Le Snapap appelle à un sit-in le 20 avril et à un débrayage de 3 jours la semaine prochaine Administration publique

Le Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap) appelle à un rassemblement samedi devant le siège du ministère de la Solidarité nationale à Alger et à une grève de trois jours du 21 au 23 avril.
Ces appels ont été confirmés hier par le président du Snapap, Farid Bougara, lors d'une conférence de presse animée au siège du syndicat.
Il a expliqué que ce débrayage a été décidé suite au non-aboutissement des négociations entre le ministère et le syndicat dans plusieurs réunions et rencontres.
M. Bougara a précisé que ces deux actions de protestation seront l'occasion pour les adhérents de son syndicat de mettre la pression sur les pouvoirs publics pour arracher leurs droits.
Le conférencier a insisté sur les plus importantes qu'il a qualifiées de «prioritaires» comme l'intégration des contractuels ainsi que la révision des statuts des employés chargés d'assurer des cours aux enfants dans des orphelinats.
Ces derniers doivent, selon M. Bougara, avoir les mêmes droits que les enseignants de l'éducation nationale puisqu'ils assurent les mêmes taches et sont chargés des mêmes missions.
Le Snapap demande aussi la régularisation de la situation des contractuels dont plusieurs sont aux portes de la retraite et ne sont pas «permanisés» et leurs salaires sont plus que «dérisoires».
Ces derniers, est-il précisé, ne bénéficient pas également des primes dites pédagogiques et qu'ils n'ont pas perçu leurs rappels depuis 2008.
M. Bougara a fait état de pression et d'intimidation des adhérents au Snapap qu'il a qualifiées d'entraves au droit syndical.
Le président de ce syndicat a évoqué un autre problème que connaissent les centres où ne sont pas respectés les profils des personnels recrutés pour ces centres spécialisés.
Il a enfin annoncé que d'autres actions de protestation auront lieu et qu'il s'attend à une adhésion massive au sit-in et à la grève de trois jours. «Le taux de participation à la grève sera de 90%», s'est-il pressé de dire.