Algérie

Le Snte revient à la charge EDUCATION


Le Snte revient à la charge                                    EDUCATION
«Les enseignants du primaire et du moyen ne jouissent pas tous des mêmes droits»
Deux poids deux mesures. Les enseignants des cycles primaire et moyen, demandent que justice soit faite.
Le secteur de l'éducation nationale vient d'enregistrer la création d'une nouvelle organisation syndicale. Il s'agit de la Coordination des enseignants du cycle moyen, qui vient renforcer le Syndicat national des travailleurs de l'éducation Snte, a-t-on indiqué hier, dans une conférence de presse animée au siège du Snte à Alger.
Visiblement contrarié et déçu par les décisions de la tutelle qui n'ont pas pris en compte l'ensemble des revendications du Snte, Abdelkrim Boudjenah, son secrétaire général, a quitté avant l'heure, la rencontre avec le ministère de l'Education, afin d'annoncer les préoccupations des enseignants du secteur primaire et moyen qui «ne jouissent pas tous des mêmes droits.»
Accompagné du nouveau représentant de la coordination des enseignants du cycle moyen, M Tahar Hamrouche, les deux conférenciers ont réitéré trois revendications essentielles: d'abord, la mise en place de la coordination des enseignants, qui devra désormais, porter les revendications des enseignants, sous l'égide du Snte, l'abrogation des articles de 34 à 39, relatifs au cycle primaire, ainsi que les articles 49/50/51 relatifs au cycle moyen et aussi la modification des articles 47 et 59 du décret exécutif 08/240.
Accusant ouvertement certaines positions du Snapest, qui «règle des problèmes personnels au dépens des intérêts des enseignants du secondaire», M Boudjenah, regrette les décisions de la tutelle qui bloquent la promotion interne des enseignants, les empêchant d'accéder aux postes de directeurs d'écoles, malgré l'expérience et les compétences de ces derniers.
Le conférencier n'écarte pas la possibilité de recourir à la protestation publique, au cas où la tutelle continue d'ignorer les droits des travailleurs de l'éducation, conformément à la Constitution qui garantit le droit et l'évolution de la vie sociale et professionnelle.
Par ailleurs, le représentant du Snte, revient une fois de plus à la charge, en brandissant la carte des revendications de la gestion des oeuvres sociales, la médecine du travail qui n'ont pas encore trouvé de solution. «La tutelle n'a pas encore étudié et répondu à toutes les préoccupations soulevés», dit-il. Abordant le point inhérent à la promotion des enseignants, M.Boudjenah, affirme que des décisions de promotion ont été annoncées en faveur des enseignants, sans consultation, ni concertation avec les concernés, tout en ignorant les préoccupations exprimées par le syndicat. Après avoir gelé l'appel à la grève qui a été lancé pour les 16 et 17 décembre dernier, à la demande du ministère qui avait privilégié le dialogue pour résoudre les problèmes posés, Boudjenah affirme que rien n'est fait pour calmer les esprits et satisfaire les revendications légitimes des enseignants. Tenant compte des revendications socioprofessionnelles d'une part, et le silence radio de la tutelle qui continue de sévir d'autre part, tous les ingrédients de l'annonce d'une nouvelle grève sont présents, à-t-on averti.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)