Algérie

Le Soir de l'Ouest



Oran
Les beaux restes de l'informel
Ramadhan 2013 devait voir se concrétiser les promesses des autorités nationales faites sur la question des prix et surtout de l'éradication de l'informel.
Beaucoup gardent en mémoire à Oran, la déclaration du ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia qui avait annoncé en 2012 de l'hémicycle de la wilaya «l'éradication de l'informel pour le Ramadhan 2013», déclaration relayée par le wali depuis et à chaque occasion.
Alors que la moitié du mois sacré est quasi entamée, qu'en est-il réellement de cette persistance de pratiques commerciales qui se développent et se régénèrent sur les trottoirs, le long des boulevards, au cœur de quartiers populaires ' Il faut bien le reconnaître, sauf à de rares exceptions comme le centre-ville, les carrefours importants de certains secteurs urbains, l'informel est bien là et plus que de raison.
Pour cela, il faut se rendre dans des endroits peu prisés des autorités locales et qui ne servent pas de vitrine à la ville d'Oran. Ainsi, à Es Sedikkia, aux HLM, aux abords de la rue de la bastille, ou sur les axes menant à Sidi Chahmi, à Douar Belgaïd, les étals de l'informel font des lignes continues. La palme revient aux marchands de fruits et légumes mais pas seulement.
Cet informel touche tous les produits de consommation recherchés par les familles durant le Ramadhan. Dès lors, se cètoient le vendeur de persil et coriandre, le marchand de sardines, avec celui de chamia ou de pain. A Gambetta, par exemple, des produits dits frais sont exposés et proposés à la vente dans des cartons cuisant sur le sol, on y trouve les traditionnels ustensiles de cuisine, l'attirail pour préparer des gâteaux de l'Aïd.
Aux HLM et à chaque bout de la rue de la Bastille, ce sont des produits de confection maison : le pain traditionnel, la chorba. Certains plus futés ont trouvé la parade pour échapper aux descentes des gendarmes et de police qui confisquent les cageots de légumes. Ils utilisent des camionnettes ou des véhicules break pour y revendre leurs marchandises..
Mais par-delà cette persistance de la présence de l'informel, ce qui interpelle c'est de savoir où sont passés les 25 marchés de proximité qui devaient être réalisés dans la wilaya, moyennant quelque 700 millions de dinars ainsi que les locaux commerciaux des programmes passés et leurs bénéficiaires.
Mais surtout cette lutte contre l'activité commerciale informelles peut-elle se décliner seulement par la réalisation de quelques marchés et de locaux, le secteur tertiaire, celui des services peuvent-ils à eux seuls résoudre cette question hautement économique, et autrement que par des opérations coup-de-poings.
Fayçal M.
Aïn-Témouchent
600 glucomètres distribués aux diabétiques
Une belle initiative est prise par l'association des diabétiques de la wilaya de Aïn-Témouchent en ce début du mois de Ramadhan consistant en la distribution de plus de 600 glucomètres aux malades diabétiques de la wilaya.
Cette opération qui est organisée avec le concours de la Direction des affaires sociales et certains laboratoires médicaux a pour but de soulager les malades diabétiques en ce mois de jeûne, et en même temps recenser d'autres malades à travers le territoire de la wilaya. Ainsi, des cellules de proximité composées entre autres de médecins et de psychologues sillonnent les communes de la wilaya réparties en quatre zones. Elles font du porte-à -porte pour remettre directement le glucomètre avec ses accessoires (seringues et bandelettes) au malade sans aucune contrepartie.
Selon la présidente, Mme Mekkaoui Souad : «Le slogan de cette opération, première en son genre est un glucomètre pour chaque malade diabétique.
En deuxième étape, nous offrons des glucomètres pour les centres de soin dans les zones éloignées et éparses. Notre objectif est d'offrir 1 000 glucomètres.» Parmi les avantages de cette opération, amoindrir la souffrance des malades diabétiques et leur éviter des déplacements pour mesurer le taux de glycémie, inventorier les vrais malades et actualiser le fichier, et enfin établir une fiche pour assurer une prise en charge totale et la couverture sanitaire.
