LE SOIR DE L'EST

VIADUC TRANSRHUMEL DE CONSTANTINE
Lancement des travaux de réalisation du tablier
Avec le lancement officiel, hier des travaux de réalisation du tablier, annonçant la fin de la très complexe première phase d'excavation et de bétonnage des pieux, le viaduc transrhumel de Constantine (pont de l'Indépendance) aura franchi une étape nouvelle vers sa concrétisation.
Le taux d'avancement du projet dont la conclusion est prévue à la fin du premier trimestre 2014, a atteint 39 %. «Nous sommes dans les aires. Le début de la construction du tablier du viaduc transrhumel, en plein cœur de Constantine, correspond à la dernière phase de cet ouvrage qui va s'inscrire dans l'histoire des grands ouvrages réalisés en Algérie», s'est félicité hier, Clovis Martines, président du groupe Andrade Gutierrez pour le Moyen- Orient, l'Afrique du Nord et l'Asie en marge d'une conférence de presse portant sur l'avancement du projet. Il est utile de préciser que le tablier, dont les extrémités latérales ont 24 centimètres d'épaisseur, est soutenu par des haubans reliés à deux pylônes de 130 mètres de hauteur. Le tablier a une longueur de 756 mètres. Une fois achevé, le viaduc comportera 4 300 mètres de routes et d'accès. Le projet lancé fin 2010 pour un montant de 15 milliards de dinars et devant être livré fin 2013 ne sera finalement livré qu'au premier trimestre 2014. Et pour cause : sa construction, notamment dans sa première phase, a estimé, Clovis Martines «a représenté un défi pour les concepteurs du projet confrontés à des contraintes topographiques et géologiques qui ont nécessité une grande maîtrise». Il s'agit, en fait, de plusieurs glissements de terrain enregistrés tout au long du tracé dont le dernier était celui de l'effondrement d'un mur de soutènement la semaine dernière au chemin forestier. S'agissant du coût initial du projet qui était de 15 milliards de dinars, a noté, Clovis Martines «il sera réévalué». Des travaux complémentaires nés notamment des contraintes géologiques ont été nécessaires, a-t-il expliqué. Présent à cette occasion aux côtés du wali de Constantine et de l'ensemble des autorités civiles et militaires de la ville, l'ambassadeur du Brésil, M. Henrique Sardinha, a salué dans une brève allocution la confiance que porte le gouvernement algérien en le génie brésilien. Et notamment, a-t-il ajouté en Endrade Gutirrez, qui participe activement dans la modernisation du pays et dans le transfert du savoirfaire de ses sociétés». En ce sens, un protocole de coopération entre le département de génie civil de la Faculté des sciences de l'ingénieur de l'Université Mentouri et Andrade Gutierrez a été signé. Cette collaboration sera concentrée, a expliqué le professeur Djekoun, «sur le suivi technique du comportement structurel du viaduc et a pour objectif de contribuer à l'enrichissement de la formation des étudiants ».
Farid Benzaid
ELECTIONS À ARCELORMITTAL ANNABA
Renouvellement des membres du CP
Contrairement à ce que souhaitaient les partisans du clan mené par l'ex-responsable du syndicat de l'entreprise ArcelorMittal Annaba, les élections pour le renouvellement des membres du comité de participation de cette entreprise se sont déroulées dans des conditions normales.
