Algérie

Le Soir de l'Ouest



Oran
Ces dizaines d'accidents domestiques qui gâchent le Ramadhan
Différentes structures de santé ont accueilli, durant ce mois de Ramadhan, plus d'une centaine de cas de brûlures de différents degrés, dues à des accidents de mauvaise manipulation dans la cuisine ou d'inattention due au jeûne.
Le plus spectaculaire accident domestique est celui de cette mère de famille, habitant à Maraval qui, voyant l'heure du ftor approcher, s'est empressée d'ouvrir sa cocotte-minute et ce fut «l'explosion». Elle reçut en plein visage la vapeur et le contenu de la marmite. Elle a été brûlée au 3e degré et devra passer quelques jours à l'hèpital au service des brûlés.
Autre accident tout aussi grave, celui d'un enfant de quatre ans qui suivait sa mère dans la cuisine, alors qu'elle était occupée à préparer le f'tour. Un bol de lait encore brûlant que le petit garçon voulait saisir s'est renversé sur lui atteignant directement les yeux. Toute la famille s'est alors dirigée en urgence à l'hèpital avec l'enfant qui devra garder des compresses et des gouttes pour les yeux et être suivi en ophtalmologie en espérant qu'il n'y aura pas trop de dégâts sur sa vue.
Les chutes graves viennent en seconde position, celles-ci ne concernent pas uniquement les vieilles personnes qui, sous l'effet du jeûne et de la chaleur, perdent leur équilibre et leur force les lâchent. Des personnes moins âgées, comme ce jeune de 28 ans qui faisait ses emplettes au niveau du marché de La Bastille et qui, en voulant éviter la cohue, a sauté par-dessus une barrière séparant un étal d'un autre. Ce dernier, au vu de l'état du sol crasseux, a glissé et a atterri directement contre un étal en fer contenant des pommes de terre. Non seulement il s'est fracturé le bassin, mais il a également des hématomes provoqués par l'étal en fer qui s'est renversé sur lui. Un père de famille, trop pressé de rentrer chez lui, a oublié d'acheter le pain ; en redescendant les escaliers il a raté une marche, cela lui a valu une fracture au bras et des hématomes.
Les coupures, les électrocutions font également partie de la longue liste des accidents domestiques signalés durant ce Ramadhan. Seule la prudence et une bonne vigilance à ce qu'on fait peuvent éviter tous ces accidents au risque parfois de gâcher son Ramadhan.
Amel Bentolba
Relizane
Le diktat des taxis clandestins
l'arrêt de bus El Intissar, les clandestins sont plus que jamais décidés à voler la vedette aux transporteurs urbains.
Profitant du grand nombre de voyageurs qui y transitent chaque jour, de l'insuffisance des bus de transport en commun, particulièrement ceux desservant El Graba et le centre-ville, ils ont pris possession des lieux. Maintenant, ils stationnent carrément dans l'allée réservée aux bus.
Activant au vu et au su des services de sécurité dont les locaux sont implantés à quelques mètres de là , rien ne semble les inquiéter outre mesure. Beaucoup de voyageurs, souvent épuisés d'attendre des heures durant leur bus, ne sont pas contre l'existence de ces transporteurs sur place, car ils conduisent à toutes les destinations de la ville et à des prix très abordables.
Ainsi, les bus urbains, non seulement ils tardent à arriver, mais quand ils sont là , trouver une place à bord, c'est une rude épreuve.
Par ailleurs, d'autres voyageurs dénoncent la présence de ces clandestins, car des disputes sont signalées chaque jour entre ces derniers et les transporteurs en commun. Il y a quelques jours, une bagarre a éclaté entre les chauffeurs de taxi clandestins et le conducteur d'un bus qui n'a pas pu stationner à son arrêt. Il a fallu l'intervention des personnes âgées pour chasser les indus clandestins.
En revenant à cet arrêt, les clandestins annoncent clairement la couleur : il n'est pas question, pour eux, d'abandonner les lieux.
A. Rahmane
Un bureau de poste de tous les maux à Belacel Bouzegza
Indisponibilité de carnets de chèques CCP, exiguïté des espaces, manque de liquidités, files d'attente interminables sont le lot quotidien des usagers du seul bureau de poste de la commune de Belacel Bouzegza, situé à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de Relizane. Les titulaires de comptes courants postaux doivent se lever tèt le matin et jouer des coudes afin d'arriver au guichet. Cependant, atteindre ce dernier ne signifie pas le bout du tunnel. Et pour cause, le manque de liquidités est un fait courant dans ce bureau de poste.
