Algérie

Le Snapest veut une commission d'enquête ministérielle Où est passé le matériel du Technicum d'El Barki ?



Le secteur de l'Education de la wilaya d'Oran est éclaboussé par un nouveau scandale. Dans une pétition paraphée par les anciens enseignants du Technicum Emir Abdelkader de Haï Fellaoucène (ex Barki), qui a été rasé en juin 2011, dans le cadre du programme initié par le ministère de tutelle pour le « désamiantage » des établissements scolaires, les concernés réclament l'envoi d'une commission ministérielle pour enquêter sur la «disparition du matériel et des outillages de ce technicum». «Une partie des machines a été certes transférée au Technicum de Gdyel, mais la grande partie des outillages et des matières d'Å“uvres utilisées (acier, bronze, fer, tôle, aluminium…) dans les ateliers s'est subitement volatilisée dans la nature.

Nous avons des preuves que les matières d'Å“uvres et les outillages ont été écoulés dans le marché informel. Le 23 janvier en cours, nous avons adressé une pétition signée par les anciens professeurs de cet établissement secondaire au directeur de l'Académie. Cette pétition a été adressée, dimanche 29 janvier en cours, au ministère de l'Education nationale. Le coordinateur national du Snapest, Meziane Meriane, a été aussi informé et devra se rendre en personne au siège du ministère de tutelle pour exiger l'ouverture d'une enquête ministérielle», confie le représentant des enseignants et membre du Snapest de la wilaya d'Oran. Les concernés soutiennent qu'une bonne partie des outillages (matériels de génie mécanique, génie civil et génie électrique) utilisés dans les ateliers de l'ancien technicum a été subtilisée. Le Snapest dénonce également des tentatives de détournement des assiettes de terrains qui abritent les logements de fonction de cet établissement secondaire. A ce propos une source autorisée à l'Académie affirme : «Nous avons reçu la pétition des enseignants qui réclament une commission d'enquête ministérielle. Une enquête devra être diligentée prochainement pour vérifier ces accusations».




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