Algérie

Le Soir de l'Est



IL ALIMENTAIT L'UNITE NAFTAL DE BERRAHAL (ANNABA)Déraillement d'un train d'hydrocarbures
Dans la soirée de mercredi dernier, onze wagons-citernes chargés de 715 000 litres d'hydrocarbures du train n° S 494 composé de 16 wagons et transportant des hydrocarbures sont sortis des rails pour se renverser et se déverser dans les champs et jusque dans un oued limitrophes.
Le déraillement s'est produit au PK 79+200, au niveau de la petite localité des frères Souissi, connue également sous le nom de Zaouïa, à quelque deux kilomètres de la ville de Azzaba, dans la wilaya de Skikda. Outre la perte des hydrocarbures, le déraillement a causé des dégâts aux wagons-citernes et aux rails et traverses sur près de 200 mètres linéaires.
Les hydrocarbures (essence et gas-oil) contenus dans les 16 wagons du train ayant déraillé étaient destinés à l'unité de stockage de Berrahal, dans la wilaya de Annaba.
Des éléments de la Gendarmerie nationale, de la Protection civile, ainsi que ceux des chemins de fer s'étaient déplacés sur le lieu du déraillement pour les besoins de l'enquête d'une part et pour apporter les premiers secours au conducteur et convoyeur du train qui, heureusement, sont sortis indemnes de cet accident d'autre part.
Sur les 715 000 litres contenues dans les wagons-citernes, 20 000 ont pu être récupérés, selon un représentant de la Société nationale des chemins de fer (SNTF). C'est le quatrième déraillement qui se produit en moins d'une année sur ce tronçon de chemin de fer qui a, pourtant, fait l'objet récemment de travaux de réhabilitation pour un montant de 200 millions de dinars.
Des travaux pour le dédoublement de la voie ferrée entre Annaba et Ramdane-Djamel (Skikda) se poursuivent, sur près de 90 kilomètres, depuis plus de quatre ans. Ils ont fait l'objet ces derniers mois d'une visite d'inspection du ministre des transports Amar Tou dans le but d'accélérer la cadence des travaux confiés à une entreprise espagnole.
Ce manque d'approvisionnement de l'unité Naftal de Berrahal provoquera certainement un manque de carburants dans la wilaya de Annaba. Cette wilaya constate ces derniers jours la présence de centaines de véhicules formant de longues files d'attente devant ses stations-service.
La majorité de ces véhicules sont immatriculés dans les wilayas frontalières d'El Tarf et à un degré moindre de Souk-Ahras, confrontées à un immense trafic de carburants destinés au pays voisin de l'Est. Si dans la wilaya d'El Tarf, la pénurie de carburants est totale suite à la grève des gérants des stations-service, Annaba a été jusque-là épargnée par ce phénomène.
La raison se trouve dans l'association des membres de l'Union nationale des gérants de stations-service de cette wilaya au débat de cette question lors de plusieurs réunions avec le premier responsable de l'exécutif de Annaba.
A. Bouacha
Projet de la mosquée EL ANSAR à JIJEL
Plus de 3 milliards en fumée
Le wali de Jijel a jeté un pavé dans la mare mercredi dernier, concernant le projet de la mosquée El Ansar, située en plein centre-ville de Jijel qui a fait couler beaucoup d'encre.
Lors de la deuxième session ordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya tenue mercredi dernier, le premier responsable de la wilaya, habituellement réservé dans ses propos et ses positions, a répondu au tac au tac à certains élus de l'Assemblée populaire de wilaya et à ceux qui veulent faire de ce projet leur fond de commerce à défaut de sa réalisation. A cet effet, il a dévoilé certaines vérités troublantes concernant la qualité des travaux des fondations de la mosquée d'El Ansar qui constitue un cheval de bataille pour certains cercles locaux.
Sans aller par quatre chemins, Ali Bedrici a déclaré que le rapport du laboratoire et l'expertise de contrèle technique de construction (CTC) daté du 24/09/2007 a fait état de la non-conformité du béton utilisé dans la réalisation des fondations qui ont coûté la bagatelle de 3,6 milliards de centimes. Plus loin, et pour éviter toute polémique avec les propagateurs de la rumeur dans une ville victime de l'héroïsme oral, un autre rapport d'analyse des services du CTC, en date du 04/11/2011 demandé par le chef de l'exécutif a confirmé encore une fois la non conformité du béton utilisé dans la réalisation de ces travaux. Ce qui met l'association de la mosquée El Ansar dans une situation inconfortable et remet sur la table le dossier de la réalisation des mosquées sans respect des normes d'urbanisme avec tous les risques encourus sur la vie des fidèles. Le chef de l'exécutif a fait de nouveau appel aux services de contrèle en date du 14/07/2013 pour éviter d'éventuels risques sur la vie des fidèles .
Le rapport desdits services confirme encore une fois les analyses précédentes, en mettant en cause la qualité de ce béton qui ne répond nullement aux normes de conformité.
