LE SOIR DE L'EST

BORDJ BOU-ARRERIDJ
L'alerte de la police
Les 25 et 26 mars, la Sûreté de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, en collaboration avec les scouts musulmans, lancera une opération à l'endroit des familles et des jeunes scolarisés ou non, sur les effets néfastes de la consommation des drogues (haschich, cannabis et psychotropes) sur la santé, ainsi que la déstabilisation de la cellule familiale due à l'humeur dépressive du consommateur de substance hallucinogène.
Cette campagne de sensibilisation est aussi une approche avec la population pour donner plus de visibilité à la police afin de lutter contre la criminalité sous toutes ses formes, la faire reculer et de facto créer un climat et une ambiance de sécurité. Selon le commissaire chargé de la communication, «les policiers ne sont pas des agents d'ambiance ou des éducateurs sociaux, encore moins des assistants sociaux», la police est chargée de jouer un rôle déterminant dans le renseignement pour permettre une répression plus ciblée. A ce titre, il faut des informations, et donc un contact avec la population pour connaître les vrais problèmes Les autorités avait tendance jusque-là à ne traiter que la crise paroxystique. Mais ce qui pose problème, ce sont les violences au quotidien, la consommation de drogue, alcool, psychotropes qui s'accumulent tous les jours. Le rapprochement de la police du citoyen est destiné à établir un climat de confiance, car la lutte contre la criminalité n'est pas l'affaire uniquement des services de sécurité, mais aussi de la société civile dans sa globalité. Les policiers ont réalisé depuis quelques années, une surveillance des quartiers, non pas par des patrouille aléatoires mais par une connaissance fine des lieux et des habitants. Ils ont eu aussi l'intelligence de créer des relais ce qui leur permet de couvrir un champ géographique très vaste.
Layachi Salah Eddine
OPERATION SEDUCTION DE LA DELEGATION DE L'ADS À SKIKDA
En attendant l'alignement des salaires sur le SNMG
Création d'une agence de wilaya de l'ADS, notification de postes d'emploi dans le cadre des différents dispositifs, promesse solennelle d'accorder plus de projets «Blanche Algérie» dès que le besoin se fait sentir, création de poste de vérificateur-comptable au niveau des Directions de wilaya de la Dass (ex-Das) dans le souci d'accélérer les procédures de paiement des recrues ou des jeunes promoteurs, projection de revoir à la hausse le nombre des Cellules de proximité de solidarité (CPS) pour suppléer aux missions des quatre déjà existantes à Bouchtata, Sidi Mezghiche, Chrea et Ben Azzouz.
Telles sont les plus importantes mesures annoncées par le directeur général de l'ADS, Rachedi Mohammed Fouad, lors de son déplacement à Skikda où il a animé la journée de sensibilisation aux mécanismes de l'emploi mercredi à l'amphi du cabinet du wali, organisée par l'antenne régionale de Annaba de l'Agence de développement social. A Skikda, la délégation de l'ADS observait ainsi sa huitième halte, qui aura duré 3 jours, après celles de M'sila, Boumerdès, Bouira, Oum El Bouaghi, Souk Ahras, Khenchela et Tébessa. Cette action ciblait essentiellement les nouveaux élus des assemblées communales, issus des échéances du 29 novembre dernier, dans le but de les informer sur les dispositifs chapeautés par l'ADS et exécutés au niveau des wilayas par les Directions de l'action sociale et de la solidarité. A l'occasion, des dépliants et des CD-ROM ont été distribués et une présentation exhaustive sur data show ont été les principales actions ayant caractérisé cette rencontre, qui sera inscrite dans la durée selon ses organisateurs. Les interventions dans la salle ont été focalisées sur l'impératif d'accélérer les procédures de paiement concernant les projets «Blanche Algérie», d'impliquer ou plutôt de prendre en considération les propositions des maires dans la définition des besoins des régions, de revoir à la hausse l'enveloppe financière réservée au PDCP (Programme de développement communautaire participatif) estimée seulement à 400 millions de centimes, de création immédiate de deux CPS à Tamalous et Oued Z'hor. Il faut savoir que durant l'exercice 2011-2012, 8 638 postes ont été créés dans le cadre des différents dispositifs et une somme totale de l'ordre de 1 147 659 542,60 DA a été consacrée à ces derniers et aussi à Blanche Algérie et aux projets Tup- Himo (travaux d'utilité publique à haute intensité de main-d'œuvre). En revanche, on n'enregistre le lancement d'aucun projet dans le cadre du PDCP. Pourtant, ce ne sont pas les conditions favorables qui manquent. Tout le monde s'accorde à dire que l'impact de ces différents programmes est à rechercher encore. Peut-être que le non-alignement des salaires des bénéficiaires sur le SNMG n'est pas étranger au fait que ces derniers ne font que pointer et attendre la fin du mois pour faire la chaîne devant les antennes postales. Pourtant, dans les années 90, lors du lancement de l'ESIL (emplois salariés d'initiative locale), l'indemnité que percevaient les bénéficiaires se rapprochait proportionnellement du SNMG de l'époque. A méditer pour les concepteurs de la prochaine loi de finances.
