Algérie

Le SNMGSP organise un concours les 13 et 15 juin 2015



Le SNMGSP organise un concours les 13 et 15 juin 2015
Les docteurs Salah Laouar et Ighil Abderrahmane, respectivement président et secrétaire général du Syndicat national des médecins généralistes de la santé publique, ont eu la courtoisie de se présenter à notre rédaction avec le souci d'informer leurs confrères de la tenue, les 13 et 15 juin prochain, du passage d'un concours d'accès au grade de médecin généraliste principal pour les praticiens justifiant de cinq ans d'expérience dans la profession, ainsi que le passage au grade de médecin-chef pour ceux dont la carrière est sanctionnée par sept ans d'expérience.Selon les deux responsables syndicaux, «ce concours professionnel est organisé conjointement par leur organisation et le ministère de la Santé. Il y aurait 9 661 médecins généralistes inscrits pour passer ce concours. Le 13 juin 2015, les épreuves concerneront les docteurs qui vont passer au rang de médecin généraliste, et le 15 juin elles concerneront les médecins qui accèderont hiérarchiquement à médecin-chef. Il y a un canevas pour les autres corps, puisque nous apprenons que les paramédicaux sont déjà passés aux épreuves promotionnelles. Le syndicat comme spécifié ci-haut a été associé à la préparation de ce concours qui promet d'être suivi massivement par les médecins généralistes. Ce succès de la phase préparatoire est ressenti par les syndicalistes du SNMGSP comme une véritable réussite, puisque, et ce n'est pas une bagatelle, le nombre de candidats inscrits correspond aux postes à pourvoir par la Fonction publique». Cette opération selon les interviewés a parachevé les droits contenus dans les statut actuel, spécifique de la Fonction publique. Après le concours, le docteur Laouar nous indiquera que le SNMGSP ira se projeter dans une autre approche qui concernera la réhabilitation du médecin de famille, ainsi que du médecin de proximité, puis celle de médecin référant, étant donné que le médecin généraliste est considéré comme la cheville ouvrière de la médecine à travers le monde. «Le SNMGSP représente actuellement entre le secteur privé et le secteur publique quelque 50 000 adhérents. Toute cette armada de médecins doit être mobilisée pour une meilleure prise en charge des malades, quelle que soit la condition sociale du patient, et ce, à travers l'intégralité du territoire national», souligne le docteur Laouar, ajoutant que «la médecine générale doit être érigée en spécialité comme c'est le cas dans les pays développés ; nous revendiquons à ce que la désignation change de celle usitée aujourd'hui de ?'praticiens médicaux généralistes'' à celle de ?'généralistes de santé publique'' parce qu'il ya actuellement un amalgame entretenu dans le statut. Partl'appellation de ?'médecins généralistes'', d'autres corps de praticiens s'incrustent comme les dentistes, ou les pharmaciens, alors que les responsabilités ne sont pas les mêmes». MM. Laouar Salah et Ighil Abderrahmane demandent «la reconnaissance des acquis telle que l'expérience au profit des médecins généralistes ayant exercé durant plusieurs années dans un service spécialisé, ou ayant assumé des responsabilités de chefferie de service». Le SNMGSP réclame que «la formation au certificat d'études spécialisées soit diplômante et qualifiante, à cet égard, les premiers responsables syndicalistes réclament la reconnaissance par la Fonction publique de ce domaine, et que des indemnités soient accordées en contrepartie, tout en demandant l'abrogation de l'arrêté ministériel interdisant la circoncision aux médecins généralistes, sachant que chaque année, il ya plus de 400 000 naissances de sexe masculin, donc, presque à la même période autant de sacrements. Il serait nécessaire que le médecin généraliste s'implique dans cette petite chirurgie». Le SNMGSP a déploré certaines entraves à l'action syndicale par certains administratifs tel cet exemple «édifiant à l'Etablissement public de santé de proximité d'Oum El-Bouaghi, où le directeur a refusé l'accès à la salle de réunion aux représentants syndicaux des médecins généralistes, sans fournir d'explications valables. Ce qui avait poussé le syndicat local à tenir son assemblée dans un couloir. A ces embarras s'ajoutent les harcèlements des membres du bureau et des adhérents. L'administration va jusqu'à exercer des pressions de toutes sortes allant jusqu'aux mutations injustifiées», conclut le docteur Laouar.




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