Algérie

Le Soir de l'Ouest



Le Soir de l'Ouest
Les fortes précipitations, accompagnées de vent violent, qui se sont abattues cette semaine à Oran ont, encore une fois, provoqué d'énormes perturbations dans la circulation et des montées d'eaux de pluie dans certains quartiers. Mais ceux qui ont souffert et souffrent le plus de cette situation hivernale, ce sont les centaines de familles vivant dans des immeubles et des habitations à moitié délabrés et qui risquent de s'effondrer à tout moment, sous les effets des infiltrations d'eau.Déjà dans la semaine, plusieurs familles ont tout simplement choisi de sortir dans la rue, en plein centre-ville, pour attirer l'attention des autorités sur le danger qui les guette, suite à l'effondrement partiel de leur immeuble. Ces familles, et bien d'autres, ont choisi, contraintes et forcées, de quitter les lieux.Dans les quartiers comme Sid-El-Houari, le boulevard Maâta, Gambetta, des familles frèlent la mort avec des rampes d'escalier à moitié effondrées, des plafonds tombant par morceaux, des affaissements sur les terrasses. Hamid, qui aujourd'hui vit chez ses parents avec sa femme et ses trois enfants, nous explique qu'il a préféré partir de chez lui. «La nuit, des craquements dans le plafond étaient perceptibles, je n'ai pas dormi cette nuit-là ?!» dit-il, avec une réelle angoisse.Chaque hiver relance avec acuité les mêmes interrogations sur le manque de logements sociaux, la gestion du vieux bâti et les fameuses opérations de réhabilitation. Même si ce vendredi les pluies orageuses ont laissé place à un soleil radieux, les risques sont démultipliés car le gonflement des murs, chargés d'eau par infiltrations, provoque souvent après coup des effondrements imparables et des dégâts aux fondations des vieux immeubles.Faà ?çal M.Intempéries à MostaganemLa population manifeste son ras-le-bolLes habitants des quartiers de Plateau-Marine et Kaddous El'maddah se sont réveillés dans la nuit du mercredi les pieds dans l'eau. Au centre-ville, une partie de la dalle recouvrant l'oued Aïn Sefra a rompu sous le poids des eaux fluviales.Ce sont des routes boueuses jonchées de nids-de-poule et de détritus que nous avons empruntées ce jeudi pour rejoindre les quartiers de Plateau-Marine et Kaddous El'meddah. Des habitants apeurés par les fortes averses de la veille craignaient que les plafonds leur tombent sur la tête et évacuaient les eaux de leur domicile et les objets de valeur ont été mis à l'abri. Au lendemain de la forte pluie qui s'est abattue sur la ville et au regard des dégâts, les populations de ces deux quartiers sont sorties dans la rue et ont manifesté leur ras-le-bol, ils étaient dépassés par les évènements. Ils ont même bloqué les routes avec des pierres, des pneus et tout autre objet hétéroclite. Il aura fallu l'intervention des sages et des responsables des comités de quartier pour calmer les manifestants mais avec les fortes pluies qui s'annoncent, les habitants surexcités redoutent le pire.Voilà un cas parmi tant d'autres qui remet l'épineux problème du recasement de ces populations dans des logements décents.A.'b.DCP DE AIn-Témouchent110 décisions de fermeture de locaux en 2013Dans le cadre de la lutte contre le commerce illicite, les infractions relatives à l'hygiène et la qualité et les prix des produits, les différentes brigades des Services de la direction de la concurrence et des prix (DCP) de la wilaya de Aïn-Témouchent, ont effectué tout au long de l'année 2013 quelque 9?762 interventions à travers le territoire de la wilaya.Les interventions ont été sanctionnées par l'établissement de 1?549 procès-verbaux menant à des poursuites judiciaires pour des motifs, entre autres, de défaut d'affichage des prix, de registre de commerce, de facturation et pratiques commerciales illicites et frauduleuses.Ces interventions ont permis aux agents de la DCP de procéder à la fermeture