Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) annonce une grève de quatre jours à partir du 10 octobre prochain. Selon M. Boudjenah, secrétaire général du syndicat, le mouvement de protestation reprendra à partir du 16 octobre sous la forme d'une grève illimitée si les revendications des travailleurs ne sont pas prises en charge par la tutelle. Les membres du syndicat doivent, cependant, se réunir aujourd'hui avec le secrétaire général du ministère de l'Education.
F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les syndicats du secteur de l'éducation ont choisi de débrayer et de ne pas attendre les résultats des concertations prévues avec la tutelle. De ce fait, le SNTE, le Satef et le Snapap ont d'ores et déjà opté pour la protestation à partir du 10 octobre prochain. «Nous avons épuisé toutes les voies de recours et nous ne croyons plus aux promesses, les travailleurs du secteur de l'éducation est le parent pauvre de la Fonction publique et donc les plus mal payés», a déclaré hier M. Boudjenah, secrétaire général du SNTE lors d'une conférence de presse tenue hier. Il annoncera, par ailleurs, qu'une lettre sera adressée au président de la République en vue «d'attirer encore une fois son attention sur la situation dramatique des travailleurs du secteur», a déclaré le secrétaire général du SNTE. «C'est à l'issue de sit-`in qui seront organisés devant les directions de l'éducation des wilayas du pays que ces correspondances seront transmises aux responsables concernés», a précisé le syndicaliste. Qualifiant la décision de débrayage de sans appel, M. Boudjenah n'augure pas de changements concernant la situation des travailleurs, et ce, avant même de rencontrer les représentants de la tutelle dans la série de concertations prévues. Il justifie la décision de la base du SNTE par le «ras-lebol » des travailleurs qui désespèrent de voir se concrétiser les promesses faites précédemment. Il précisera, de ce fait, que le statut particulier doit être revu dans son ensemble du fait qu'il ne répond pas aux besoins des travailleurs du secteur de l'éducation. Evoquant le mouvement de grève du 10 octobre, M. Boudjenah prévoit une «paralysie» des activités en raison de sa présence dans les quarante-huit wilayas du pays. Le syndicaliste avouera ainsi que seule «la pression sur la tutelle » permettra de faire aboutir les revendications des travailleurs. Les principales revendications du SNTE s'articulent notamment autour de la révision du régime indemnitaire et son adaptation à ceux des autres secteurs, une nouvelle prime pour tous les travailleurs du secteur de l'éducation d'une valeur de 50% du salaire net et la généralisation de la prime d'expérience, selon le salaire net pour l'ensemble des travailleurs.
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Posté Le : 29/09/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F Z B
Source : www.lesoirdalgerie.com