Algérie

Le SNTE menace d'un mouvement de protestation


Le SNTE menace d'un mouvement de protestation
«Après avoir interpellé le président de la République et les autorités nationales, pour régler notre problème avec Abdelkrim Boudjenah et répondre à nos demandes, et après avoir été refusés, nous nous sommes tournés vers les organismes internationaux, et nous avons déposé plainte au Bureau international du travail», a indiqué hier le chargée de communication au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE).Lors d'une conférence de presse tenue, hier, au siège de SNTE à Alger, le même responsable a expliqué que les autorités nationales ont refusé de répondre à leurs demandes, par contre, le Bureau international du travail a répondu a leur plainte dans un délai de 15 jours. Ajoutant que ce dernier a envoyé une lettre aux responsables algériens du secteur en leur demandant des explications. La présidente du SNTE, Aïcha Bennoui, a souligné que «nous avons accepté la suspension fait par le ministère du Travail des deux ailes du syndicat (celui de Boudjenah et celui d'Aïcha Bennoui). Mais maintenant, après avoir retiré la suspension en faveur de l'aile de Boudjenah, nous appelons à la reconnaissance du droit légitime de notre aile qui repose sur un fondement juridique». Aïcha Bennoui a signalé que son aile, avant de prendre n'importe quelle décision, passe par le conseil national. Tout en précisant que les revendications du SNTE se basent sur la bonne gouvernance, l'installation du conseil suprême de la Fonction publique, l'installation de la commission gouvernementale chargée de l'inventaire des biens et des avoirs des ?uvres sociales, ainsi qu'ouvrir la porte au dialogue avec les institutions du secteur. «Dans le cas où nos revendications ne seraient pas prises en considération, le SNTE menace de recourir au sit-in et au mouvement de protestation devant les ministères du Travail et de l'Education», a indiqué le chargé de communication du SNTE. Le SNTE estime que le débrayage est la seule solution pour faire entendre leur voix Selon lui, le ministère de tutelle ne comprend que le langage de la protestation.


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