Algérie

Le Soir de l'Est



Le Soir de l'Est
Le wali de Jijel a inspecté le chantier de réhabilitation du chemin de wilaya 137 B reliant la commune de Ziama Mansouriah à celle d'Erraguene sur une distance de 30 km.En route vers ce grand chantier dans cette région montagneuse surplombant la commune cètière de Ziama Mansouriah, nous avons pu apercevoir tout au long de notre virée en direction des localités de'tabirt, Aït Achour et Betacha, des maisons désertes abandonnées et des jeunes militaires à des postes d'observation dans des guérites assurant la sécurité de la route et de ce chantier qui, une fois achevé, est susceptible de booster la vie dans cette région.Sur les lieux, on apprend que ce projet de grande envergure est confié à deux entreprises des travaux publics connues sur la place locale. Il nécessite une enveloppe complémentaire de 33 milliards de centimes pour son achèvement. L'un des deux entrepreneurs a affirmé qu'il a déjà fini les travaux de terrassement. Cependant il a soulevé certaines contraintes liées notamment à la nature fragile du sol au niveau de certains points. Le taux d'avancement des travaux de l'un d'eux a atteint 50%.Pour sa part, le wali a confirmé que l'argent existe et qu'il suffit d'un simple transfert d'opération pour prendre en charge l'enveloppe complémentaire. Dans le cadre de la démarche initiée par les autorités locales relative à la fixation des populations des zones montagneuses et leur retour à leur douar d'origine, les autorités locales soutiennent cette démarche à travers la mise en œuvre de programmes normaux et spéciaux.Il convient de souligner que ce chantier une fois achevé, est susceptible de booster la vie dans ces hameaux avec leurs paysages féériques et recelant d'énormes potentialités en économie de subsistance?: l'élevage, l'apiculture, l'aviculture, les arbres fruitiers.Interrogé par nos soins sur le nombre de citoyens qui veulent retourner chez eux, Ammi Messaoud, vice-président de l'APC de Ziama Mansouriah, nous a affirmé que les services communaux font état de 200 demandes. Ces dernières concernent essentiellement les localités de Aït Achour, Betacha, Tabirt. On entendait le bruit des engins appartenant aux deux entreprises locales qui étaient à pied d'œuvre pour réhabiliter le chemin de wilaya?137 B reliant la commune de Ziama Mansouriah à celle d'Erraguene sur une distance de 30 km.Sur le chemin menant vers ces contrées où les disciples de Redouane Achir ont semé mort et désolation, avant que les valeureux patriotes prennent les choses en main avec l'appui de l'ANP et livrent une farouche résistance aux égorgeurs d'enfants et violeurs de femmes, nous avons aperçu des citoyens à bord de voitures de chauffeurs clandestins en provenance de la commune Erraguene.'interrogé, ils affirment que l'état de la route demeure leur principal souci «el hala rahi labess, el terig problème. Les disciples de Abassi Madani guetlou el jiha (ils ont tué cette région)», pour reprendre fidèlement le triste aveu d'un sexagénaire rencontré sur les lieux de ce chantier. «Kaïne lihabine yekaâde El Jebel Feregh (il y a ceux qui veulent que la montagne reste déserte), nous a-t-il affirmé sur un ton révolté.Cependant l'effort de l'Etat est là , a insisté le wali sur les lieux à l'adresse des journalistes présents en force lors de cette visite d'inspection qui nous a permis de constater que les pouvoirs publics essaient de revitaliser ces régions qui sont l'avenir de cette commune cètière où les autorités locales font de la gymnastique pour implanter des équipements de proximité et des programmes de logements au niveau du chef-lieu de la commune.Le premier responsable de la wilaya a estimé que ses services soutenaient le retour avec des programmes spéciaux sans compter les programmes normaux. A ce titre «on consacre 50 à 100 milliards de centimes chaque année pour la réhabilitation des routes, le réseau AEP, les chemins communaux et la réfection des équipements publics.Dans une déclaration à la presse nationale, le wali Ali Bedrici a affirmé que «les deux entreprises chargées de réaliser de ce projet sont à pied d'œuvre. Dans moins d'une année, ce chemin de wilaya sera ouvert à la circulation routière. Il s'inscrit dans le cadre des opérations de désenclavement des régions montagneuses et comme vous savez, 82% de la superficie de la wilaya de Jijel sont des montagnes. Nous avons un programme à cet effet pour la fixation des populations des localités et hameaux montagneux et leur retour à leurs régions d'origine. Ce programme prévoit l'ouverture des routes, la réfection des écoles, des salles de soin, le raccordement au réseau de l'alimentation en eau potable et l'électrification rurale ainsi que la création des postes d'emploi dans différents créneaux d'activités, notamment dans le cadre du projet de proximité de développement rural intégré. «Et pour dépasser la polémique est-ce qu'on entame les travaux avant le retour des populations vers leur douar d'origine ou bien après, si on réalise la route on les encourage à retourner»?; et de préciser d'une manière plus explicite?: «Pour nous, je ne vous cache pas que la priorité on l'accorde à ceux qui sont déjà sur place. Nous avons un programme dans ce sens».Interrogé par nos soins sur les conditions draconiennes imposées aux demandeurs de l'aide dans le cadre de l'habitat rural, M. Ali Bedrici a répondu «la politique des fixations des populations des régions montagneuses et leur retour à leurs