Algérie

Le siège du CNT attaqué à l'explosif



Le siège du CNT attaqué à l'explosif
Le siège du Conseil national de transition à Benghazi a été attaqué à l'explosif par les ex- révolutionnaires, au moment où Mustapha Abdeljalil tenait une réunion avec ses membres. A la sortie d'une délégation reçue par le président du CNT, plusieurs bombes artisanales ont été lancées contre le siège.
Quelques minutes après, des centaines d'éléments armés ont envahi le siège, encerclant le président du CNT et plusieurs de ses membres qui se sont réfugiés au 1er étage du bâtiment, ont indiqué des témoins. Selon les mêmes témoins, la porte du siège et les fenêtres ont été saccagés alors que plusieurs véhicules ont été détruits à l'extérieur. Les ex-révolutionnaires ont occupé le siège, alors qu'une brigade composée d'ex-rebelles a réussi à sécuriser un passage ; ce qui a permis à Abdeljalil et à ses membres de fuir le bâtiment vers une destination inconnue. Toujours et selon des témoins, les ex-révolutionnaires accusent Mustapha Abdeljalil et les membres du CNT de les avoir trahis. Les contestataires ont demandé au président du Conseil national de transition de «chasser» les dirigeants qui ont déjà travaillé avec le pouvoir de Kadhafi. Après ces incidents, les dirigeants du Conseil national de transition ont transféré leur siège dans un endroit tenu secret. Une réunion a regroupé les membres du bureau du CNT dans ce même endroit. «Nous n'avons pas fini nos travaux hier (samedi). Cette réunion consiste à adopter la loi électorale», a déclaré un membre du CNT à la presse. «Pour des raisons de sécurité, nous avons décidé de nous réunir dans un endroit secret», a ajouté le même responsable. Hier, dimanche, des milliers d'étudiants ont manifesté pour protester contre l'arrestation de onze de leurs camarades après l'agression du vice-président du Conseil national de transition, Abdelhafidh Ghouga. Ce dernier avait été pris à parti et agressé jeudi à l'Université de Ghar-Younès, à Benghazi, où il assistait à une cérémonie en l'honneur des martyrs de la révolution. «Nous ne voulons pas de Ghouga, le sang des martyrs n'a pas été versé pour rien», ont-ils scandé. A Tripoli, des milliers de manifestants ont organisé une marche qui a pris fin devant les locaux du Premier ministre libyen. Les manifestants ont scandé des slogans pro-islamistes tout en brandissant des banderoles et des pancartes, réclamant l'application de la «charia islamiya» dans le pays. Ce n'est pas uniquement à Benghazi et à Tripoli que la situation est confuse, d'autres région sont sous le contrôle des factions armées.


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