S. B.
Relizane
Une jeune fille tente de se suicider à l'aide de son foulard à Bendaoued
Une jeune fille de 18 ans, répondant aux initiales de B. Y., originaire de la localité de Bendaoued, à cinq kilomètres du chef-lieu de Relizane, a tenté, hier vers 20 heures 50, juste après la rupture du jeûne, de se suicider.
Les villageois qui étaient près du lieu du drame se sont dépêchés pour la convaincre d'arrêter son acte avant l'arrivée de la brigade de la Gendarmerie nationale et les éléments de la Protection civile. Après avoir été convaincue par les éléments de la Gendarmerie nationale, elle fut évacuée vers l'établissement hospitalier public de proximité de la ville de Relizane.
La nouvelle s'est répandue telle une traînée de poudre et s'est vite propagée dans les localités avoisinantes.
Par ailleurs, une enquête a été aussitèt ouverte par les éléments de la brigade de Gendarmerie nationale pour déterminer avec exactitude les causes et circonstances exactes de cette tentative de suicide qui a failli endeuiller toute une famille.
A. Rahmane
MOSTAGANEM :
Un enlèvement et un assassinat de trop
Après Haroun, Ibrahim, Sanaa et Chaïma, Nadia 2 ans enlevée retrouvée morte
Nouveau drame touchant des enfants en Algérie. Belmokhtar Nadia, c'est le nom de la fillette de deux ans dont le corps sans vie a été découvert hier vendredi 26 juillet devant le patio de son domicile.
A notre arrivée vers 11 heures sur les lieux, la police alertée plus tèt avait déjà cerné le secteur de Kaddous El Meddah, dans le quartier populaire de Tigdit à Mostaganem.
Selon des témoignages recueillis auprès des proches de la petite Nadia, tout serait parti le jeudi 25 juillet vers 13 h 30 mn, la fillette serait sortie vers la petite ruelle sans issue pour jouer mais passé l'après-midi, sa maman s'inquiète et ne voyant pas sa fille, elle s'adresse aux voisins, aux commerçants pour savoir où elle se trouvait. On cherche partout et son père Abdelkader âgé de 32 ans sans profession, signale même à la police et à la radio Dahra sa disparition pour entamer le plus vite les recherches.
Les alentours de sa maison et du parc d'El Arsa ont été passés au peigne fin jusqu'à l'aube. Le matin du vendredi vers 8h30 mn, le corps frêle sans vie a été déposé devant la porte de la maison. Nadia est égorgée avec un objet contondant et son dos portait plusieurs blessures tandis que son visage était tout bleu, nous dira son oncle qui ne trouvait pas de mots pour relater la façon effroyable dont a été tuée sa nièce.
Hier, toute la population était en émoi après ce crime abject. Le corps de la victime a été transporté vers la morgue de l'hèpital de la ville pour subir une autopsie qui déterminera les causes de cet acte barbare et inhumain. Cette affaire vient rappeler le kidnapping puis l'assassinat des enfants Haroun et Ibrahim de Constantine, Sanaa la petite fillette de Tlemcen et Chaïma de Mahelma à Alger.
A. B.
Encore un suicide à la cité Radar
Un autre suicide vient d'être enregistré à la cité Radar. Il s'agit d'un quinquagénaire originaire de la commune d'Ouled Maalah ouvrier en maçonnerie qui a mis fin à ses jours par pendaison. Dans la matinée de jeudi dernier, la victime a été retrouvée par la famille qui l'hébergeait pendue à l'aide d'une cordelette accrochée au plafond.
L'auteur de cet acte tragique a emporté avec lui son secret et les véritables raisons qui l'ont poussé à cette fin fatale. A se fier aux déclarations de ceux qui l'ont cètoyé, le défunt ne présentait aucun signe de trouble psychique.
Les éléments de la Protection civile se sont déplacés sur les lieux pour transporter la dépouille de la victime à la médecine légale de l'hèpital Ernesto Che Guevara. Une enquête est ouverte par la police judiciaire pour déterminer les circonstances de ce énième suicide.


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