Les élections ont eu lieu durant toute la journée de ce lundi, pour permettre à l'ensemble des travailleurs (équipes de travail posté notamment) d'y prendre part. Elles ont pris fin vers 22h30, après le dépouillement des voix pour départager les 330 candidats. Dix-neuf lieux de travail ont été choisis pour le déroulement de ces élections qui ont vu une participation estimée à plus de 80% des inscrits. Les délégués du personnel ainsi élus se retrouveront dans quelques jours pour choisir parmi eux, 7 à 9 membres qui constitueront le bureau du comité de participation dont le président qui sera, pour sa part, élu par les membres du bureau. Ces élections du CP précèdent celles plus importantes et qui porteront sur le renouvellement des membres du conseil syndical de l'entreprise. Cent postes seront concernés par ce renouvellement qui aura lieu durant le mois de décembre prochain. Par ailleurs, dans un communiqué rendu public et signé par le président, Abdelmadjid Bourai, le bureau du CP sortant dénonce les agissements de «certaines voix malveillantes qui usent de procédés vils dont le but est de discréditer les délégués du personnel et le CP». Estimant que cette façon d'agir n'est qu'une manière pour ses auteurs de se construire une image de marque, l'auteur du communiqué la lie à une campagne de dénigrement pour servir comme campagne électorale à ces élections. Concernant les accusations portées contre la gestion des œuvres sociales par le CP sortant, le document, qui les qualifie de «clandestins et lâches», défie leurs auteurs d'avoir «le courage de les porter devant la justice». Pour couper court à cette polémique stérile qui ne sert pas les travailleurs, le communiqué rend public dans le détail le bilan de sa gestion pour les quatre années de son mandat (2009 à 2012). Selon ce bilan, les dépenses ont porté sur des actions de solidarité envers les 5 200 travailleurs que compte l'entreprise ArcelorMittal d'Annaba (complexe d'El Hadjar et l'unité du port d'Annaba). Ainsi, il est mentionné des dépenses dans les chapitres d'aides et de prêts pour des mariages, décès, logements, scolarisation, soins, circoncisions, aïd, hadj et omra, entre autres.
A. Bouacha
LES LOCALES DU 29 NOVEMBRE À GUELMA
Rejet de candidatures par l'administration locale, un véritable casse-tête pour les partis en lice
Les Guelmis sont témoins, ces derniers jours, d'un triste spectacle que leur livrent certains candidats aux prochaines élections locales, plusieurs oscars d'impertinence peuvent être attribués à des ambitieux retors qui ne se préoccupent que de leurs seuls intérêts.
Changer de parti est devenu, à Guelma, monnaie courante pour un grand nombre d'élus, particulièrement pour certains pseudo-politiciens qui ont leur carrière politique derrière eux, et qui veulent à tout prix perdurer sur la scène. Ces derniers, qui ne cessent de polluer le climat politique, se sont montrés prêts au pire pour affirmer leurs prétentions déloyales. Les exemples de ces agissements, contraires aux bonnes mœurs politiques, sont très nombreux dans cette région, mais le plus frappant reste celui des postulants qui entrent en course pour les prochaines élections locales en changeant de couleur politique pour la énième fois, avec effronterie inusitée, et cela en moins de cinq ans. On assiste à un véritable mercato politique qui concourt au discrédit du débat politique. Autre fait marquant, c'est celui des décisions de rejet de certaines candidatures, prises par l'administration locale pour divers motifs, une mesure qui a touché plusieurs formations politiques, y compris le FLN. D'aucuns se demandent comment de telles irrégularités ont pu échapper à la vigilance des membres des commissions d'étude des dossiers de candidatures des partis politiques, s'agit-il d'une négligence ou d'une omission plus ou moins coupable. A cela s'ajoutent les guéguerres internes, qui font monter la tension d'un cran à l'approche des échéances électorales, clanisme, coups bas, bagarres…, en tous cas, cela devient un climat d'une morosité palpable. A chaque fois, la base militante gronde et remet en cause le choix des candidats, notamment la tête de liste, comme c'est le cas chez l'ex-parti unique. En effet, une vague de mécontentement a touché la kasma FLN dans la commune de Belkheïr, à quatre kilomètres du chef-lieu de wilaya. Les membres du bureau de cette structure contestent vivement la liste des candidats à l'Assemblée populaire communale (APC), apprend-on de sources sûres, selon les contestataires : «Les directives du secrétaire général du parti n'ont pas été respectées.» Cependant, quoi qu'il arrive, les Guelmis ont hâte de savoir s'il y aura, parmi les prochains candidats aux prochaines assemblées locales, des personnes effectivement aptes à les représenter, et à les mobiliser activement pour le scrutin du 29 novembre. Il est de plus en plus clair, aujourd'hui, que tous ont bien conscience que ceci n'est possible qu'avec le strict respect des critères de sélections des candidatures qui doivent être essentiellement basés sur la compétence, l'intégrité et la présence politique, mais aussi sur le changement dans la manière de concevoir le rôle d'un élu local, notamment vis-à-vis des préoccupations citoyennes.
