LE SOIR DE L'OUEST

ARZEW
Les chômeurs ne lâchent pas prise
Pour la quatrième matinée d'affilée des chômeurs relevant des communes d'Arzew et de Bethioua se sont regroupés au niveau de deux des accès de la zone industrielle d'Arzew ce jeudi matin.
Si d'un côté au niveau du poste P1, les choses se sont déroulées dans le calme ailleurs, certains ont tenté de dresser des barricades avec l'intention semble-t-il d'y mettre le feu.
Heureusement qu'ils ont vite été arrêtés par des «sages», qui ne voulaient pas que leurs actions de protestation dégénèrent. En effet, depuis que les chômeurs se rassemblent, revendiquant l'accès aux postes d'emplois générés par les complexes de la zone pétrochimique, avec une priorité à la population locale, ils ne cessent de mettre en avant le caractère pacifique des regroupements : «Nous ne sommes pas des voyous, nous voulons juste du travail et pas tout casser… D'ailleurs, ceux qui tentent de s'infiltrer avec des mauvaises intentions, nous ne les acceptons pas» disent d'une seule voix ces chômeurs. C'est de manière quasi régulière que des chômeurs se rassemblent à Arzew et Bethioua et cela depuis des années, pour revendiquer des postes de travail, mais ce jeudi le blocage de l'accès du site de la zone empêchant des centaines de travailleurs de rejoindre leurs postes de travail, a pu être détourné sans violence. Des bus sont venus en effet, pour récupérer les travailleurs de la zone et les faire passer par une entrée qui n'était pas bloquée. Pour autant, les chômeurs entendent poursuivre leur rassemblement dénonçant le mépris des responsables locaux qui à chaque fois, disent-ils, font des promesses sans suite et refusent d'enquêter sur le système de recrutement au niveau des agences de l'ANEM.
Fayçal M.
TLEMCEN
Rachid Benaïssa clôture «la troisième Semaine méditerranéenne des forêts»
La capitale des Zianides a abrité la troisième Semaine méditerranéenne des forêts» , la troisième du genre au niveau du Bassin méditerranéen, en présence de plusieurs délégations étrangères.
Pendant une semaine, les intervenants ont mis l'accent sur des thèmes cruciaux, relatifs à l'héritage forestier tant dans le domaine écologique qu'économique. Durant cette troisième Semaine méditerranéenne des forêts, plusieurs recommandations ont été faites pour la préservation de ces espaces indispensables, pour la protection de l'homme et de la nature. La sauvegarde du patrimoine forestier relève d'un grand défi pour les années à venir, et la sensibilisation reste un moyen efficace pour lutter contre les feux de forêt. Ce fléau a ravagé des millions d'hectares à l'échelle mondiale, durant ces dernières décennies et c'est souvent la responsabilité de l'homme qui est derrière ce sinistre. Pour la clôture de cette «semaine verte», c'est le ministre de l'Agriculture, M. Rachid Benaïssa, accompagné des représentants de sept pays étrangers qui a fait le déplacement à Tlemcen. Désormais, la Journée mondiale de l'arbre célébrée le 21 mars de chaque année sera «la Journée mondiale des forêts» et ce, sur proposition de l'Algérie qui préside le groupe des 77+1. La quatrième Semaine des forêts se tiendra en 2015 à Barcelone.
M. Zenasni
RELIZANE
Un enfant de quatre ans écrasé par un camion
Les habitants du faubourg de Kalâa, commune située à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de Relizane, sont sous le choc.
Un accident domestique survenu dans la matinée du jeudi 21 mars vers 11h50 a coûté la vie à un enfant en bas âge au niveau de la localité d'El Kalâa, à l'extrême- Ouest du chef-lieu de Relizane. La nouvelle s'est répandue telle une traînée de poudre dans les communes avoisinantes. Le père en voulant faire marche arrière avec son camion a écrasé sur place son enfant qui jouait non loin. La petite victime fut transportée aux urgences médicales de l'établissement hospitalier public Mohamed- Boudiaf, où elle a rendu l'âme dès son admission. Une enquête a été aussitôt ouverte par la Gendarmerie nationale territorialement compétente, pour déterminer les causes et circonstances de ce drame.
