Algérie

Le siège de la mairie «scellé»



Depuis 10 jours, l'activité administrative et économique est à l'arrêt au niveau de la commune de Toudja. La fermeture du siège de l'APC, par les citoyens de Souk El Djemâa, se poursuit dans un conflit qui trouve sa raison d'être dans un différend qui a surgi entre les citoyens d'un village et le maire. «La raison qui a poussé les habitants à fermer les portes de la mairie est la réaction unilatérale, et à l'insu de l'Assemblée du P/APC maire de Toudja, qui a lancé deux consultations dans le cadre des programmes de zones d'ombre 2021 au profit du village Tiouririne qui ne figure pas dans ladite zone», a indiqué un citoyen de la commune joint par téléphone. «Les deux opérations consistent en la réalisation d'une mini-station de gaz propane et le revêtement d'un chemin en béton bitumineux», précise notre interlocuteur, qui fait savoir que «la commission habilitée de la wilaya a classé la région de Souk El Djemaâ comme étant seule et unique zone d'ombre dans la commune». Hier encore les citoyens protestataires ont interpellé les autorités, à leur tête le wali de Béjaïa, afin qu'ils réagissent et stoppent l'abus de pouvoir du maire qui a outrepassé les prérogatives de la commission de wilaya et de l'Assemblée populaire communale de Toudja». À Béjaïa, les assemblées locales sont acculées par les citoyens. Les manquements à leur égard et le laisser- aller dans la prise en charge des préoccupations locales font que la protestation ne cesse de gagner les communes de la wilaya de Béjaïa. Il ne se passe pas un jour sans qu'une commune ne fasse l'objet de contestation. L'exemple de la commune de Tifra, dont le siège est fermé depuis près de deux ans est à ce titre assez illustratif de la situation conflictuelle qui agite les municipalités, la commune de Toudja n'est pas à sa première crise. Les habitants de cette localité manifestent régulièrement. Les citoyens de quelques villages de la commune procèdent souvent à la fermeture du siège de l'APC et ce, afin d'exiger soit la réfection de la route qui mène de leurs villages respectifs vers la Route nationale 24., une des autres raisons de la colère, le cadre de vie qui laisse à désirer pousse souvent les gens à descendre dans la rue. De leur côté les édiles communaux estiment insuffisantes les dotations budgétaires attribuées par les pouvoirs publics.


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