Algérie

Le Soir de l'Est


Le Soir de l'Est
De l'eau, un hèpital, une décharge publique, des médecins spécialistes, du logement rural, de l'électrification rurale, l'ouverture de deux salles de soins, fermées depuis quelque temps, l'impératif de préserver les ressources forestières dans la localité de H'djar Mefrouche. Ce sont là les plus importantes revendications de la population de Aïn Kechra, formulées par les P/APC de Aïn Kechra et Ouldja Boulbalout, lors de la rencontre organisée par le wali au niveau de la commune de Oum-Toub, jeudi dernier.Les doléances s'inscrivent dans le cadre de la préparation de la grande «fiche technique» relative à la situation du développement local des treize daïras de Skikda, dans le but de dégager les sommes nécessaires, dans le cadre des PCD et PSD, au titre de l'exercice 2014. Aïn Kechra est une daïra frontalière avec la wilaya de Jijel. Elle est distante proche de cette dernière, par la voie d'El Milia, que celle de la wilaya dont elle dépend administrativement. Mystères du découpage administratif de 1985. Le cas est récurrent pour plusieurs communes. Elle est réputée comme la daïra la plus fortement boisée de Skikda, 10 600 hectares, soit 82% de la superficie globale de la wilaya.Aïn Kechra : l'eau au compte-gouttesLa commune du chef-lieu, Aïn Kechra, qui compte 20 600 habitants, présente le paradoxe d'avoir le montant de l'amélioration urbaine le plus conséquent à l'échelle de Skikda, mais dont l'impact des travaux demeure encore en deçà des attentes. Selon le directeur de l'urbanisme et de la construction de la wilaya de Skikda, «548 millions de dinars ont été consacrés à ce volet, au titre de l'exercice ; c'est dire que le déficit en la matière peut être comblé au titre de 2013 et celui de 2014. On note que l'électrification rurale est également le parent pauvre du développement dans cette région». La demande ayant trait au logement rural bute sur un problème : sur les 700 aides à la construction rurale, 157 sont encore non lancées, selon les dires du directeur du logement et des équipements publics de la wilaya de Skikda. Ceci a des conséquences sur la demande en question. «Lorsqu'un programme attribué à une région n'est pas réalisé dans sa totalité, lors des prochains budgets, c'est toute la wilaya qui sera amputée d'une partie équivalente aux quotas non réalisés», pour reprendre les termes du Dlep. Si on comptabilise les 247 accordées à Ouldja Boulbalout, la daïra d'Aïn Kechra a bénéficié de 949 aides, correspondant à 670 millions de dinars. Le projet, intitulé étude de la modernisation de la RN 43 sur 40 km, reliant la daïra de Tamalous à la wilaya de Jijel, est l'un des plus importants dont a bénéficié la daïra. Scindé en trois lots, le marché, visant l'objectif d'assurer une fluidité entre la daïra de Aïn Kechra et la wilaya de Jijel, comporte, lui, deux lots, pour un montant total de l'ordre de 1 043 628 021,52. En entendant les explications justificatives, liées aux raisons du faible taux d'avancement, à différents degrés du projet, le wali a eu cette phrase sentencieuse : «Il faut investir quel que soit le prix. Il suffit, au préalable, de mesurer l'importance du trafic sur cette route, pour que notre effort à portée pratique, y soit approprié.»En matière de santé, la commune du chef-lieu a bénéficié de deux projets complémentaires. Le premier a trait à la construction d'un nouveau siège de l'EPSP. Les travaux ont été lancés le 19 mars 2013, pour une durée de 24 mois. Le taux d'avancement est estimé à 18%. Le deuxième est relatif à la réhabilitation de l'ancien siège de l'EPSP, fonctionnel depuis 1985 et couvre une population de 175 592 habitants de six communes : Aïn Kechra, Ouldja Boulbalout, Tamalous, Kerkera, Bine El Ouidène et Oum-Toub. Le délai est de 10 mois, pour une enveloppe financière de 11 398 930,00. Cela en plus, comme l'a annoncé le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Skikda, de