Zaïd Zoheïr
GUELMA
Le trafic de drogue demeure une préoccupation constante
Les participants à la 44e édition des journées portes ouvertes sur la Sûreté nationale, organisées cette année du 19 au 21 mars à Guelma, ont affirmé que le professionnalisme et l'expertise des membres de ce corps ont contribué sensiblement au développement de cette institution, qui, au fil des temps, a gagné en compétence.
Les participants ont été unanimes pour reconnaître que les différents services de la DGSN ont donné, ces dernières années, à apprécier leur efficacité dans la préservation de la sécurité, et leur souci constant de veiller au respect des lois et à la sécurité des citoyens et de leurs biens, notamment en matière de prévention et de lutte contre les réseaux de trafic de drogue et la criminalité organisée. Accompagné du wali de Guelma, des autorités civiles et militaires de la wilaya, l'inspecteur général de la région de l'Est, représentant du directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a officiellement clôturé cette manifestation qui a donné à la Sûreté nationale l'image d'une institution citoyenne. Ces journées portes ouvertes sur la police ont été également l'occasion pour les visiteurs de s'enquérir des efforts et progrès réalisés ces dernières années par le corps de la police, à travers la visite des stands d'exposition de la police judiciaire, celle de la sécurité routière, de l'unité aérienne de la Sûreté nationale, de la brigade pyrotechnique et de la lutte contre le trafic des stupéfiants. Mais la consommation et le trafic de drogue demeurent une préoccupation constante des services de police, comme en témoignent les chiffres alarmants des deux dernières années à l'échelle nationale. En effet, le bilan de la lutte contre ce fléau fait ressortir la saisie en 2011 d'une tonne 437 kg de résine de cannabis et 160 855 comprimés psychotropes. Ces chiffres ont sensiblement progressé au cours de l'année 2012, qui a été marquée par la saisie de 56 tonnes 853 kg de résine de cannabis et 267 234 comprimés psychotropes, des statistiques qui montrent l'ampleur du phénomène.
Noureddine Guergour
OUM EL BOUAGHI
Une jeune fille de 19 ans libérée des griffes de ses ravisseurs à Aïn Fekroun grâce au Numéro vert
Nous apprenons de sources sécuritaires, qu'une jeune fille, agée de 19 ans, vient de faire l'objet d'un enlèvement par deux voyous à bord d'une moto grosse cylindrée. Selon les éléments du groupement de la gendarmerie qui ont été alertés avant-hier par le biais du numéro vert «1055» par un citoyen , témoin occulaire de la scène qui s'est déroulée devant ses yeux dans l'un des quartiers de Aïn Fekroun, à 25 km à l'Ouest du chef-lieu de wilaya. Selon les mêmes sources, deux jeunes à bord d'une moto auraient menacé avec une arme blanche la jeune fille âgée de 19 ans pour la forcer à les accompagner . Les ravisseurs ont pris la direction de la région boisée «El Froukh», à quelques encablures de là, mais, grâce à la célérité des éléments de la gendarmerie, les voyous ont été rejoints en un temps record pour libérer la fille de leurs griffes et qui ont aussitôt été arrêtés et conduits à la compagnie, pour l'usage administratif et présentés le lendemain devant le procureur de la République près le tribunal de Aïn Fekroun, qui a ordonné leur mise en détention provisoire. Encore une fois, ce moyen de communication et de contact mis à la disposition des citoyens peut énormément servir et rendre de grands services quand il est utilisé à bon escient