LE SOIR DE L'OUEST

AIN TEMOUCHENT
La médecine alternative en vogue
Le recours à la médecine alternative (à base d'herbes et de pâtes) est devenu par les temps qui courent une solution salutaire pour bon nombre de familles, particulièrement dans la wilaya de Aïn-Témouchent. Celles-ci préfèrent se soigner par les plantes et les pâtes (okdas) qui se vendent dans les boutiques, les souks et les places publiques.
Les raisons sont multiples. Une large catégorie de ces citoyens croient plus en les plantes qu'en les produits pharmaceutiques. Une croyance héritée de père en fils. D'autres malades chroniques ont opté pour la médecine alternative après avoir perdu espoir en les produits chimiques qui présentent des effets secondaires qui peuvent être nocifs. Une préparatrice de plantes médicinales, Bouhadjela Aïcha à Aïn Témouchent, nous dira : «J'exerce cette activité depuis plus d'une dizaine d'années. En me référant au diagnostic médical, je prépare la pâte nécessaire à base de plantes médicinales que je connais. Je l'ai administrée à plusieurs personnes souffrant d'asthme ou d'eczéma, et elles sont guéries alors que la médecine n'a pas marché». Des propos que le Dr Chérif a confirmé : «Réellement, j'ai suivi ces patients concernés avant et après le traitement prescrit par cette dame qui a donné des résultats thérapeutiques très positifs. Les plantes médicinales ne présentent pas de danger ni d'effets secondaires. Les plantes dangereuses sont connues par les citoyens, tels les champignons.» Deux parents de Oued Berkèche et Sidi Ben Adda ont témoigné que leurs enfants souffrant d'asthme et d'allergie respiratoire sont rétablis après une longue bataille contre la maladie. A l'inverse, il existe des citoyens qui n'ont pas confiance en ces plantes qui se vendent dans les souks car les revendeurs n'ont pas de connaissances approfondies sur la nature de ces plantes et leurs préparations. Compte tenu des circonstances sociales, le gain facile pousse quiconque à la vente de ces plantes sans se soucier des conséquences.
S. B.
Suicide par pendaison à El-Amria
La population de la daïra d'El-Amria a été secouée ce jeudi après-midi, par la nouvelle de la mort par pendaison, d'un jeune âgé à peine de 23 ans. En effet, et selon des informations concordantes, le jeune N. S., qui revenait de son travail, pris sa douche habituelle et son café pour sortir se promener dans le nord de la ville d'El-Amria direction de la plage de Bouzedjar. Après une heure, une citoyenne habitant un immeuble a aperçu un corps d'une personne attaché à une corde qui balançait dans l'air et elle avisa immédiatement les voisins. Ceux-ci, à leur tour, ont alerté les éléments de la Protection civile et la police de la ville d'El-Amria. Ces derniers, se sont rendus sur les lieux et n'ont fait que constater la mort de ce jeune qui, selon les déclarations de ses voisins, n'était pas en possession de toutes ses facultés mentales. Le corps fut ensuite transféré vers la morgue de l'hôpital Ahmed Medeghri de Aïn-Témouchent pour une autopsie. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de ce drame.
S. B.
MOSTAGANEM
293 individus impliqués dans divers délits
Le bilan mensuel des activités de la police du mois de mars, fait état du traitement de 288 affaires dans lesquelles 293 individus sont impliqués.
Au cours de leur présentation devant les 3 tribunaux de la wilaya, 125 personnes ont été écrouées, 151 autres citées à comparaitre directement devant le tribunal, alors que 3 autres impliquées ont été placées sous contrôle judiciaire. En matière de drogue et de stupéfiants, 19 affaires ont été traitées pour lesquelles 55 prévenus ont été placés sous mandat de dépôt, 2 accusés cités à comparaître directement, alors que les 3 derniers sont en fuite. Dans ce cadre, les policiers ont mis la main sur 8,61 kg de résine de cannabis. Sur le plan de la sécurité publique, on fait état de 35 accidents de la circulation survenus dans l'enceinte des périmètres urbains où l'on a déploré 2 morts et 41 blessés. Des conducteurs impliqués dans les accidents, 7 ont eu leur permis de conduire il y a moins de 2 ans, alors qu'un autre chauffard conduisait sans être titulaire du permis de conduire. Une grande proportion de ces accidents est survenue entre 9 heures et 18 heures. En cours de semaine, la journée du lundi reste la plus «meurtrière». Durant le mois de mars, les services de police ont infligé 1 135 amendes forfaitaires et prononcé 7 mises en fourrière, principalement à l'encontre de transporteurs resquilleurs. Dans le même cadre de la prévention, il a été procédé au retrait de 263 permis de conduire dont 175 pour une durée de 3 mois et 88 pour 6 mois.
A. B.
RELIZANE
Un réseau de faux billets neutralisé
Le procureur de la République de Relizane vient de mettre derrière les barreaux trois mis en cause poursuivis pour trafic de faux billets, a t-on appris auprès de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya.
Cette affaire a été mise jour après une querelle ayant éclaté entre deux individus dans la localité de H'madna. En effet, deux amis se sont violemment disputés pour une affaire d'argent, où l'un réclamait à l'autre la somme de sept millions de centimes qu'il lui avait prêtée. Suite à une plainte du voisinage, faisant état d'une dispute virulente, les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de daïra de H'Madna se sont rendus sur les lieux. Après leur interrogatoire, l'un des deux protagonistes a révélé aux policiers que son ami lui devait de l'argent. Il lui a proposé de lui procurer par le biais d'un ressortissant malien une somme en faux billets de 146 fausses coupures de 1 000 et 2 000 DA pour l'écouler sur le marché, indique-t-on.
A. Rahmane
SIDI BEL-ABBÈS
Un agent de l'APC accusé de corruption écroué
Un agent de l'APC de Sidi Bel-Abbès, chargé du contrôle des commerces, a été arrêté et écroué, après avoir été accusé de délit de corruption. Selon le communiqué de la Sûreté, le mis en cause avait exécuté une décision de fermeture d'un commerce de fruits et légumes d'une durée de 20 jours. Après l'expiration des 20 jours de fermeture, l'agent est revenu chez le commerçant, en agitant une autre menace de fermeture. Le marchand a photocopié les billets d'un montant de 5 000 DA qu'il a remis à l'indélicat agent avant d'aller alerter les services de police. Ces derniers l'intercepteront en possession des billets signalés et d'un sac contenant des fruits et légumes.
A. M.
Un second cadavre découvert en 24 heures
Après la découverte du corps non identifié d'une personne de sexe masculin, âgée d'une trentaine d'années, sur la route menant vers Benbadis dans la journée de jeudi dernier, le corps de D. B., un homme âgé de 30 ans, a été quelques heures plus tard signalé aux services de sécurité. Il a été retrouvé sur le chemin de wilaya reliant les localités de Merine et Mezaourou. Le premier cadavre, rappelons-le, gisait dans une mare de sang. Des enquêtes ont été ouvertes pour élucider ces deux affaires.
A. M.
Précisions :
Contrairement à ce qui a été écrit dans notre édition du 11 avril sur la parution d'un article intitulé : «Une opportunité pour développer le secteur de la pêche», nous tenons à préciser que c'est la chambre de la pêche et de l'aquaculture de Mostaganem qui est l'organisatrice et responsable de cette manifestation.