Algérie

Le SNTE fixe un ultimatum



Le SNTE fixe un ultimatum
Le secrétaire général du SNTE, Abdelkarim Boudjnah, a sommé la tutelle de prendre les décisions nécessaires pur désamorcer la situation dans laquelle se trouve actuellement le secteur.
A l'occasion d'une conférence de presse tenue hier au siège du syndicat, le SG est revenu sur la grève des adjoints de l'éducation ainsi que sur l'épineux dossier des 'uvres sociales. «Nous appelons les responsables à débloquer l'argent des travailleurs de l'éducation qui se trouve gelé depuis près de huit ans», avant d'ajouter : «Je ne peux pas déterminer la somme précise, mais ce reliquat tourne autour de 7 millions de DA par an.» L'orateur a mis l'accent sur l'importance d'inclure l'ensemble des syndicats pour régler le dossier des 'uvres sociales. Pour ce projet qui a longtemps fait couler de l'encre, le secrétaire générale a recommandé une période transitoire de trois ans. S'agissant du rôle que devra tenir la commission nationale installée par le ministère de l'Education nationale, il a estimé que «son travail doit se faire en partenariat avec les mouvements syndicaux», néanmoins, «dans le cas où cette commission active sur le principe d'un vote, nous serons contre», a-t-il déclaré en faisant référence à des fraudes. Le conférencier est revenu sur la grève d'un jour entreprise au premier jour de la rentrée scolaire 2011-2012 par les adjoints de l'éducation (ex-surveillants) sous l'égide de la Coordination nationale des adjoints de l'éducation affiliée à la SNTE. Le syndicaliste a estimé que l'action a été plutôt réussie d'autant que «les directions de l'éducation ont été ont été fermées par les grévistes». M. Boudjnah s'est montré en faveur de cette catégorie de travailleurs «longtemps exclus». Selon lui, leur reclassification tant réclamée est légitime, puisque «ils sont titulaires d'une licence et se retrouvent à l'échelon 7 alors que les conseillers d'éducation avec un niveau terminale (ex-surveillants généraux) sont à la 13». Il a appelé la tutelle à prendre les décisions nécessaires pour mettre fin à la crise que connaît actuellement le secteur. «Dans le cas où aucune décision ne sera prise d'ici le 25 septembre, les travailleurs tous corps confondus entameront une grève illimitée pour faire valoir leurs droits», a-t-il annoncé en affichant sa détermination à aller jusqu'au bout. «A partir du 27 septembre, nous déterminerons la nature de nos actions futures selon les données que nous apporteront les rapports des commissions des wilayas.» De son côté, le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a assuré à partir de Tindouf, de la prise en charge «dans le courant de cette année scolaire» des revendications des travailleurs du secteur, tous corps confondus.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)