Algérie

LE SOIR DE L'EST



MILA/COMMEMORATION DU 32e ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DE BOUSSOUF
Le temps d'un film documentaire et puis s'en vont !
Point de colloque sur le père du MALG, ni une quelconque manifestation à la hauteur de l'évènement !
Les festivités commémoratives du 32e anniversaire de la disparition de si Mabrouk Abdelhafid Boussouf correspondant au 31 décembre, célébrées cette année le 27, ont été expédiées illico presto, se limitant au dépôt d'une gerbe de fleurs au carré des martyrs de la ville et à la projection d'un film documentaire de 52 minutes qui retrace les grandes étapes du parcours de ce grand symbole de la Révolution algérienne.
Les organisateurs de cet évènement, jadis d'une importance primordiale pour la wilaya, semblaient pressés d'en finir ! Pas de programme conséquent, ni d'invités de marque, ni même une assistance conséquente, comme à l'accoutumée, au point où les autorités de wilaya ont programmé, presque en parallèle, une rencontre de formation pour les nouveaux élus locaux, c'est tout dire ! Pourtant, un tel évènement attirait jadis des personnalités de premier ordre et des compagnons de route de si Mabrouk, dont les communications présentées et les interventions dans les débats étaient patiemment suivies par les nombreux présents. Y sont passés dans ces colloques, le défunt Abdelhamid Mehri, Daho Ould-Kablia, Boudjemaâ Haïchour, Mohamed El Mili et beaucoup d'éminents historiens et universitaires ! Il était même question de créer la fondation Boussouf et de faire du domicile parental qui l'a vu naître en 1926, situé dans le vieux Mila, un musée ! De tout cela, il n'en fut rien. Même le rond point où devait être érigée sa statue, situé au bas d'Aïn Siah et dont on parle depuis des années, n'est pas encore sorti de son état initial, c'est-à-dire abandonné et dans un piteux état !
A. M'haimoud
TERRES AGRICOLES URBANISEES
La défaite de la raison
Sur les cent quatre-vingt-sept mille hectares de terres agricoles à vocation vivrière que compte la wilaya de Bordj Bou- Arréridj, plus de six mille hectares ont été détournés de leur vocation pour être urbanisés.
L'accélération du phénomène est spectaculaire et se poursuit à ce jour au niveau des trente-quatre communes y compris le chef-lieu de wilaya, qui subissent les assauts des entreprises, des immeubles et même des stations d'enrobage hautement polluantes. C'est un véritable délire ! L'extension urbaine au nord du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj ne repose sur aucune rationnalité. Alors que la logique voudrait que le développement urbain se fasse du côté sud de la cité en allant vers la wilaya de M'sila où les terres agricoles sont déclassées, tout comme le choix judicieux qui a été fait pour la nouvelle zone industrielle Mechta Fatima. Les agriculteurs des EAC (exploitations agricoles concessions et ceux des EAI (exploitations agricoles individuelles) souhaitent que les pouvoirs publics renoncent à leur vision étroite pour arrêter le massacre car les terres agricoles ne sont pas destinées à la construction d'immeubles et d'entrepôts. A moins que nos gouvernants aient de la suite dans les idées.
Layachi Salah Eddine
JIJEL/CNAC
La bureaucratie des banques
L'Etat a mis en place un certain nombre de dispositifs pour lutter contre le chômage qui prend de plus en plus de l'ampleur. La Caisse nationale d'assurance chômage en constitue un outil créatif de postes d'emploi, au profit des personnes disposant d'une certaine qualification professionnelle, dont la tranche d'âge oscille entre 35 et 50 ans.
