Le siège du GPRA et le diplomate algérien à Tunis

«Quand vous le trouverez, vous me le montrerez», telle a été la réponse donnée par un responsable à l'ambassade d'Algérie à Tunis à des journalistes algériens qui lui ont demandé où se trouvait le siège du Gpra et les maisons qui ont abrité les chefs de la Révolution à Tunis. Rencontré le 1er février dernier lors d'une conférence sur la musique chaâbie organisée par une association des Algériens de Tunis, cet employé a affirmé, sans gêne, que personne ne savait où se trouvaient ces endroits historiques car «les Algériens ne cherchent pas à connaître leur histoire». «Nous avons appris notre histoire grâce aux livres d'Yves Courrières», a-t-il rétorqué avec une arrogance à faire retourner les martyrs dans leur tombe.