administrative de 110 locaux commerciaux pour diverses infractions, telles que le défaut d'hygiène, la vente de produits impropres à la consommation et tricherie sur la qualité. Pour ce qui est du volet de contrèle de qualité et de la répression des fraudes, les services en charge ont effectué 4?619 interventions sur tout le territoire des 28 communes de la wilaya pour 826 P-V, relatifs à des infractions à la législation, tandis que des poursuites judiciaires ont été engagées contre tous les contrevenants. Il est utile de noter que les décisions de fermeture des 110 locaux commerciaux sont réparties en 61 pour pratique illicite du commerce et 49 autres, en matière de contrèle de qualité et de la répression de la fraude.S. B.NaâmaUn budget complémentaire de près de 25 milliards de dinarsUn budget supplémentaire d'une enveloppe de quelque 24,7 milliards de'dinars, destiné pour booster plusieurs opérations dans certaines structures dans différents secteurs de la wilaya de Naâma, a été alloué pour de nouveaux projets de developpement multisectoriel de cette région agro-pastorale et touristique, notamment dans les secteurs de la santé, l'éducation, la culture, la jeunesse et sports, l'agriculture, l'habitat, et dans d'autres domaines... Cette rallonge budgétaire complémentaire qui vient à point nommé, est destinée au financement de deux polycliniques, de quatre écoles primaires, d'un centre culturel, ainsi qu'une dizaine de stades de proximité à travers les communes, mais aussi le renforcement des réseaux électriques, la protection des cités des crues, ainsi que la réhabilitation et l'entretien des routes et des pistes d'accès rurales, de même que la réalisation des puits pour la transhumance en faveur des nomades. Ceci s'ajoute, indique-t-on, aux différents programmes du PCD ; petits projets éjectés aux communes.B. HenineSIDI-BEL-ABBÈSSoutenance de doctorat par visioconférenceUne étudiante en biologie a, à la fin de la semaine dernière, animé sa soutenance de thèse de doctorat par visioconférence au niveau du rectorat de l'Université Djilali-Liabès de Sidi Bel-Abbès, une soutenance première du genre à Sidi Bel-Abbès sous le thème «les études de la prévalence des aneuploïdes moléculaires dans les avortements spontanés». Cette soutenance par visioconférence qui est la première du genre non seulement à Sidi Bel-Abbès, elle l'est même à l'échelle nationale entre l'Université d'Auvergne (France) et l'Université Djilali-Liabès de Sidi Bel-Abbès (Algérie) a été encadrée par des professeurs français et des professeurs de l'université par visioconférence. Cette technique initiée permettra aux étudiants en magister et doctorat une mise à niveau pour leur adaptation à la technologie de pointe qui facilite les échanges entre les pays afin de renforcer les recherches scientifiques et la collaboration des encadreurs à distance à moindre frais. Cette nouvelle technique qui a concerné pour cette fois-ci, la faculté de biologie et de l'environnement s'étendra à d'autres facultés de l'Université Djilali-Liabès dans un futur proche vu que cette dernière a déjà signé plusieurs conventions avec des universités étrangères dans ce sens.A.'m.ChlefChangement de recteur à l'universitéM. Bendoukha, qui exerçait la fonction de vice-recteur à l'université de Mostaganem vient d'être nommé en remplacement de M. Bensedik Mustapha. Il va s'atteler à régler les problèmes, d'ordre pédagogique, pour mettre fin à la grogne estudiantine de l'université Hassiba Ben Bouali. Le nouveau recteur, dès son installation, s'est entretenu avec les étudiants pour connaître leurs revendications. les principales d'entre elles sont une augmentation du nombre de places au master et la modification de l'intitulé des diplèmes de sport pour qu'ils soient en conformité avec ceux exigés par la Fonction publique, en vue d'un recrutement.




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