Algérie

Le Soir de l'Est OUM EL BOUAGHI 130 milliards de créances


Le Soir de l'Est OUM EL BOUAGHI 130 milliards de créances
Dans un communiqué de presse remis à notre journal par Mme Benzelikha, chargée de la communication au niveau de la S.D.E nous avons pris connaissance dans une première partie du plan d'urgence entrepris par la société afin de prévenir les coupures engendrées par la surconsommation de l'énergie électrique, notamment en période de chaleur où la demande est très élevée.Sur ce plan, la chargée de communication nous fait savoir que sur les 170 postes de transformation programmés pour la wilaya, 140 sont déja réceptionnés et opérationnels, les 30 restants ont connu un léger retard et sont en voie d'achèvement, ils seront livrés début de l'année prochaine.
Selon le même communiqué , les postes qui sont livrés se répartissent ainsi : 21 sont au chef-lieu de wilaya, 19 à Ain M'lila, 19 à Aïn Beïda, 5 à Aïn Babouche. Selon Mme Benzelikha, la wilaya d'Oum El Bouaghi occupe une place de choix avec un taux de réalisation dépassant les 90 %. Cette performance, selon elle, a évité des coupures de courant durant l'été passé.
Le même communiqué nous informe que la S.D.E a entamé l'exploitation de la moyenne tension par le système de la saisie à distance. Pour rappel, ce système de dernière technologie permet de détecter la panne ainsi que sa nature et son lieu avec une extrême exactitude, selon notre interlocutrice. Oum-El-Bouaghi, sur ce plan, se hisse au premier rang à l'échelle nationale.
Contrairement aux deux premiers éléments primordiaux de la Sonelgaz où Oum- El-Bouaghi brille de mille feux, sur le plan financier et la gestion des créances par contre, la wilaya se positionne à la traîne en bas du tableau. En effet, le portefeuille créances de la SDE présente une ardoise de plus de 127 milliards de centimes. Les créances se répartissent comme suit : 64 millions de dinars détenus par les usagers particuliers, 245 millions de dinars détenus par l'administration dont 82 millions par les collectivités locales.
La commune d'Oum-El-Bouaghi occupe la triste première place avec 31 millions de dinars, suivie par celle d'Aïn Beida avec 14 millions de dinars, Ain M'lila s'en sort avec une dette de 3 millions de dinars, une seule commune parmi les 29 que compte la wilaya sort du lot et fait exception avec un solde nul puisque elle a honoré toutes ses dettes envers cet organisme.
Selon la chargée de communication, la direction de la S.D.E compte passer à la vitesse superieure pour recouvrer ses créances. A cet effet, les responsables envisagent de prendre une batterie de mesures légales à même de sommer les créanciers à régler leurs dettes à l'amiable. Ces mesures se traduiront sur le terrain par des mises en demeure avant de se constituer partie civile et passer à l'action judiciaire comme dernier recours.
Selon le communiqué et avant toutes ces mesures, la SDE se dit prête à accorder des délais d'un commun accord avec ceux qui sont animés d'une volonté de payer, et des calendriers leur seront arrêtés, allant jusquà 16 jours pour les particuliers et un mois pour les administrations et autres organismes publics.
Moussa Chtatha
Jijel
L'état a mis les moyens pour créer 200 000 entreprises
L'Etat a mis en place les moyens nécessaires pour créer 200 000 entreprises économiques durant le quinquennat 2010-2014 et mettre à niveau 20 000 autres, a déclaré, hier à Jijel, le directeur du guichet unique décentralisé de l'Agence locale de développement de l'investissement (Andi).
Pour ce faire, les sources de financement et de garantie ont été mises en place pour la création de ces entreprises génératrices d'emplois et de richesses, a-t-il précisé, déplorant, toutefois, «le manque de culture entrepreneuriale» chez les jeunes.
«Les jeunes ne sont pas imprégnés de la culture de création d'entreprises pérennes, à même de générer des emplois et des richesses», a-t-il encore ajouté au cours d'une rencontre sur «le financement et la garantie dans le développement des entreprises économiques», indiquant que l'Andi est un «guichet sur mesure» aux attentes des investisseurs. Dans une communication intitulée «l'entrepreneuriat, une culture à développer et une condition pour le développement économique», ce responsable s'est longuement étalé sur les conditions qui président à la création d'entreprises de différentes tailles, soulignant au passage les mécanismes mis en place par les pouvoirs publics pour garantir leur longévité et leur pérennité.
Dans ce contexte, l'étude technico-économique, qui occupe une place «importante et prépondérante» dans la naissance de l'entreprise, constitue une feuille de route au service du porteur de projet, a-t-il encore rappelé.
Cette étude est une «pièce maîtresse» pour décrocher un financement bancaire et, surtout, pour assurer la pérennité de l'entreprise et éviter ainsi des aléas susceptibles de survenir en cours de route. Les organisateurs de cette journée d'étude ont regretté l'absence de nombreux opérateurs invités à cette journée d'étude destinée à apporter plus d'éclairage et de précisions quant à la création, le financement et la garantie d'entreprises économiques.
Des représentants de la Caisse de garantie des crédits d'investissements de la petite et moyenne entreprise (CGCI-PME), de la Société nationale de Leasing (SNL), du Fonds de garantie des crédits (FGAR), de la Caisse de garantie des crédits d'investissements (CGI) et de la Caisse de garantie des marchés publics (CGMP) ainsi que d'autres structures financières en relation avec la création d'entreprises ont également présenté des communications axées sur le thème à l'ordre du jour de cette rencontre initiée par la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) et l'antenne locale de l'Andi.
(APS)
Constantine
La sensibilisation aux risques liés à la circulation du tramway relancée
Une nouvelle campagne de prévention et de sensibilisation aux risques liés à la circulation du tramway en ville, ciblant en particulier les écoliers, a été lancée, hier à Constantine par les services de la Sûreté de wilaya de Constantine, a-t-on constaté.
Le tragique accident qui avait coûté la vie à un enfant de onze ans, le 11 septembre dernier près du terminus de la cité Zouaghi-Slimane, a rendu nécessaire une seconde opération de prévention, a précisé Mme Assia Kedissa, chargée de la communication et de l'information au sein de ce corps constitué.
Cette action est la deuxième du genre après celle qui avait été menée à l'aube de la rentrée scolaire 2013-2014, touchant en particulier les élèves des écoles primaires situées à proximité de la voie du tramway, a-t-elle rappelé. «Ce mode de transport, encore nouveau à Constantine (le tramway a été inauguré le 5 juillet dernier, ndlr), nécessite une sensibilisation soutenue avec l'adhésion, en premier lieu, des parents qui doivent donner le meilleur exemple», selon la même responsable qui a estimé que les établissements scolaires, les associations et les comités de quartiers doivent également s'impliquer dans cette mission d'intérêt public.
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