Algérie

Le Soir de l'Ouest


Le Soir de l'Ouest
L'Etat débloque des montants considérables pour l'amélioration du cadre de vie du citoyen mais beaucoup de choses restent à faire.Dans ce contexte, de gros moyens financiers sont dégagés depuis des années pour le développement économique, social et culturel, dont la réhabilitation urbaine. Et c'est au chef-lieu que s'apprécie l'effort entrepris.Ainsi, au vu des récentes réactions citoyennes et associatives, le cadre de vie demeure peu reluisant : l'hygiène fait encore défaut, l'éclairage public, vrai casse-tête, continue de faire des désagréments. Là , une virée nocturne dans les populeux quartiers renseigne les lanternes. Inutile d'évoquer la voirie de la rue des Castors, ou le quartier populaire Satal et autres importantes artères, telle celle traversant Hai Chémerik. Mais de là , à voir l'homogénéité, l'esthétique prendre un sérieux coup... à travers des décharges publiques, remblais, détritus à perte de vue.Toutes ces mesures urbanistiques, d'ordre, de salubrité demandent à être accompagnées... Y compris quand on installe un ou des panneaux de signalisation, l'on se doit de relire ce qui est mentionné, nous font remarquer de vieux retraités au niveau de la Placette, à travers les nouvelles plaques vertes de la route. Indépendamment de ces criantes erreurs, des personnalités connues et qui observent bien ce qui est entrepris sur les lieux, considèrent cela comme du «surplace».Des actions certes, mais dans un environnement caractérisé par la promiscuité, la voirie défectueuse d'une mairie peu performante, où l'utilisation pragmatique des cadres administratifs demeure l'une des tares décriées. Par ailleurs, des comités de quartier lancent un appel au premier responsable de la wilaya pour l'inscription de leur quartier pour la réhabilitation de ces quartiers qui sont vraiment dans le besoin, pour une nette amélioration du cadre de vie.A. RahmaneChlef12 victimes du crash de l'Hercule C130 inhuméesUn avion militaire, en provenance de Constantine, transportant 8 cercueils, s'est posé sur le tarmac de l'aéroport Abou Bakr Belkaïd de Chlef.lls ont été accueillis par les autorités militaires et civiles, à leur tête le wali, Abou Baker el Seddik Boucetta, et les familles de ces djounoud. La Protection civile s'est chargée de les acheminer vers leurs communes respectives.Recueillement, tristesse et communion dans la douleur ont prévalu lors de leur enterrement. Quatre autres familles attendent leurs enfants victimes du devoir pour les accompagner à leur dernière demeure, il s'agit de Marmit Ahmed (21 ans, Boukadir), Makhlouf Khaled (21 ans Sobha), Allili Mohamed (19 ans Sobha), Fahmi Bouaricha (19 ans, Ouled Ben Abdelkader).Les dépouilles appartiennent à Ghazli Mohamed (21 ans, Dahra), Dorbane Miloud (20 ans, Dahra), Tlemsini Aïssa (20 ans, Dahra), Tabib Khaled (21 ans Taoughrit), Makrifi Hakim (21 ans Benairia), Loukasti Slimane (19 ans, Aïn Merane), Attabi Mohamed (20 ans, Karimia) Hamadi Djillali (20 ans, Abou al Hassan).Le caporal-chef Nimer Djelloul, unique survivant, habite la commune de Taoughrit, dans la wilaya de Chlef.Medjdoub AliSalon National du livre à OranPlus de 5 000 titres disponiblesLe coup d'envoi du Salon national du livre d'Oran a eu lieu jeudi dernier, au Palais des expositions de Mdina Jdida.Cette manifestation culturelle en est déjà à sa douzième édition dans la capitale de l'ouest algérien, et draine chaque année, une foule appréciable de lecteurs.Organisée par le syndicat national des éditeurs du livre, cette douzième édition sera ouverte jusqu'au 22 février prochain. Une belle occasion pour les Oranais férus de lecture d'aller «s'approvisionner» en livres.Cette année, plus de 5 000 titres sont disponibles