Une mise en cause qui pourrait susciter un débat sur la capacité de l'association de ladite mosquée pour réaliser ce projet, qui traîne toujours après avoir consommé une enveloppe de 3,6 milliards de centimes pour des travaux controversés.
Concernant le projet de la mosquée-pèle d'une capacité de 8 000 fidèles que la wilaya vient de décrocher pour un montant de 100 milliards de centimes, des membres de ladite assemblée s'accrochent à la réalisation de ce projet sectoriel au 3e POS, à la sortie est de la ville et demandent pour que l'association prenne en charge la réalisation de la mosquée El Ansar. A ceux qui «adoptent» cette option, le premier responsable a tiré à boulets rouges sur ceux qui tournent leur veste et changent d'avis, en rappelant que lors de son installation à la tête de la wilaya, il était pour l'implantation de la mosquée pèle au niveau du 3e POS, mais son choix a fait l'objet d'une ferme opposition par les mêmes personnes qui réclament aujourd'hui ce site. «L'homme est amnésique c'est humain», a-t-il ironisé.
S'agissant de la controversée question faut-il construire la mosquée-pèle sur le site destiné à la mosquée El Ansar qui est actuellement une décharge à ciel ouvert et se débarrasser ainsi de «ce grand trou» au cœur de la ville ou trouver une autre assiette foncière de deux hectares dans une ville saturée pour implanter ce projet pèle et laisser les membres de l'association de la mosquée El Ansar réaliser leur projet qui a déjà bouffé 3,6 milliards de centimes pour des fondations faites avec du béton non conforme.
Face aux manœuvres d'une poignée d'élus, le wali a opté pour la concertation avec les membres de ladite assemblée tout en fixant le mois de septembre prochain pour trancher définitivement ce dossier sinon «ce grand trou risque d'avoir une longue vie, faute d'une décision à temps de notre part, on sera responsable», a-t-il prévenu.
Notons enfin que le projet de réalisation de la mosquée El Ansar traîne depuis plus de vingt ans.
Bouhali Mohamed-Chérif
KHENCHELA
Mort du jeune qui s'est immolé par le feu devant le commissariat
L'homme de 30 ans qui habitait au chef-lieu de la wilaya et qui s'est immolé par le feu devant le siège du commissariat pour protester contre la saisie de sa marchandise, a succombé à ses graves brûlures de 3e degré au CHU de Batna.
Issu du quartier populeux DK, le désespéré a tenté de mettre fin à ses jours en s'aspergeant d'essence devant le portail du commissariat au centre de la ville de Khenchela créant un climat de panique chez les policiers et les citoyens.
Cet incident a suscité à deux reprises et après le ftour un climat de peur et de stress déclenché par des groupes de jeunes en colère et qui ont mis le feu à des pneus, des bouteilles de gaz butane et ont ensuite fermé la route durant des heures empêchant les pompiers d'intervenir. Un autre groupe et selon des témoins oculaires, a voulu attaquer le siège du commissariat avec des pierres. Alors beaucoup de commerçants ont fermé leurs magasins. Dans son intervention, la police a arrêté plus de 20 personnes dont 3 mineurs. Ces derniers ont été libérés jusqu'à leur jugement le 29 juillet.
Le défunt a été inhumé hier au cimetière de la ville en présence d'un grand nombre de citoyens, d'élus locaux, de députés et du wali de Khenchela, accompagné d'une grande délégation.
Benzaïm A.
Un enfant de 10 ans tué par une bétonnière
Un enfant de 10 ans, habitant l'une des cités situées sur la route menant à la commune d'El Aizar, a trouvé la mort. L'enfant a succombé à de graves blessures causées par la chute d'une bétonnière qui effectuait des travaux à proximité de son domicile alors qu'il était en train de jouer près du chantier.
Selon des témoins oculaires, la petite victime a reçu le choc sur la tête qui lui a causé une hémorragie interne et entraîné sa mort sur le coup sous les yeux de ses parents choqués par ce tragique accident.
Le corps de la victime a été transporté à l'hèpital Ali-Boushaba, au moment où la police du 4e arrondissement a déclenché une enquête pour déterminer les causes de ce drame.
B. A.
La terre a tremblé à Guelma
Une secousse tellurique de magnitude 3,8 degrés sur l'échelle de Richter a été enregistrée à 17h8 à Guelma par le Craag (Centre de recherche en astronomie et astrophysique et géophysique).
Le communiqué précise que l'épicentre de ce tremblement de terre modéré a été localisé à 10 km au sud-ouest du chef-lieu de wilaya.
Cette secousse, qui a été fortement ressentie par les habitants de Guelma, a provoqué une panique chez certaines personnes, qui avaient dû s'enfuir dehors. Aucun dégât matériel ou humain n'est à déplorer suite à cette secousse tellurique.


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