Le siège de l'APC bloqué

Le retard de l'aménagement d'un chemin a provoqué, hier, la colère des villageois de la commune de Boukhlifa. Ces derniers, issus de trois villages de la municipalité, Tizi Ouguelmime, Tiouririne et Iguer Allouane, n'ont pas hésité à fermer le siège de la mairie de Boukhlifa. Les citoyens frondeurs ont exigé la présence du chef de daïra de Tichy pour leur fournir une preuve de l'inscription du projet d'aménagement du chemin débouchant à leurs villages. «Ce chemin existe depuis toujours. Il a été aménagé par nos parents mais à ce jour son aménagement demeure utopique», expliquent en substance les protestataires. La réfection et l'aménagement de cette route restent indispensables à leurs yeux. A lui seul, ce projet peut freiner l'exode des habitants et permettre même le retour des enfants des villages, qui ne rêvent que de retrouver les villages de leurs ancêtres d'autant plus que la distance au chef-lieu n'est pas trop importante. Les villageois frondeurs ont indiqué avoir saisi les autorités locales qui se sont engagées pour sa concrétisation mais sans donner suite à leurs promesses. De son côté, la mairie a indiqué qu'une «première partie de l'enveloppe financière sera consacrée à l'aménagement de cette route». L'enveloppe est estimée à 320 millions de centimes. Il reste à la débloquer pour permettre le lancement du projet pour peu que l'APW signe la décision de financement.