Algérie

Le SNTE et l'Unpef annoncent une grève les 17 et 18 décembre Remous à l'éducation nationale



Le spectre de la grève plane de nouveau sur le secteur de l'éducation. Un débrayage de 2 jours sera observé les 17 et 18 décembre, a indiqué hier dans un communiqué de presse le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) pour dénoncer la politique de «fuite en avant» adoptée par la tutelle.
Le recours de nouveau à la protestation a été décidé vendredi lors d'une réunion du conseil national du syndicat regroupant les membres du conseil avec ceux des coordinations nationales, précise le texte. D'autres décisions, sous forme de revendications, ont été également prises lors de cette réunion où la situation du secteur a fait l'objet d'analyse et de critiques.
Pour remédier aux maux du secteur, le syndicat réclame un dialogue «responsable et sérieux» entre le ministère et le partenaire social. Remettant en cause les résultats des séries de rencontres avec la tutelle, le SNTE les a qualifiés de «décevants» en raison de la politique de la «fuite en avant». Mais la dernière déclaration du ministère du secteur portant «impossibilité de révision du statut particulier des personnels du secteur qui, selon lui, est définitivement clos», a attisé la colère des syndicalistes.
Critiquant les lacunes relevées dans le statut en question, les syndicalistes demandent son gel. Comme ils revendiquent la prise en considération de l'expérience professionnelle pour tous les fonctionnaires sans exception, l'allègement du volume horaire, le traitement du dossier revendicatif des corps communs et des agents d'entretien ainsi que d'accélérer les autres dossiers qui restent en suspens, dont celui des 'uvres sociales.
Parmi les corps adhérents à cette grève qui sera accompagnée durant le second jour par un sit-in devant le ministère de l'Education (annexe Oued Kniss), il y aura les adjoints d'éducation, les enseignants du primaire, les laborantins et les conseillers de l'orientation scolaire et professionnelle.
Les conseillers demandent un cadre juridique pour l'orientation scolaire
Répondant à l'appel du SNTE, la coordination des conseillers de l'orientation scolaire annonce une série de rassemblements devant les directions de l'éducation de wilaya pour revendiquer leur droit à la promotion et la promulgation d'une loi régissant les centres de l'orientation scolaire.
Pour sa part, la commission des conseillers de l'orientation scolaire et professionnelle relevant quant elle de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) envisage de renouer avec la protestation, selon son président, Omar Koucem. Contacté hier par nos soins, ce dernier nous a indiqué que «cette décision sera prise par le bureau de l'Unpef qui a remis une série de propositions au ministère le 4 décembre».
Déplorant la politique discriminatoire et inégalitaire de la tutelle, le président de la commission revendique le droit à la promotion et à la classification, à l'instar des autres corps dont les psychologues spécialistes, les conseillers du secteur de la solidarité. Plus précisément, une classification à l'échelle 13 pour les conseillers normaux et 14 pour les conseillers principaux. Outre la classification des inspecteurs, actuellement à l'échelle 15, à l'échelle 17 (équivalent d'un enseignant formateur).


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