Algérie

LE SOIR DE L'EST MILA : HAMMAM ABDELLAH À OULED BOUHAMAPromouvoir le tourisme thermal, dites-vous '



Ne sachant plus à quel saint se vouer, lui qui a galéré 15 années durant et frappé à toutes les portes, allant de structure en structure et de service en service, «quémandant» une hypothétique solution à son calvaire qui a, paradoxalement, pour intitulé «investissement privé touristique», dans une wilaya qui recèle d'importantes opportunités en matière de thermalisme, Bouklia Abdellah, puisque c'est de lui qu'il s'agit, était un homme épuisé, vidé, quand il est venu nous voir pour un ultime recours, afin, espérait-il, de se faire entendre par qui de droit, mais pas démotivé au point de penser abandonner un projet qui lui tient tellement à cœur !
Le lieu où est situé Hammam Ouled Bouhama commune de Mila) a été acquis en pleine propriété depuis 1995, et la source thermale a été donnée en jouissance par le ministère du Tourisme, et ce, dans le cadre du développement et de la modernisation du thermalisme local. Croyant tenir le bon bout, notre investisseur décide alors de tout mettre en œuvre pour faire aboutir son projet dans les meilleurs délais, tellement il était convaincu de son importance et de sa consistance, étant donné l'incroyable richesse de cette eau thermale. Entamant tant bien que mal les travaux de réalisation de son complexe, qui ont duré jusqu'en 1998-1999, année d'expiration du permis de construire, et depuis c'est la galère. Il découvre à ses dépens, pour on ne sait quelle raison, que les autorités concernées refusent, pour des raisons inavouées, de lui renouveler son permis. Courant derrière un hypothétique renouvellement depuis cette année-là, il attend toujours ! Mais cela, poursuit-il, ne l'a pas empêché d'avancer tant bien que mal, et au noir, bien sûr, dans la réalisation de certains ouvrages du projet, dont l'utilité est primordiale dans le fonctionnement du hammam. Il estime le coût des travaux, à ce jour, à 25 milliards. L'alimentation en énergie électrique qu'il a financée sur ses propres fonds durant l'année 2012 lui a coûté près de 700 millions. Il attend aussi l'autorisation pour se raccorder au réseau d'AEP distant de 800 m (mechta Ouled Bouhama) et surtout l'aménagement du chemin qui mène de Ouled Bouhama vers le hammam, sur près de 800 m et qui se trouve dans un piteux état, ce qui oblige de nombreux visiteurs, y compris les femmes et les personnes âgées et malades qui s'y rendent pour des cures de soins à faire tout ce parcours à pied. Et dire que, selon le dossier d'expertise hydro-médicale effectuée, les eaux de cette source thermale sont d'une richesse insoupçonnable et très bénéfiques, étant d'une très bonne qualité physico-chimique et microbiologique, selon les conclusions du docteur Belaïtar Ahmed, médecin thermaliste, spécialiste en hydrologie et climatologie médicale. Ce spécialiste classe les eaux de Hammam Abdellah comme étant thermales, alcalines et profondes (environ 1 300 m) mais aussi et surtout ayant une qualité chimique sulfatée calcique et ferrugineuse, douce et un pouvoir anti-moussant modéré, richement ionisé, volcanique et une minéralisation secondaire bicarbonatée sodique. Dans son rapport d'expertise, le docteur Belaïtar confirme plusieurs indications médicales des eaux de Hammam Abdellah (Ouled Bouhama) en rhumatologie : rhumatismes dégénératifs chroniques (arthrose) et inflammatoires. Séquelles de traumatismes ostéoarticulaires (raideurs articulaires post-traumatiques, retards de consolidation, séquelles d'entorses et de luxations, etc.). Affections de l'appareil digestif et urinaire, affections infantiles de croissance, affection de la sphère ORL, broncho- pulmonaire, affections neurologiques, affections dermatologiques. Toujours selon le rapport d'expertise, les eaux thermo-minérales de Hammam Abdellah peuvent également être utilisées par voie d'ingestion (cure de boisson) pour certaines affections digestives et urinaires. C'est dire que cette source thermale représente une véritable opportunité de traitement, à moindre coût, de plusieurs maladies en rhumatologie, traumatologie, affections urinaires et digestives, maladies infantiles de croissance, affections de la sphère ORL et respiratoire, neurologie et dermatologie. Mais aussi et surtout, elle représente une véritable mine d'or. Peut-être que certains barons, bien renseignés sur ce dossier, veulent l'anéantir à l'usure afin qu'il lâche le morceau. Qui sait ' Parler dans de telles conditions bureaucratiques et un tel climat d'hostilité envers tout et tous d'investissements touristiques autour du fameux barrage Beni Haroun n'est qu'une simple vue de l'esprit de certaines bonnes volontés passagères. La preuve !
