux autres inculpés agents d'administration.Tous les accusés (des étudiants), ont affirmé avoir certes échoué au bac mais qu'ils auraient «introduit des recours». Ce à quoi la présidente de l'audience fera remarquer que tout le monde sait que s'agissant d'un échec au bac il n'y a pas de recours.Toutefois, presque tous se sont accordés à désigner le gardien du CEM comme étant celui qui les aidait pour «ces fameux recours». Les auditions se sont poursuivies et relayées par le réquisitoire. Ainsi pour le principal inculpé, le gardien de cem, le procureur a requis 10 ans fermes avec aussitèt mandat de dépèt au verdict.Concernant les étudiants présents, il demandera 2 ans fermes.'quant aux étudiants en fuite, 3 ans fermes. Pour les autres travailleurs de l'administration, il a requis une peine de 3 ans fermes. Le verdict devrait être connu prochainement.Amel BentolbaSaison estivale à MostaganemUn bon pactole pour rénover les plagesEn prévision de la saison estivale 2014, quelque 11,5 millions de dinars ont été enrèlés pour la réhabilitation de cinq plages sur la cète mostaganémoise, a indiqué la directrice du tourisme et de l'artisanat de la wilaya.Intervenant lors de la session ordinaire de l'APW, la membre de l'exécutif de la wilaya a précisé que cette opération touchera les plages de Sidi-Mansour, relevant de la commune de Fornaka, qui ne dispose toujours pas de réseau d'alimentation en eau potable et qui demeure toujours approvisionnée par citerne, celles du Rocher et de Clovis, dans la commune de Benabdelmalek-Ramdane, de Sidi El Mejdoub et Sidi Lakhdar.D'ici l'ouverture de la saison estivale au début du mois de juin prochain, le programme consistera en l'ouverture ou l'aménagement de voies d'accès aux plages dont les chemins sont dégradés, la réhabilitation des parkings dont certains sont également en mauvais état, la réalisation de douches dans les sites non dotés, la remise en état de l'éclairage public, et la construction en dur des postes de garde en structures légères pour la Protection civile et la Gendarmerie nationale. D'ores et déjà , les travaux ont été entamés dans deux plages concernées.Dans le même cadre, des dispositions annoncées, le «toilettage» des plages sera à la charge de la Direction de l'action sociale (DAS) de la wilaya qui réservera une enveloppe de l'ordre de 2,3 millions de dinars, destinés à l'ouverture de 28 chantiers, à la faveur du dispositif «Blanche Algérie» qui permettra la création de 192 emplois saisonniers durant les quatre mois de la saison estivale. Les mêmes services prévoient la prise en charge de deux camps d'été au profit de 400 enfants issus des régions du Sud pour des sessions de 15 jours. Au titre de la saison estivale 2013, avec un effectif de quelque 7,4 millions d'estivants ayant séjourné, la wilaya de Mostaganem a enregistré un sensible déclin quant à la fréquentation de ses plages ouvertes à la baignade.Un déclin qui s'explique par la coïncidence avec le mois de Ramadhan durant lequel la quasi-totalité de la population de l'arrière-pays s'abstient de faire le déplacement vers la mer.A. B.MostaganemLa directrice de l'hèpital Ernesto-Che-Guevara relevée de ses fonctionsLa directrice de l'hèpital de la ville de Mostaganem, Mme Ouaddah Yagoubia a été relevée de ses fonctions a-t-on appris, hier lundi, de source hospitalière sûre. Elle sera remplacée par M. Mohamed Taleb, qui assurait le poste de directeur des ressources humaines du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Sidi Bel-Abbès.A l'origine de cette décision de limogeage de la gestionnaire de l'établissement hospitalier, il lui serait reproché des insuffisances administratives et techniques, notamment quant à la tenue et la gestion de la pharmacie de l'hèpital, insuffisances notées par le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, lors de sa récente visite effectuée à Mostaganem.Des carences mentionnées à titre de réserves, malheureusement non encore levées, malgré le délai suffisant accordé pour leur exécution.Au retour des inspecteurs spécialement dépêchés par le ministère de tutelle, l'état des lieux constaté aurait été retrouvé tel qu'il existait auparavant.Selon la même source, le nouveau directeur devrait être installé hier lundi par le DSP.A. B.Aïn-TémouchentSur les traces de Sidi-BoumedièneLa zaouia El Bouazzawia de Sidi-Ben-Adda, distante de 3 km au nord de Aïn-Témouchent, encadrera la visite culturelle et spirituelle en Turquie du 23 au 30 mars 2014 dans le cadre de recherches et études sur le soufisme qu'effectuera une délégation.Des rencontres culturelles et scientifiques sont au menu pour étudier les traces de Sidi-Boumediène dans le monde, a annoncé dimanche le doyen culturel de cette zaouïa Dr Sari Ali Hikmet. Selon notre source, la délégation est composée de certains chouyoukh de zaouia, le président national de la fondation Emir Abdelkader, Dr Chamyl Boutaleb, la présidente de l'association El Assala et autres personnalités universitaires.Au sujet du programme, la délégation se rendra à la fondation des derviches tourneurs pour une rencontre avec son leader Jallal-Eddine Er-Roumi, disciple de l'érudit soufi Sidi Boumediène de Tlemcen.Un débat sera ouvert sur les traces et patrimoine soufi légué sur cette terre de la Turquie. Ensuite, tous les sites culturels et spirituels seront visités.Notre interlocuteur a indiqué qu'un projet de jumelage entre les villes de Konia (Turquie) et Tlemcen (Algérie) est en germination.Pour sa part, M. Gharbi Mohamed, cheikh zaouia El Bouazzawia a ajouté qu'une visite similaire inscrite dans le cadre du tourisme culturel etspirituel sera effectuée ultérieurement par leurs homologues turcs à Tlemcen pour finaliser le projet qui vise à découvrirl'effet spirituel de Sidi-Boumediène, lancer des champs d'études en anthropologie culturelle et renforcer les liens entre les deux peuples qui se départagent une partie de l'histoire.
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Posté Le : 25/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S B
Source : www.lesoirdalgerie.com