la réalisation d'un hèpital de 100 lits et qui aura à employer 30 spécialistes ainsi que de la dotation de la commune d'une ambulance. Aïn Kechra est l'une des communes les plus instables sur le plan sécuritaire. Le wali l'a appris à ses dépens, à l'issue de sa visite d'inspection au niveau de cette structure de santé, en faisant l'objet d'une attaque par jet de pierres, par une population déchaînée. Et c'est un policier qui en a fait les frais, il s'en est sorti avec 7 points de suture. Les assaillants, au nombre de six, quant à eux, ont été arrêtés. Le siège de la BMPJ ne sera que le bienvenu. Pour un montant de 105 millions de dinars, le projet enregistre un taux d'avancement de 95%. Il ne reste que les VRD et quelques lots pour que le total soit livré.Il n'en demeure pas moins que le grand problème auquel est confrontée la commune, est l'eau. Bien que figurant dans le projet d'alimentation en eau potable de Tamalous et Aïn Kechra, à partir du barrage de Guenitra, première tranche, 1,3 milliard de dinars, la réalisation d'une station de traitement (400l/s), la région de Aïn Kechra est la partie qui enregistre le plus bas taux d'avancement. L'urgence est également dans la désignation d'un secrétaire général de la commune, d'un ingénieur des services techniques communaux et d'un chef de parc communal. Des éléments de personnel, indispensables à la concrétisation des objectifs de développement.Ouldja Boulbalout :A l'extrême-ouest de l'enclavementDu gaz de ville, une maternité et deux salles de soins fermées, sont les points sur lesquels le P/APC de Ouldja Boulbalout a axé son intervention. La commune dispose de l'une des plus imposantes polycliniques de la région, vu qu'elle a été construite pour 4 892 habitants, bien en deçà de la norme, fixant à 25 000 habitants le droit d'ériger ce genre de structures.Le dernier point à visiter dans cette commune est la réhabilitation du tronçon routier reliant Ouldja Boulbalout et Ghadioura sur 2,5 km. Le projet a été lancé en novembre 2011, pour une durée de 4 mois. Le retard qu'il accuse trouve sa justification dans les difficiles conditions d'accès et de sécurité. Après discussions avec le DTP, le conservateur des forêts et le P/APC, il a été décidé de procéder également à l'ouverture des pistes forestières sur une distance de 4 km.La population de Ghadioura, isolée, revendique la construction d'un groupement scolaire. La réalisation d'un réseau d'AEP sera inscrite en 2015, selon les dires du directeur des ressources en eau de la wilaya de Skikda.Concernant le gaz de ville, le directeur de l'énergie et des mines de la wilaya de Skikda affirme qu'un appel d'offres sera lancé en février pour les volets transport et distribution.Zaïd ZoheirILS SONT DUS AU MONOXYDE DE CARBONE5 décès à Annaba en 2013Depuis le début de l'année cinq personnes sont décédées par asphyxie au monoxyde de carbone à Annaba.Pour la plupart, ces décès ont été provoqués de nuit par des chauffages à gaz butane défectueux. C'est le cas d'une famille de trois personnes, dont deux enfants, ayant péri suite à l'inhalation de ce gaz qui ne pardonne pas. «Ces décès auraient pu être évités s'il y avait un contrèle rigoureux et sans complaisance aux frontières des produits importés ne répondant nullement aux normes internationales en vigueur», estiment des membres des familles éplorées par le décès de cette façon de l'un des leurs. Il y a aussi ceux qui ont eu la chance d'être sauvés in-extremis d'une mort certaine par l'intervention des voisins ayant senti l'odeur de gaz. Ils sont plus d'une vingtaine à avoir été évacués par les éléments de la Protection civile vers les urgences des hèpitaux de la ville. Par ailleurs, et afin de prévenir la population des risques que représente cette énergie pourtant propre et économique par rapport aux autres moyens de chauffage en période hivernale, la radio locale Annaba FM