Abdelmadjid M'haimoud
SKIKDA
L'hiver va s'achever et les structures communales sont toujours mal chauffées
Le thermomètre atteint les niveaux les plus bas et le problème du chauffage dans les institutions publiques et administratives demeure toujours posé. Les plus décriées sont celles relevant de l'APC de Skikda.
Les groupements scolaires et les structures communales en sont les exemples les plus édifiants. Les écoliers grelottent de froid dans des écoles en plein centre-ville, et c'est là où le bât blesse. Souvent, c'est un problème de maintenance qui est relevé. Selon un parent d'élève, parfois, ce sont les incessantes réclamations des élèves qui poussent à la mise en service des chauffages. Pour un autre parent, la mise en marche des chauffages dépend de la composante des classes. «Les classes renfermant des enfants de responsables sont mieux loties en la matière. A ce rythme, on va sélectionner les classes VIP pour admettre nos enfants.» Pour le même cas, les structures communales subissent un sort pour le moins révoltant. De lamentables conditions de travail en découlent logiquement. Bien que le froid constitue souvent un facteur de dynamisme, il n'en demeure pas moins qu'il soit aussi un incitateur à la paresse, dans l'exiguïté des bureaux, on se recroqueville le maximum qu'on peut. Même des directeurs communaux s'appellent pour s'emprunter des réchauds ! Les structures culturelles et les bibliothèques ne sont pas en reste. Les adhérents et les employés souffrent le martyre. En dépit des multiples réclamations, le réchauffement des salles demeure suspendu à une maintenance qui tarde à voir le jour, une pièce introuvable, l'équipe d'intervention qui manque de moyen de déplacement… Récemment, des adolescents suivant des cours d'informatique ont eu toutes les peines du monde pour achever leurs 2 heures de séance.
Zaïd Zoheir
L'ASR À L'UNIVERSITE 20-AOÛT-1955
Un tiers des accidents est causé par les 30 ou 40 ans
L'Association algérienne de la sécurité routière, par le biais de son bureau de Constantine, continue à sensibiliser contre les accidents de la route. Après le palier primaire, c'est autour l'Université d'être dans la ligne de mire de l'association. La manifestation a pu voir le jour grâce la collaboration de la Sûreté de wilaya de Skikda. La cellule de Skikda de l'ASR, qui est en train se constituer, y a également pris part. Selon les statistiques de 2003, l'Algérie se classe à la 9e place parmi les pays arabes en termes de personnes tuées dans les accidents routiers. Elle est derrière la Tunisie, classée 6e, et le Maroc, 8e. Le leader est sans conteste la Libye. A l'échelle mondiale, elle occupe la 14e place, selon un bilan datant de 2008, loin derrière le trio de tête composée de Finlande, des Pays-Bas et du Royaume-Uni. Fait notable, une régression est à relever entre ces deux dates : classée 9e à l'échelle arabe en 2003, elle sera premier pays arabe à se classer 14e niveau mondial. Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les conducteurs âgés entre 18 29 ans, qui sont responsables des accidents de la route, mais plutôt les personnes âgées entre et 40 ans, avec 32,65% contre 26,63% pour les premiers cités.
Z. Z.
GUELMA : POUR CREATIONDE LIEU DE DEBAUCHE ET INCITATION À LA PROSTITUTION
Un prévenu placé sous mandat de dépôt
Un homme de 31 ans demeurant à Oued Zénati, à une quarantaine de kilomètres de Guelma, a été arrêté cette semaine par les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra d'Oued Zénati pour création de lieu de débauche et incitation à la prostitution, a indiqué la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Les enquêteurs ont agi suite à une plainte déposée par une jeune fille âgée de 21 ans, qui a été embarquée de force et emmenée vers ce lieu de débauche, apprend-on de même source.


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