Algérie

LE SOIR DE L'OUEST



LE SOIR DE L'OUEST
APRÈS L'INTERDICTION DES POIDS LOURDS AU CENTRE-VILLE
Un mieux dans la circulation routière à Oran
Le nouveau plan de circulation, celui concocté par les autorités locales, a pour but d'alléger quelque peu la circulation routière, et désengorger les principales artères de la ville, en proie à d'innombrables embouteillages.
Le point essentiel de ce nouveau plan de circulation est, bien entendu, la réglementation des horaires de circulation pour les poids lourds. Depuis le début de ce mois, ces véhicules ne sont plus autorisés à circuler en ville de 8h à 19h, ce qui a eu pour effet immanquable, de rendre plus fluide la circulation. Les contrevenants se sont vu retirer leurs documents administratifs. Au niveau de la population, tant des automobilistes que des piétons, cette mesure a été accueillie plutèt favorablement. «La mise en service du tram d'un cèté et l'interdiction aux poids lourds de circuler pendant le jour de l'autre, va peut-être, une bonne fois pour toutes, régler le problème de la circulation à Oran. Certes, c'est naïf de dire cela, mais on peut toujours rêver», dira un automobiliste. Une autre citoyenne, habitant Maraval, n'a pas non plus caché sa satisfaction : «je ne suis pas automobiliste, mais je commençais à en avoir marre de voir mon quartier étouffé, durant tout le jour, sous le poids de gros camions et des semi-remorques !» Faut dire que ce sont surtout les artères menant aux commerces de gros, à l'exemple du quartier de Maraval, que l'effet de cette application a été ressentie. Toutefois, il faut reconnaître que cette décision n'a pas fait que des heureux : dans le rang des commerçants, on pointe du doigt des pénalités injustes. «Les camions qui viennent des usines nous approvisionner en marchandises, s'ils ne peuvent circuler qu'après 19h, comment vont-ils faire pour le faire vu que les dépèts et usines en question ont des horaires administratifs, et baissent rideau à 16h '» Mais d'autres expliquent que la solution est justement de transférer tous ces commerces en des lieux aménagés pour cela. «Il est vraiment stupide de donner des registres de commerce pour ouvrir des commerces de gros dans des agglomérations populeuses !» nous feront part des spécialistes. En attendant, beaucoup préconisent l'aménagement d'un site spécial, où les camions à faible tonnage pourront se garer en attendant l'heure d'acheminer la marchandise aux grossistes. D'une façon générale, on peut dire que cette mesure, appliquée à l'orée de la saison estivale, connue pour sa circulation infernale, a de quoi réjouir les automobilistes. Encore faut-il, toutefois, qu'il y ait du suivi dans cette mesure, et qu'elle ne soit pas juste un effet d'annonce, un coup d'épée dans l'eau, car pour rappel, une mesure similaire, sur arrêté du wali en 2005, n'a pas tenu plus de quelques semaines, avant de tomber dans les oubliettes.
Amel Bentolba
Lycée Lotfi : un fleuron de l'éducation face aux dérives
Le lycée Lotfi d'Oran, qui s'est forgé la réputation d'un établissement «tchitchi» et d'excellence, serait aujourd'hui à la dérive, victime de cette réputation et des pratiques du système.
C'est ce qu'a laissé entendre le représentant du CLA à Oran, dans une déclaration rendue publique avec pour titre «Ne touche pas à mon école publique», dans laquelle il dénonce les conditions de travail, les comportements et autres interférences de certains «notables» locaux. En effet, inscrire son enfant au lycée Lotfi n'est pas donné à tout le monde et est en soi une sorte de carte de visite que l'on peut exhiber comme référent de classe sociale à Oran. Cela étant également renforcé par la sélection des élèves inscrits. C'est dans cet établissement que des sortes de classes d'excellence avaient été ouvertes en premier. Mais aujourd'hui, le porte-parole du CLA semble remettre en cause ce système et dénoncer ses travers. Dans ladite déclaration, l'on peut lire que les «débordements observés au lycée Lotfi» mettent à mal «l'école publique en raison des interventions non fondées de certains notables de la ville d'Oran qui privilégient leurs intérêts sur celui des enfants du peuple et de l'Algérie». Ajoutant plus loin comme pour mieux insister que «l'école publique est le choix libre et sacré des enfants de l'Algérie et personne ne pourra y toucher quelle que soit sa fonction et que nous sommes tous