En effet, selon un rapport établi par les services de la wilaya, l'agence Cnac de Jijel a enregistré la déposition depuis la création de cette structure de plus de 3000 dossiers dont 2 210 ont eu l'éligibilité. Par contre le financement des projets demeure en deçà des attentes des postulants à ce dispositif . A ce sujet ledit rapport fait état du financement de 900 projets avec un montant d'investissement de 212 milliards de centimes, contribuant à la création de 1113 postes d'emploi. Ce chiffre qui demeure en deçà des attentes des pouvoirs publics dont la résorption du chômage est le cheval de bataille. Pour certains connaisseurs, on affirme que les banques ou plutôt les guichets, car la quasi-totalité des directions des agence bancaires se trouve à Béjaïa ou à Constantine, ne jouent pas le jeu. Pour preuve, durant l'exercice 2009, la BADR, selon le rapport en question, n'a financé que deux projets alors que la wilaya de Jijel, a une vocation agricole. Une énigmatique attitude qui doit interpeller les services compétents pour assouplir les procédures bancaires afin de répondre aux attentes des futurs promoteurs qui ne savent pas à quel saint se vouer, face aux lenteurs bancaires .. Ledit rapport souligne par ailleurs que le secteur des transports vient en pole position avec 541 projets, soit un taux de 79 %, suivi par les services avec 155 projets. L'industrie, quant à elle, occupe la troisième place avec 39 projets. Des chiffres qui expriment la tendance du gain facile, chez un grand nombre de postulants dont certains ont du mal à se débarrasser de l'esprit d'assistanat
Bouhali Med Cherif
OUM EL BOUAGHI
20 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de son ami
La cour criminelle d'Oum El- Bouaghi a rendu son verdict avant-hier tard dans la soirée dans l'affaire du meurtre de l'officier médecin. Cette histoire, qui a fait couler beaucoup d'encre, remonte à la fin de l'année 2011 lorsque celui qui deviendra le bourreau du médecin, L. B. âgé de 23 ans, invita son ex-compagnon, un jeune officier de 40 ans pour une visite amicale. Le médecin qui exerce au niveau de la troisième région militaire à Béchar accepta, l'invitation et se déplaca à Aïn Babouche où réside son futur assassin, sans se douter de rien. Le corps de la victime a été retrouvé par les éléments de la gendarmerie à moitié ensevelli au bord de la forêt, à Aïn Babouche. Les premiers éléments de l'enquête menée par la gendarmerie ont conduit à l'arrestation du présumé auteur de cet abominable meurtre. Avant-hier, dans une audience qui a tenu en haleine l'assistance, l'assassin a repris la genèse de son forfait dans le détail et avoua que son mobile n'était autre que le vol du véhicule de la victime, une Renault Symbol. Au griefs de meurtre avec préméditation, le procureur général a requis la peine capitale. Après les plaidoiries des avocats voulant atténuer les faits et arracher des circonstances atténuantes, le verdict tomba : 20 ans de réclusion criminelle contre l'assassin.
Moussa Chtatha
KHENCHELA
Le receveur de la poste centrale agressé, 3 milliards volés
Selon une source, le receveur du bureau de la poste centrale, sis au centre-ville du chef-lieu de la wilaya, a été violemment agressé par un ex-employé du même établissement. Ce dernier a invité le receveur au restaurant, et c'est là, qu'il l'a agressé pour s'emparer des clés de la poste. Après, il s'est introduit dans l'enceinte du bureau de poste pour s'emparer d'une grosse somme d'argent estimée à 3 milliards de centimes, laissant sa victime à la sortie de la ville. Alertée, la police a multiplié les recherches pour arrêter le voleur.
Un mort et plusieurs blessés dans un accident routier
Un tragique accident s'est produit hier sur la RN 80 reliant Khenchela à Babar, précisément au lieudit Oued Laghrour, faisant un mort et plusieurs blessés, suite à une collision entre deux voitures de tourisme. L'accident est dû au non-respect du code de la route. Les victimes ont été transportées vers l'hôpital de Khenchela en attendant les résultats de l'enquête menée par la gendarmerie de N'sigha, 5 km au sud de la wilaya.


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