dans ce Salon, répartis entre les stands de quelque 130 maisons d'édition, venues de toute l'Algérie, pour prendre part à ce rendez-vous annuel du livre. Toutefois, quand on visite le Salon, à travers les différents stands, on est surpris par l'inégalité dans la répartition des livres : ceux qui ont trait à la religion sont majoritaires, ne laissant qu'un petit espace pour les autres livres (littérature, poésie, ou autres).Par ailleurs, fait surprenant, le coup d'envoi du Salon a été inauguré par le ministre des Affaires religieuses, en compagnie du wali d'Oran ! Mais que l'on se rassure : il n'était pas prévu que ce soit M.Ghoulamallah qui inaugure le Salon. «Comme il était en visite d'inspection à Oran, et que c'est un homme qui aime les livres, alors il est passé nous rendre visite au Salon, et c'était là une occasion que ce dernier soit inauguré par lui», nous expliqueront les organisateurs.Ces derniers nous assureront qu'ils s'attèlent à l'organisation, le début du mois de mars prochain, d'un autre Salon du livre, qui aura lieu cette fois-ci dans la wilaya de Biskra.Amel BentolbaMOSTAGANEM :Agression du maire de Kheireddine13 prévenus condamnés à 6 mois de prison fermeTout le monde était unanime pour condamner cet acte profondément odieux après l'agression du maire de Kheireddine dans l'exercice de ses fonctions, lors d'une visite de travail au douar Ben-Si-Ahmed.Les présidents des APC des 32 communes de la wilaya étaient tous présents à la salle d'audience du tribunal d'Aïn Tédelès jeudi dernier, le jour du procès, pour apporter un peu de soutien mais aussi une solidarité à leur collègue.Une semaine après les faits et cités en comparution immédiate au tribunal correctionnel, 13 individus, âgés de 25 à 32 ans, parmi les 16 prévenus arrêtés au lendemain de l'agression du maire, ont été reconnus coupables de leur acte, et ont été condamnés à la peine de six mois de prison ferme tandis que le reste a été innocenté et acquité.Les présumés mis en cause, habitants du douar Ben-Si-Ahmed, avaient accueilli à coups de gourdin et de barre de fer le maire de leur commune, venu en compagnie de ses collaborateurs s'enquérir de la situation de leur douar au lendemain des dernières intempéries.Mais, il a été sérieusement battu au point qu'il a été transporté en piteux état aux urgences médicochirurgicales, où il avait reçu des soins à la suite desquels une incapacité de travail de 10 jours lui fut prescrite.Dépêchés de toute urgence sur les lieux, les gendarmes se sont mis à récupérer les armes blanches, des gourdins et des barres de fer, et à interpeller un à un les assaillants.12 présumés agresseurs ont été arrêtés sur place, alors que les 4 autres incriminés ont pris la poudre d'escampette mais ils ont été appréhendés à leur tour pour rejoindre les autres assaillants dans les geèles du centre de détention.A. B.TLEMCENEncore des logements à l'abandon à Aïn FezzaAprès les 240 logements achevés depuis 30 ans et non distribués, dans la commune de Terny, le même sort est réservé aux 20 logements dans la commune de Aïn Fezza et cette fois-ci dans la daïra de Mansourah.C'est lors de la visite de travail effectuée par le wali que le responsable de l'OPGI a soulevé ce problème, ce qui a fortement déplu au chef de daïra qui ne voulait visiblement pas entendre parler de ces logements en présence du chef de l'exécutif.Ces logement achevés et réceptionnés depuis une décennie auraient pu régler le problème d'une vingtaine de familles. Si le cas des logements de Terny a été résolu par une décision du wali sur le terrain, il reste à travers l'ensemble de la wilaya des centaines de logements qui sont achevés et donc disponibles mais fermés, alors que la demande de logements se fait de