au service de l'Algérie» . Parmi les faits dénoncés, signalons au passage le silence de la tutelle, l'inscription en début d'année d'un surplus de 300 élèves alors que les capacités du lycée ne sont que de 1 200. Ces inscriptions supplémentaires qui auraient dû faire «l'objet d'une enquête» équivalent à 10 classes en plus. Sur un autre point, le porte-parole du CLA dénonce l'habitude prise par certains notables d'utiliser la cour du lycée comme parking privé de jour et de nuit alors même qu'ils n'ont aucune relation professionnelle avec l'établissement, et avec «la bénédiction de l'administration mais les enseignants sont, eux, obligés de laisser leurs véhicules à l'extérieur». D'un point de vue pédagogique et plus gravement, la déclaration évoque surtout «certains enfants de notables se permettant de s'absenter lors des compositions de fin de trimestre et pour les passer seuls avec l'appui des responsables et avec des certificats médicaux douteux». «On peut s'absenter à une composition pour assister à un mariage ou pour passer un examen qui n'a aucun rapport avec l'établissement», lit-on dans ledit document. Cette sortie à la veille de l'examen du baccalauréat inquiète et jette le trouble sur les pratiques sur l'école algérienne.
Fayçal M.
TLEMCEN
Campagne de sensibilisation contre les maux sociaux
La Direction générale de la Sûreté nationale, en collaboration avec l'Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse, organise une campagne de sensibilisation sur le danger des différents maux sociaux, notamment de la drogue, véritable fléau qui guette les jeunes en difficulté.
Une caravane de la DGSN, venu d'Alger, a érigé des stands sur la grande place de la mairie de Tlemcen. Deux grands pavillons abritent une cellule d'écoute dirigée par des médecins psychologues et des éducateurs. L'objectif recherché : être à l'écoute des parents pour les orienter vers une aide psychologique en cas de détresse et de souffrance. L'aide consiste en la recherche d'un équilibre psychologique pour une meilleure implication, un investissement familial et professionnel. Une initiative très louable, et les organiseurs font face un vrai flux de visiteurs, dont certains sont pris en charge sur place par les spécialistes de la DGSN. On a aussi remarqué la présence de beaucoup de jeunes qui étaient visiblement très intéressés par cette main tendue. D'ailleurs, les différents corps de police présents étaient très sollicités par les jeunes qui posaient des questions sans aucune gêne. Cette campagne revêt un caractère très important, et les établissements scolaires sont tout indiqués pour ce genre de manifestation.
M. Zenasni
MOSTAGANEM
Une mère de famille arrêtée pour vol de bijoux
La police judiciaire a appréhendé pour vol, en fin de semaine dernière, une mère de famille âgée de 46 ans, domiciliée à Mostaganem, pour vols. La suspecte ciblait ses victimes devant des bains maures pour y commettre ses méfaits. Son dernier forfait a été perpétré au quartier populaire de Tigditt lorsqu'elle a réussi à subtiliser une chaîne en or à une femme à sa sortie du bain sous la menace d'une arme blanche. Fort heureusement pour la victime, des passants attirés par ses cris stridents ont vu la voleuse s'enfuir et sont parvenus immédiatement à l'arrêter puis la remettre aux services de sécurité. Il s'agit d'une récidiviste qui s'adonnait au vol à la tire de bijoux. Pendant sa garde à vue, la mise en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés et la chaîne volée a été remise à la victime. Elle sera présentée au tribunal des flagrants délits aujourd'hui. Elle est poursuivie pour vol avec violence et port d'arme prohibé.
A. B.
NAÂMA
Arrestation de 5 ressortissants subsahariens en situation irrégulière
Trois ressortissants subsahariens de nationalité malienne, âgés entre 22 et 30 ans, ont été appréhendés en situation irrégulière lors d'un contrèle d'identité effectué par les éléments de la Sûreté de daïra de Mécheria, à bord d'un autobus en provenance de Tlemcen. De même que deux autres, de nationalité nigérienne, âgés entre 24 et 34 ans ont été arrêtés sans papiers par les éléments de la Sûreté de wilaya, lors d'une patrouille nocturne effectuée à travers la ville de Naâma, indique-t-on. Les migrants clandestins ont été présentés au parquet qui les a placés sous mandat de dépèt.


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