Algérie

Le Snapap dénonce la répression policière



Le Snapap dénonce la répression policière
Le 9 juin 2012, trois militantes ont été interpellées sur la place publique, rue Aïssat Idir à Alger, alors qu'elles se dirigeaient vers l'arrêt de bus», relate le communiqué du Snapap parvenu à notre rédaction.
D'après Yamina Maghraoui, présidente du comité des femmes, les trois syndicalistes interpellées ne sont autres que des membres du comité de soutien aux greffiers grévistes de la faim. Le comité des femmes affilié au Snapap dénonce «la répression» que subissent les femmes militantes. Le comité condamne «la répression policière dirigées spécialement contre les femmes qui activent au sein du comité de soutien aux grévistes de la faim».
Les femmes syndicalistes affiliés au Snapap estiment que «le pouvoir tient un double discours concernant les droits de la femme», considérant que ces interpellations comme une «preuve tangible» de l'intention des pouvoirs publics. Le comité n'a pas omis de revenir sur «les représailles contre les femmes déléguées syndicales durant la grève générale, suivie à 95% par les travailleurs du secteur de la justice à prédominance féminine». Les femmes syndicalistes du Snapap considèrent ces «intimidations» comme étant du «harcèlement» à l'encontre des femmes. D'après le comité de femmes, ces pratiques policières visent à détourner l'engagement des femmes militantes. En outre, ces interpellations visent à les «déstabiliser sur le plan familial et les fragiliser sur le plan moral», regrette Mme Maghraoui.




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