avec la collaboration de la Protection civile, de l'OPGI et de la Sonelgaz a organisé cette fin de semaine, une émission spéciale sur les risques d'accidents domestiques liés au gaz. L'OPGI a, lors de cette émission, attiré l'attention des locataires sur les dangers que représentent l'obstruction des ouvertures d'aération sur les terrasses, le non encombrement des colonnes montantes, gaines techniques et autres parties communes des immeubles.Pour sa part, la Sonelgaz recommande le recours à des plombiers certifiés pour tous travaux à l'intérieur des appartements, soulignant que l'improvisation dans ce domaine est synonyme d'accident pouvant être mortel.A. BouachaSouk ahrasUne enveloppe conséquente pour prendre en charge l'alimentation en eau potable et l'assainissementDurant ces dernières années, le secteur des ressources en eau, en étroite collaboration avec l'Algérienne des eaux, a mis les bouchées doubles en concrétisant des actions colossales permettant une prise en charge réelle des préoccupations des populations tant urbaines que rurales pour une amélioration de leur cadre de vie.Cette démarche est destinée également à perfectionner la qualité du service public et de l'assainissement au niveau de la wilaya de Souk Ahras.Pour les 450 000 habitants des 26 communes de la wilaya, ce fait marquant a une envergure lourde aussi bien du cèté social qu'économique, au cours de cette année le secteur des ressources en eau a bénéficié d'une manne financière de l'ordre de 10 562 207 000,00 dinars qui gère 49 opérations dans le but d'une meilleure alimentation en volume en eau potable, réparation des fuites d'eau et mobilisation des ressources en eau et hydro-agricole, ajoutez à cela les opérations structurantes gérées par l'ONID et l'ANBT.Ces projets portent sur la réhabilitation et la rénovation des réseaux d'AEP de la ville de Souk Ahras et de la daïra de Sedrata, qui sont déjà en chantier, en sus de la rénovation de la conduite principale du barrage de Aïn Dallia «PK 58» jusqu'à Ounza. Ce barrage est le principal pourvoyeur des wilayas de Souk Ahras, Tébessa et Oum-el-Bouaghi. Il est utile de rappeler que cette conduite s'étale sur une longueur de plus de 90 km. Autre projet en cours et pas des moindres, la réalisation du barrage de Oued Djedra «en chantier», et un nouveau barrage programmé au niveau de la localité de Oued-Ghanem qui va prendre en charge l'alimentation en eau potable de la bande frontalière, de même que l'irrigation des terres agricoles, en outre la réalisation d'un troisième barrage celui de Oued-Mallegue qui sera vital pour le fonctionnement du futur complexe des engrais phosphates Oued Kabarit.Barour YacineGuelmaUne quinzaine de marchands de fruits et légumes protestent sur le toit de l'APCUne quinzaine de marchands de fruits et légumes du marché du boulevard du Volontariat de la ville de Guelma se sont installés, hier matin, sur le toit de l'APC, torse nu, pour réclamer le maintien de leurs baraques, implantées dans cet espace depuis plus d'une douzaine d'années.Les protestataires sont arrivés sur les lieux vers 9 heures du matin. Quelques minutes plus tard, ils sont parvenus à grimper sur le toit de l'immeuble abritant le siège du président de l'APC, en prenant de gros risques. L'un d'eux a raconté qu'ils veulent maintenir leurs étals dans ce marché, en précisant qu'ils exercent dans la légalité.Autre son de cloche du cèté de l'administration. Selon un agent des services concernés, «ces baraques ont été implantées sur un terrain privé, et après plusieurs années de procédure, le propriétaire a obtenu gain de cause». Et de préciser : «Ces marchands de fruits et légumes ont été recensés et considérés parmi ceux activant dans l'informel et donc pris en charge, ils sont programmés au marché de l'ex-Aswak de Guelma, qui connaît actuellement des travaux de réhabilitation.


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