A. Rahmane
Une femme égorgée à Mediouna
Après l'assassinat du vieux couple de Braïdjia, relevant de la commune de Zemmoura, voilà encore qu'un deuxième crime vient s'ajouter en l'espace d'une semaine dans la wilaya de Relizane.
Une femme mariée et mère de deux enfants en bas âge, gisant dans une marre de sang, a été découverte assassinée à l'arme blanche au niveau de son domicile conjugal. La nouvelle est tombée tel un couperet et s'est vite propagée dans les communes limitrophes. La découverte de la victime a été signalée par son mari, dès son retour de la mosquée après avoir fait la prière du maghreb. Les éléments de la police judiciaire et de la Protection civile se sont déplacés rapidement sur les lieux du drame. La dépouille mortelle a été transférée à la morgue de l'Etablissement hospitalier public de proximité de Mazouna. Une enquête a été ouverte par les services concernés pour élucider cette affaire qui a mis en émoi toute la population du grand Dahra.
A. R.
SIDI BEL-ABBÈS
Sortie de la 1ère promotion des officiers de police baptisée du nom d'un moudjahid et commissaire assassiné par les terroristes
Dans la journée de jeudi dernier, a eu lieu la cérémonie de la sortie de la 1re promotion des officiers de police au niveau de l'Ecole de police de Sidi Bel-Abbès, en présence du commissaire divisionnaire M. Salah Hamdène Belarbi chargé du service central de la santé, de l'action sociale et des sports. Cette promotion de 862 officiers a été baptisée du nom de feu Ouici Boucheta dit Abdelkader, torturé et assassiné par les terroristes. Le martyr de la décennie noire est né le 29 septembre 1938 à Sidi Bel-Abbès. Il a intégré les rangs de l'Armée de libération nationale en 1955 à l'âge de 17 ans jusqu'en 1960 où il fut gravement blessé par l'ennemi lors d'un accrochage. Remis de ses blessures, il continuera la lutte aux côtés de ses frères moudjahidine. Après l'indépendance, soit en 1963, il intègre le corps de la Sûreté nationale d'abord comme inspecteur, officier puis commissaire à Sidi Bel-Abbès. Mais il tombera entre les mains des terroristes en 1994 au niveau de la localité de Aïn Trid alors qu'ils revenait de Hammam Bouhadjar. Ces derniers ayant appris son déplacement lui tendent un guetapens. Il réussira quand même à abattre l'un d'eux et à blesser gravement un autre. Il sera torturé à vif avant d'être assassiné froidement et abandonné sur la route. Les élèves de cette 1re promotion d'officiers ont suivi une formation sur une durée de 18 mois. Cette promotion comprend 78 éléments ayant déjà exercé dans les rangs de la police, 128 nouveaux, issus de l'Ecole académique de Cherchell. Lors de la cérémonie, les 862 officiers se sont prêtés au rituel du serment avant de remettre l'emblème aux élèves de la prochaine promotion. Les lauréats ont été honorés et après des parades et des simulations sur le terrain, la cérémonie s'est achevée par l'intervention du chef de sûreté de la wilaya qui a encouragé les officiers sortants dans la mission qu'ils devront assumer.
A. M
MOSTAGANEM
8 kg de kif saisis
Deux narcotrafiquants sont impliqués dans cette affaire de drogue dont le principal chef de bande : B. L., 37 ans, employé dans une entreprise publique à Mostaganem et son présumé fournisseur R. A. K., un repris de justice, âgé de 33 ans. Agissant sur la base de renseignements confirmés, faisant part de cette activité illicite, la filature de B. L., n'aura duré que quelques jours. La perquisition opérée en son domicile, a permis aux éléments de la brigade anti-drogue de mettre la main sur 7,795 kg de résine de cannabis, qui étaient soigneusement dissimulés au fond de son garage. Présentés, devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem, les deux mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt.