Algérie

LE SOIR DE L'EST


INSTALLATION DES NOUVELLES ASSEMBLEES ELUES
Le FLN s'adjuge l'APC de Constantine, le FFS d'El Khroub
C'est au terme d'une longue journée à haute voltige où régnait une grande tension parmi les élus et les citoyens que les noms des nouveaux P/APC de Constantine et du Khroub ont été connus.
Ainsi, sans grande surprise, le FLN, s'est adjugé la présidence de la commune du, chef-lieu de wilaya alors que le FFS a su grâce à « la sagesse et la ruse » de son candidat, Abdelhamid Aberkane, remporter la magistrature de la deuxième plus grande commune de Constantine.
Malin, lui le transfuge du FLN, Abdelhamid Aberkane, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a su faire pencher la balance en faveur du FFS qui l'a porté candidat à la présidence de la commune d'El Khroub. Il sera élu après vote à bulletin secret que les élus du RND et du FLN ont tenté avec tous les moyens possibles de capoter avec 18 voix contre15 voix pour son concurrent direct, le candidat du FLN, Bourass Boubeker. Cela étant, la victoire du candidat du FFS n'était pas sans peine, puisque les élus FLN voulaient coûte que coûte passer par un vote à deux bulletins pour pouvoir, comme c'était le cas dans les élections de l'APW et plusieurs autres communes, surveiller le choix de leurs candidats. Une pratique, que le mouhafedh, craignant vraisemblablement «l'indiscipline » de ses élus, a imposée lors de toutes les opérations d'installation des P/APC. Aussi, après élection à bulletin secret, 17 élus sur les 33 formant l'assemblée communale ont opté pour des élections à deux bulletins. Un mode de scrutin que le Pr Aberkane a insisté pour l'adopter, malgré l'opposition de ses concurrents pour éviter toute tentative de manipulations. En effet, connaissant parfaitement «le style » du FLN, fait de «manipulation et d'intimidation », le candidat FFS a pesé de tout son poids pour ce mode de scrutin, lui qui voyait la présidence de la commune lui filer entre les mains. Les évènements qui se passent lors du vote lui donneront d'ailleurs raison. Plusieurs élus ont fait l'objet d'intimidations et ont été même vulgairement insultés. Pis encore, les élus du binôme FLN-RND «dégoutés» ont quitté la salle et ont tenu des propos pour le moins qu'on puisse dire «obscènes» à l'encontre du nouveau maire élu à bulletin secret. Notons qu'un important dispositif sécuritaire a été déployé à travers la commune d'El Khroub. S'agissant de l'élection du maire de la commune de Constantine, sans grande surprise, le candidat du FLN, Sief Eddine Rihani a remporté la présidence. Unique candidate, sa formation étant la seule à détenir une majorité, il sera élu par 29 voix pour et 14 contre. L'opération a été interrompue à maintes reprises. Et pour cause, les élus du FLN qui s'opposaient à la destruction du bulletin restant. Le wali a opté pour cette manière afin d'éviter les tensions.
Farid Bnezaid.
EL TARF
La placette 5 Juillet 1962 se transforme en un grand marché informel
D'aucuns dans la ville d'El Tarf sont unanimes à dénoncer la dégradation continuelle de la placette «5 juillet 1962» et sa transformation inexorable en un grand bazar à ciel ouvert sans que les autorités locales daignent bouger le petit doigt pour dire basta à cet état de fait.
En effet, au niveau de cette place joyau architectural et d'aménagement urbain qui a coûté à l'Etat plusieurs milliards, les dégradations du mobilier public sont visibles à l'œil nu, chaque coin est occupé par des marchands informels, des uns qui vendent de la vaisselle, de la friperie et des portables d'occasion, etc. et d'autres pratiquent carrément la vente de fruits et légumes avec tout ce que cette activité engendre comme détritus et odeurs nauséabondes. Malheureusement, il semblerait que l'opération de lutte contre les marchés informels n'a pas encore cours dans la ville d'El Tarf.Il est judicieux d'indiquer que les propriétaires des 05 kiosques sis, au niveau de ladite placette sont actuellement dans une position délicate et dangereuse à la fois. De fait, devant la ruée vers ce lieu de dizaines de personnes sans emplois et la violence des indus-occupants, les gérants des kiosques n'osent même pas manifester la moindre désapprobation. Ainsi, les autorités sont interpellées plus que jamais pour remettre de l'ordre dans ce lieu de détente afin de préserver au centre-ville d'El Tarf un visage sans tares.
Daoud Allam
PONT SUSPENDU DE CHIHANI
Un ouvrage à classer monument historique
Le pont suspendu de Chihani avec sa structure haubanée sis, dans la commune, éponyme, a été réhabilité par l'entreprise nationale SAPTA, il y a plusieurs années. Cette structure qui enjambe Oued Seybouse et relie la commune de Chihani avec celle d'Asfour, est utilisée par les agriculteurs dans leurs déplacements quotidiens pour se rendre sur leurs terres agricoles.
Le pont a été construit en 1892 par l'entreprise ARNODIN. Cette structure présente des caractéristiques qui lui sont propres En effet, des spécialistes en Histoire de la wilaya, estiment que cet ouvrage mérite amplement d'être classé monument historique. Une action qui permettra à la Direction du tourisme de disposer d'un site historique de premier plan qui pourrait être ajouté au guide touristique de la wilaya d'El Tarf. Aussi, les écoles d'architectures pourront-elles organiser des excusions à leurs étudiants pour admirer de visu la structure de son tablier, les câbles paraboliques, les puits d'ancrage, les pylônes et leurs croix de saint André, etc. En somme un vrai régal pour les yeux. Pour rappel, la longueur de son tablier est de 97,90 mètres, avec une largeur de 4,70 mètres, et ce, pour une largeur de chaussée de 2 mètres. Ses pylônes ont une hauteur de 13 mètres pour une largeur de 3 m. Quoi qu'il en soit, la wilaya peut s'enorgueillir de disposer, à l'image de la ville de Constantine (pont suspendu de Sidi Rached) d'un monument architectural de premier plan à visiter et à préserver.
D. A.
INSTALLATION DE L'APW ET DE L'APC DE SKIKDA
Les élus FLN boycottent
L'installation de l'APW et de l'APC de Skikda s'est faite mercredi en l'absence des élus FLN (21 pour l'APW et 10 pour l'APC). Les deux assemblées seront donc présidées par le RND, 10 ans après. Le retour du parti d'Ahmed Ouyahia est dû principalement à la stratégie des alliances prônées un peu partout pour déstabiliser le parti qui n'a pas pu remporter plus de 50% des suffrages. Concernant l'APW, c'est Fadel Ouahid, qui a clôturé son mandat de député en 2012, qui prendra les rênes de la première institution élue de la wilaya. Un «recyclage» dans l'ambition de glaner le poste de sénateur. «Reculer pour bien sauter», dit-on. Le RND a remporté 16 sièges lors des élections locales du 29 novembre. Une alliance avec le PT, détenteur de 6 sièges, lui a en effet permis de battre le FLN par 22 voix contre 21. Une majorité relative, n'ayant pas atteint encore les 50%+1, équivalent à 23 sièges ; mais qui a eu les faveurs du Conseil constitutionnel. Pour l'APC, c'est Chebli Mohammed Ramzi qui aura la lourde charge de gérer les affaires de l'une des communes les plus riches de Skikda. Fruit d'une alliance avec le PRA (5 sièges), le FNA (3 sièges), avalisée par acte notarié, et du soutien par les urnes seulement du PT, la présidence de l'APC a échappé au FLN, détenteur de 36,36% des voix, correspondant à 12 sièges contre 10 pour le RND. Incessamment, il sera procédé à la désignation des 6 vice-présidents, 3 du RND, 2 du PRA et 1 du FNA, auxquels il sera dévolu l'administration et les finances, la culture, le social et le tourisme, la maintenance, les travaux neufs, l'urbanisme et l'environnement et l'assainissement, ainsi que 6 délégations et 6 commissions. Du pain sur la planche attend nos élus !
Zaïd Zoheir
SOUK AHRAS
Pénurie d'eau au chef-lieu de la wilaya depuis 5 jours
Le chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras connaît, depuis 5 jours, une pénurie d'eau persistante, les robinets sont à sec dans tous les quartiers de la ville. Cette perturbation inattendue serait due à une défaillance technique au niveau du barrage de Aïn Dallia, principal pourvoyeur des trois wilayas de l'est : Souk Ahras, Oum-El-Bouaghi et Tébessa. Selon des responsables de l'ADE, des travaux sont en cours à l'effet de réhabiliter la distribution d'eau, selon d'autres sources l'entreprise chargée de ces travaux a promis d'achever les réparations dans les meilleurs délais. Par ailleurs, un communiqué a été lancé à la radio par les services de l'ADE sur l'arrêt de l'approvisionnement de ce liquide précieux durant 4 jours. Pour l'heure, les ménages touchés par cette pénurie d'eau prennent leur mal en patience.
Barour Yacine
JIJEL / LE QUARTIER HADDADA
L'aménagement ... un souci majeur
Le cadre de vie des habitants de certains quartiers de la ville de Jijel est en perpétuelle dégradation. En effet, dans une requête transmise aux services compétents, les habitants du quartier Haddada déplorent la dégradation des conditions liées à leur vécu quotidien. A ce sujet, ils s'insurgent contre l'état impraticable des routes. Face à un cadre de vie difficile qui dure depuis plusieurs années, ils réclament la réfection des réseau AEP et d'assainissent de leur quartier dépourvu déjà de certains équipements publics. Ils s'interrogent sur les raisons du retard constaté dans la concrétisation des travaux d'aménagement de leur quartier qui, selon eux, fait l'objet d'une marginalisation.
Le calvaire des collégiens de Bazol
La scolarité des collégiens de l'ancien CEM de la localité de Bazol, relevant de la commune de Taher, demeure préoccupante durant cette période en ces temps caractérisée par de fortes précipitations. En effet, les parents d'élèves de cet établissement, construit au milieu des années 80 en préfabriqué, déplorent les conditions de scolarité de leurs enfants. Ils relèvent un certain nombre d'insuffisances dont souffre cet établissement parmi lesquelles ils citent la vétusté des classes et des blocs pédagogiques et l'infiltration des eaux pluviales. Cela contraint les responsables dudit établissement à procéder à des évacuations des élèves vers d'autres salles relativement épargnées par ces désagréments, un vrai casse-tête pour le chef de l'établissement. Selon les plaignants, les salles de classe ne répondent nullement aux exigences d'une scolarité normale. Le problème de l'amiante, qui constitue un danger pour la santé des élèves, a également été soulevé. Face à ce calvaire qui persiste, les parents d'élèves lancent un appel à qui de droit pour la prise en charge de leur doléance, à savoir le transfert des élèves vers le nouveau CEM.
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