Algérie

Le SNTE persiste et signe Il maintient sa grève prévue le 10 octobre



Le SNTE persiste et signe                                    Il maintient sa grève prévue le 10 octobre
Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation ne rompt pas face aux pressions du ministère de tutelle qui a décidé de recourir à la justice pour faire avorter le mouvement de grève prévu le 10 octobre prochain.
Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation ne rompt pas face aux pressions du ministère de tutelle qui a décidé de recourir à la justice pour faire avorter le mouvement de grève prévu le 10 octobre prochain.
Nous maintenons notre débrayage prévu pour le 10 octobre prochain, car notre base ne se nourrit pas de promesses et exige des solutions concrètes et en urgence, a affirmé Abdelkrim Boudjenah, secrétaire général du SNTE.
S'exprimant, hier, sur la Chaîne I de la Radio nationale, il a réitéré la détermination de son syndicat et la mobilisation de tous les travailleurs du secteur à maintenir la pression sur les pouvoir publics, afin de revoir, notamment, les dispositions du nouveau statut particulier et du régime indemnitaire qu'il a jugés «discriminatoires». Etayant ses propos, le SG du SNTE a expliqué que le statut particulier ne répond pas aux attentes des travailleurs du secteur, de même que le régime indemnitaire qui désavantage l'ensemble de la corporation. «Nous avons saisi le ministère de tutelle à plusieurs reprises à travers un rapport détaillé sur les dysfonctionnements contenus dans l'actuel régime indemnitaire», a fait savoir Abdelkrim Boudjenah, relevant, entre autres, les disparités entre les différents secteurs dans la comptabilisation des différentes primes. Et de réitérer la revendication émise par son secteur d'instituer une prime globale de 50%, destinée à tous les travailleurs du secteur de l'éducation, en guise de compensation du déficit engendré par le régime indemnitaire en question. Sur un autre chapitre, l'invité de la radio a évoqué la controverse suscitée par la gestion des 'uvres sociales du secteur, et exprimé son opposition à «la gestion collégiale» voulue par certains syndicats. «Il est inconcevable de gérer 750 millions de centimes par des enseignants qui ne parviennent pas à gérer leurs propres salaires», s'est-il indigné. Boudjenah a proposé, dans cette optique, la création d'un fonds national géré par l'administration qui s'occupera de la gestion des 'uvres sociales du secteur de l'éducation nationale, avec possibilité d'être contrôlé par des représentants des différents syndicats. «Cela permettra de lever le monopole imposé à ces 'uvres qui sont la propriété de tous les travailleurs du secteur et une meilleure gestion au service des enseignants», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le SG du SNTE s'est plaint de la forte prévalence des maladies professionnelles parmi les enseignants, dont «60% souffrent de dépression», a-t-il souligné. La remarque de Boudjenah se veut une réponse aux parents d'élèves et autres parties qui accusent les syndicats de prendre en otage les élèves à travers les grèves cycliques qui caractérisent le secteur. «C'est au gouvernement d'apporter des solutions, car nous ne faisons que revendiquer nos droits que j'estime légitimes», a-t-il affirmé à ce propos.
Nous maintenons notre débrayage prévu pour le 10 octobre prochain, car notre base ne se nourrit pas de promesses et exige des solutions concrètes et en urgence, a affirmé Abdelkrim Boudjenah, secrétaire général du SNTE.
S'exprimant, hier, sur la Chaîne I de la Radio nationale, il a réitéré la détermination de son syndicat et la mobilisation de tous les travailleurs du secteur à maintenir la pression sur les pouvoir publics, afin de revoir, notamment, les dispositions du nouveau statut particulier et du régime indemnitaire qu'il a jugés «discriminatoires». Etayant ses propos, le SG du SNTE a expliqué que le statut particulier ne répond pas aux attentes des travailleurs du secteur, de même que le régime indemnitaire qui désavantage l'ensemble de la corporation. «Nous avons saisi le ministère de tutelle à plusieurs reprises à travers un rapport détaillé sur les dysfonctionnements contenus dans l'actuel régime indemnitaire», a fait savoir Abdelkrim Boudjenah, relevant, entre autres, les disparités entre les différents secteurs dans la comptabilisation des différentes primes. Et de réitérer la revendication émise par son secteur d'instituer une prime globale de 50%, destinée à tous les travailleurs du secteur de l'éducation, en guise de compensation du déficit engendré par le régime indemnitaire en question. Sur un autre chapitre, l'invité de la radio a évoqué la controverse suscitée par la gestion des 'uvres sociales du secteur, et exprimé son opposition à «la gestion collégiale» voulue par certains syndicats. «Il est inconcevable de gérer 750 millions de centimes par des enseignants qui ne parviennent pas à gérer leurs propres salaires», s'est-il indigné. Boudjenah a proposé, dans cette optique, la création d'un fonds national géré par l'administration qui s'occupera de la gestion des 'uvres sociales du secteur de l'éducation nationale, avec possibilité d'être contrôlé par des représentants des différents syndicats. «Cela permettra de lever le monopole imposé à ces 'uvres qui sont la propriété de tous les travailleurs du secteur et une meilleure gestion au service des enseignants», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le SG du SNTE s'est plaint de la forte prévalence des maladies professionnelles parmi les enseignants, dont «60% souffrent de dépression», a-t-il souligné. La remarque de Boudjenah se veut une réponse aux parents d'élèves et autres parties qui accusent les syndicats de prendre en otage les élèves à travers les grèves cycliques qui caractérisent le secteur. «C'est au gouvernement d'apporter des solutions, car nous ne faisons que revendiquer nos droits que j'estime légitimes», a-t-il affirmé à ce propos.


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