plus en plus en pressente.D'ailleurs, lors de ses rencontres avec les représentants de la population, ce problème a été soulevé par les citoyens.M. ZenasniLes citoyens de Chetouane réclament plus de sécuritéCette commune située au nord du chef-lieu de la wilaya, en zone semi-industrielle, n'a pas connu un véritable essor économique, après la fermeture des deux complexes industriels ENTC et Soitex, qui tournent au ralenti avec un effectif réduit, le rêve industriel s'est évaporé et la zone est aujourd'hui livrée à elle-même en attendant un éventuel sursaut du secteur privé.Cette commune était destinée à un bel avenir au début des années 1970, notamment avec un grand pèle universitaire et deux complexes qui employaient plus de 6 000 personnes.En 2014, la commune de Chetouane n'est pas en mesure de répondre aux besoins de la population qui a doublé. Et malheureusement le phénomène de la construction illicite a encouragé un exode : la naissance de véritables ghettos, ce qui a enfanté un véritable climat d'insécurité, d'agression et de vol.Le wali de Tlemcen a rassuré les citoyens : des renforts seront affectés à ces zones pour assurer la quiétude des citoyens.M. Z.Tlemçani arrêté à Hassi-MamÈcheLa fin d'un puissant baron de la drogueL'aventure de Tlemçani est stoppée du moins pour l'instant, les services de sécurité de la Sûreté de daïra de Hassi-Mamèche ont mis fin à la cavale de l'un des gros plus gros bonnets qui inondait de la drogue toute la région de l'Ouest. Ces derniers temps, il a trouvé refuge dans cette paisible localité, lieu de son arrestation et il n'a pas eu le temps de résister ou de fuir cette fois à ces poursuivants.Originaire de Tlemcen, âgé de 65 ans, ce narcotrafiquant était activement recherché à travers tout le territoire national par la justice et il aurait évité toutes les tentatives des services de sécurité pour son arrestation.Présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem ce jeudi 13 février, il a été placé sous mandat de dépèt.A. B.Une femme de 29 ans attaque une bijouterieUne femme a tenté jeudi dernier, de voler une bijouterie en plein centre-ville de la daïra de Sidi-Ali.A la rue de la Palestine à Sidi-Ali en plein jour, il était environ 12 heures qu'une femme âgée de 29 ans pénétra dans une bijouterie et demanda à voir quelques bijoux choisis sur le comptoir vitré de la boutique. Ayant fait son choix sur les orfèvreries d'une valeur de 38 millions de centimes et profitant d'un moment d'inattention du vendeur, la femme s'empara des bijoux et prit la fuite laissant derrière elle un sac à main avec de fausses coupures, fabriquées avec du papier journal. Fort heureusement, le propriétaire de la bijouterie ayant remarqué le larcin a vite fait d'attirer l'attention des passants et des policiers qui sont parvenus à arrêter la mise en cause à quelques mètres du lieu du vol.'le reste n'a été que simple formalité puisque l'on a retrouvé en sa possession le butin volé.Présentée le même jour devant le procureur de la République, la voleuse a été écrouée.A. B.Installation d'un nouveau chef de Sûreté de wilayaA la faveur du dernier mouvement effectué dans le corps de la police nationale, le nouveau chef de Sûreté de wilaya de Mostaganem, Boussouf Abdessalem, a été officiellement installé dans la matinée de jeudi dernier dans ses nouvelles fonctions par l'inspecteur régional ouest de la DGSN au cours d'une cérémonie marquée par l'absence de M. le wali retenu par la visite du ministre de la Santé dans la wilaya de Mostaganem.Le nouveau commissaire principal qui a occupé précédemment les mêmes fonctions dans la wilaya de Tindouf a succédé donc à M. Makhlouf Salah, muté dans la même wilaya.


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