Algérie

Le Snapo menace de ne plus assurer la vente des produits hallucinogènes



Trop c'est trop, s'exclament à l'unisson les pharmaciens d'officine de la wilaya de Mila, réunis en fin de semaine au niveau de la maison de la culture Moubarek-El Mili à Mila, en assemblée générale ordinaire, sous la présidence de M. Messaoud Belambri, président du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (Snapo) et de quelques proches collaborateurs du bureau national.La raison est la commercialisation des psychotropes avec tous les problèmes inhérents à cette activité, plus que préjudiciables, par les temps qui courent !
Dans une conférence de presse organisée en marge de cette rencontre, M. Belambri tire la sonnette d'alarme et profère des menaces à peine voilées, que la corporation des pharmaciens est capable d'opter pour une solution extrême, à savoir le retrait définitif de l'opération vente des produits psychotropes et tous autres produits hallucinogènes, si la tutelle et autres autorités en charge continuent d'ignorer les appels incessants des pharmaciens, quant à l'instauration d'une couverture réglementaire et sécuritaire par le comblement de ce grand vide juridique auquel la corporation fait face, une situation qui l'expose à tous les risques judiciaires et sécuritaires.
Le président du Snapo cite le cas de la collègue pharmacienne de la ville de Chelghoum Laïd, condamnée dernièrement à 10 ans de réclusion criminelle pour appartenance, selon l'enquête établie, à un réseau de trafic de psychotropes alors qu'il s'agit là d'un malentendu et d'une mauvaise interprétation des faits, estime-t-il tout en assurant que son syndicat va tout entreprendre pour l'innocenter et la tirer de cette malencontreuse affaire. Il énumère, dans la foulée, pour justifier ses dires des cas d'agressions physiques et même d'assassinat perpétrés contre des pharmaciens ou des vendeurs en pharmacie, comme c'est le cas à Mascara, Oum-el-Bouaghi et ailleurs !
Le président du Snapo exige l'amendement avec publication, dans les plus brefs délais, de la loi 04-18 et l'implication des représentants de la corporation dans toutes décisions les engageant, à commencer par le problème du programme des gardes que les Directions de wilaya de la santé (DSP) confectionnent comme bon leur semble et sans coordination ni concertation, aucune, avec les premiers concernés !
A. M'haimoud


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