Noureddine Guergour
SUITE À DES PERTURBATIONS DANS LE TRANSPORT SCOLAIRE
Elèves et parents coupent la RN 44 à El Tarf
Les élèves de la localité d'El Faidh, dans la commune de Ben M'hidi, accompagnés de leurs parents, ont coupé, hier, la RN 44, à la circulation automobile durant plus de deux heures.
La cause de ce mouvement de protestation est le transport scolaire qui, selon les élèves en rage rencontrés sur les lieux, «n'est jamais à l'heure voulue et est perturbé, chaque jour». Par contre, maire et élus dénoncent unanimement «les velléités des élèves, entre collégiens et lycéens, à imposer leur diktat aux chauffeurs pour les heures de ramassage, dès lors que les bus ont sur leurs plannings respectifs l'obligation de s'arrêter au niveau d'une trentaine de points». Par ailleurs, il est judicieux de signaler que les élèves ont usé de jets de pierres et de bâtons à l'encontre des automobilistes. Une action qui a décrédibilisé et a jeté l'opprobre sur leur mouvement de protestation. Cependant, c'est grâce à l'intervention énergique des éléments de la gendarmerie que la route a été rouverte au trafic routier et que le pire a été évité de justesse et pour cause, en cette période de fête, l'axe routier en question connaît ces jours-ci une intense activité.
Daoud Allam
SETIF
Une bande de malfaiteurs sous les verrous
Les éléments de la Brigade de recherche et d'investigation (BRI) de la wilaya de Sétif ont démantelé, lundi dernier, une bande de malfaiteurs composée de sept personnes. C'est à la suite d'une plainte déposée par un grossiste en produits alimentaires dont le magasin situé dans la cité des 1 000- Logements à Sétif a fait l'objet d'un vol avec effraction. Les voleurs se sont emparés d'une importante somme d'argent, estimée à 735 millions de centimes. L'enquête diligentée a permis d'identifier vite les auteurs de ce vol, au nombre de sept, et de les interpeller. Les investigations des enquêteurs ont fait ressortir que les membres de la bande ont acquis, grâce à l'argent du butin, trois véhicules de luxe qui ont été aussitôt été saisis. Les policiers ont pu aussi récupérer la somme de 180 millions de centimes que les mis en cause n'ont pas eu le temps de dépenser. Présentés au parquet, cinq personnes de la bande ont été placées sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur pour association de malfaiteurs et vol par effraction et écroués à la maison d'arrêt de Sétif. quant aux deux autres, ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Des dealers interpellés
Dans le cadre de la lutte contre la commercialisation des stupéfiants, les services de la police judiciaire de la wilaya de Sétif ont réussi, en un temps record, à mettre fin aux agissements de nombreux dealers opérant dans la wilaya de Sétif et récupérer plus de 8 kg de drogue. Ainsi, le premier dealer a été appréhendé en plein centre de Sétif en possession de 500 g de kif traité et d'une somme d'argent de l'ordre de 12 200 DA provenant de la vente de cette marchandise. L'enquête a aussi permis de remonter au fournisseur qui n'était autre qu'un membre de sa famille. Les deux mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt et écroués. La seconde opération, menée par les mêmes services de police, a permis d'interpeller une bande composée de plusieurs membres qui s'adonnait à la commercialisation de drogue à travers plusieurs juridictions (Sétif, El Eulma et Béni Fouda). L'intervention de la police a permis d'arrêter deux personnes activant à Sétif-ville. L'un au niveau du CHU de Sétif et l'autre à la cité d'Aïn El Mous. Poussant plus loin leurs investigations, les policiers parviendront à mettre la main sur leur principal fournisseur, un individu originaire de la ville d'El Eulma, en compagnie d'un autre comparse qui, lui, est natif de Béni Fouda. L'opération a permis de récupérer plus de sept kilogrammes de kif traité (7kg 684) et une somme d'argent estimée à plus de 44 millions de centimes ainsi que la saisie d'un véhicule utilisé pour le transport de ce venin.