douars d'origine n'est pas forcément liée à l'habitat rural. Elle touche les routes, l'alimentation en eau potable, la réfection des équipements publics et la création des postes d'emploi. C'est vrai, l'habitat rural fait partie de cette démarche, et nous avons introduit des facilités. J'ai moi-même signé des circulaires successives pour faciliter l'attribution de cette aide, mais vous savez un décret est infranchissable. Nous avons demandé des dérogations au ministère de l'Habitat. Globalement, l'habitat rural marche bien».Notons enfin que les autorités locales disposent d'un programme multisectoriel pour mettre en œuvre la démarche des fixations des populations des zones montagneuses et leur retour à leurs hameaux, fortement touchés par l'exode des années 1990. Sur le chemin du retour, nous avons rencontré des citoyens qui envisagent sérieusement de rentrer chez eux notamment avec le retour au calme dans ces hameaux grâce au déploiement des soldats de l'ANP.'la région recèle de nombreux sites paradisiaques notamment la virée vers le barrage de Erraguene.Bouhali Mohamed-CherifCRIME DES SANTONS DE ANNABALe présumé assassin de la vieille dame arrêtéLe crime des santons, au centre-ville de Annaba, a finalement été élucidé et le suspect arrêté et mis sous mandat de dépèt, jusqu'à son procès. Ce crime qui a mis en émoi la ville de Annaba, a été commis en fin d'après midi de la journée du 17 novembre dernier. Il coïncidait avec la visite du ministre de l'Intérieur au siège de la wilaya d'Annaba, mitoyen de cet ensemble immobilier.Alertés, les policiers de la PJ de Annaba accompagnés du procureur de la République et du médecin légiste, se sont déplacés au domicile de la victime où ils ont découvert l'horreur.Le corps de la vieille dame de 80 ans gisait dans une mare de sang. Elle a reçu une quarantaine de coups de couteau avant d'être égorgée. Ses bijoux ont aussi disparu. Elle vivait au dernier étage de cet appartement avec sa fille et son petit-fils. Elle a ouvert sa porte à son présumé assassin parce qu'elle le connaissait parfaitement et, même, le considérait comme son propre enfant, selon le commissaire principal Mohamed Yazid Boubekri, chef de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Annaba.Selon la même source, qui tenait un point de presse, vendredi, au siège de la Sûreté de wilaya, le suspect est un installateur de parabole ayant vécu avec ses parents dans le même ensemble immobilier que la victime avant de déménager à El Bouni. Il a choisi l'heure où la fille était à son boulot et le petit-fils au lycée pour accomplir son forfait. Ce crime atroce, commis de sang froid par le suspect, a été élucidé grâce à une longue et minutieuse enquête et une bonne préservation du théâtre du crime, indique le chef de la PJ de Annaba. Les membres de la famille, les voisins et tous ceux qui ont une relation quelconque avec le suspect ont été interrogés. Celui-ci avait, lors de son interrogatoire des blessures à la main gauche. Après exploitation de tous les renseignements, les soupçons des policiers de la PJ se sont portés sur celui qui a commis de sang froid ce crime atroce. C'est ce qui sera confirmé par les résultats du laboratoire scientifique central de la DGSN, qui a procédé à une analyse de l'ADN du suspect sur la base de son sang retrouvé sur les lieux du crime. Gardé en liberté mais surveillé de près, le présumé assassin a finalement craqué, après sa convocation par les policiers pour soit disant récupérer ses papiers. Un subterfuge qui devait l'amener à reconnaître son grave forfait à l'issue d'un interrogatoire poussé. Le receleur, à qui il a vendu les bijoux dérobés de l'appartement de la vieille dame, a reconnu les lui avoir achetés pour une somme de 300 000 dinars. Présentés jeudi devant le procureur de la République, le suspect et le receleur ont été tous deux placés sous mandat de dépèt. Ne dit-on pas que le crime n'a jamais payé 'A. BouachaLutte contre la délinquance à Guelma5 arrestations et saisie de kif, de psychotropes et d'armes blanchesCes derniers temps, Guelma connaît à la fois une délinquance sur fond de trafic de stupéfiants et des formes d'incivilités qui affectent la vie des riverains.Les différentes actions de police ne peuvent être pleinement efficaces en l'absence d'une politique de prévention qui a plus que jamais sa place dans la lutte contre la délinquance. Cela permettra d'assurer une coordination entre les parties prenantes dans lesquelles les partenaires sociaux sont fortement impliqués.En attendant, la police judiciaire de Guelma continue de mener une lutte sans merci contre toutes les formes d'insécurité et de délinquance. Au moins cinq personnes âgées de 21 à 29 ans, ont été interpellées dans les cités Maghmouli, Bourouayeh, Bouzaoui, et Guehdour Tahar, dans le cadre d'une enquête sur le trafic de drogue et le port d'armes blanches prohibées, a-t-on appris mercredi auprès de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Ce coup de filet qui a été mené cette semaine par les éléments de la police judiciaire a permis de saisir une quantité importante de kif traité, des comprimés psychotropes et des armes blanches.Les cinq mis en cause qui sont tous originaires de Guelma, ont été présentés devant le magistrat instructeur près le tribunal de Guelma. Quatre d'entre eux ont été placés en détention provisoire, tandis que le cinquième a bénéficié d'une mise en liberté provisoire.




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