Malgré la bonne volonté des receveurs et de l'ensemble des agents des guichets de servir les citoyens dans les meilleures conditions, des lacunes entravent souvent le fonctionnement de ce bureau de poste. Faute d'espace, les guichets dont ils disposent sont dans l'incapacité de répondre aux besoins des administrés.
Les longues heures d'attente passées devant les guichets sont exaspérantes et il n'est pas rare d'assister à des scènes malheureuses dans une salle étroite réservée au public. Le même constat est relevé également au niveau du seul distributeur automatique. Les détenteurs de carte magnétique doivent également faire la queue avant de retirer leur argent. Les citoyens réclament, de ce fait, la réalisation d'un nouveau bureau de poste pour mettre fin à leur calvaire.
A. R.
TLEMCEN
Saisie de 5 quintaux de kif à Sabra
Les éléments de la BMPJ de la daïra de Sabra ont intercepté un véhicule, une Laguna qui circulait à grande vitesse.
Des instructions ont aussitèt été données aux autres patrouilles pour dresser un barrage afin d'immobiliser le véhicule. Cependant, le conducteur a réussi à éviter le barrage en s'engagent sur une autre piste pour ensuite abandonner le véhicule et prendre la fuite. Ce scénario se répète à chaque traque, les convoyeurs de la drogue ne risquent pas d'être identifiés en abandonnant leurs véhicules, et ce, pour la simple raison que la plupart de ces voitures, utilisées aussi par les hallaba circulent avec de fausses immatriculations.
M. Zenasni
SIDI-BEL-ABBÈS
Ecroué pour détention de kif et de deux bombes lacrymogènes
Sur la base de renseignements, les éléments de la 10e Sûreté urbaine de Sidi-Bel-Abbès viennent d'arrêter au niveau du parc d'attractions Bouchahrine, un repris de justice, âgé de 26 ans, en possession d'une quantité de kif et de deux bombes lacrymogènes. Présenté devant le procureur de la République de Sidi Bel-Abbès, le mis en cause a été écroué.
A. M.
Education à AIn-Témouchent
31 nouveaux établissements pour la prochaine rentrée scolaire
Trente et un nouveaux établissements, tous cycles confondus, renforceront les structures éducatives existantes dans les différentes localités de la wilaya de Aïn-Témouchent pour la prochaine rentrée scolaire 2013/2014, a-t-on appris auprès d'une source de la Direction de l'éducation de la wilaya de Aïn-Témouchent.
Ces établissements permettront de rapprocher l'école de l'élève et de lui éviter des déplacements quotidiens fatigants. Selon le chef de service de la Direction de la programmation et de suivi, M. Settouti, la wilaya bénéficiera de 16 nouvelles écoles primaires qui sont implantées dans les communes où les localités en sont dépourvues. Concernant le cycle moyen, il s'agit de la réception de cinq nouveaux collèges, quatre étant inscrits dans le programme de 2012 et un autre pour 2013, ils sont répartis au chef-lieu de wilaya avec deux unités, tandis qu'un collège pour chacune des communes de Oued-Sebbah, Hassi El-Ghella et El-Amria.
Pour le cycle secondaire, dix établissements seront opérationnels à travers le territoire de la wilaya : trois dans la ville de Aïn-Témouchent, et un pour chacune des communes de Hassasna, Oulhaça, El-Amria, Sidi Safi, Aghlal, Béni Saf et Aïn-Kihel.
En matière de réparation touchant les anciens établissements scolaires, la Direction de l'éducation a consacré une importante enveloppe financière pour remettre en bon état 68 établissements scolaires : 39 groupes scolaires,19 CEM et 10 lycées. L'opération d'aménagement s'effectue au cours des vacances estivales. Quant à l'installation des chauffages, l'opération touchera 92 établissements qui seront dotés de chauffage à gaz naturel : soit 77 écoles primaires, 8 collèges et 7 lycées.
S. B.
Séjour de 100 enfants sahraouis à Béni-Saf
Dans le cadre de la solidarité du peuple algérien avec le peuple sahraoui, une centaine d'enfants sahraouis âgés de 8 à 14 ans se trouvent dans la ville cètière de Béni-Saf depuis le 18 juillet dernier, pour passer un mois de vacances et de détente.
Ces enfants sont logés dans le centre de vacances Ferphos, implanté en plein centre-ville, à quelques mètres seulement du port et de la plage.
Lors de leur séjour dans la ville de Béni-Saf, ces enfants auront le plaisir de visiter de nombreux sites culturels et historiques que recèle la wilaya de Aïn-Témouchent.


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