Le siège de l'Algérienne des eaux fermé par les citoyens

Plusieurs dizaines de citoyens aidés par des travailleurs de l'entreprise ont procédé à la fermeture du siège de l'unité de l'Algérienne des eaux d'Adrar. Les protestataires revendiquent le départ du directeur de l'unité l'accusant d'être à l'origine de la pénurie d'eau dont font l'objet plusieurs quartiers de la ville.Tout a commencé mercredi dernier lorsque des dizaines de citoyens ont obligé les agents de l'administration de quitter le siège de l'unité. Selon des témoignages, les protestataires accusent le premier responsable de l'entreprise d'être à l'origine de la perturbation d'eau dans la ville. Plusieurs habitants des quartiers de la ville dont les 100-Logements à Larbi Ben M'hidi souffrent de l'absence d'eau, selon les déclarations des plaignants. Un groupe de travailleurs de l'unité de l'Algérienne des eaux a participé au mouvement des citoyens, indiquant qu'en plus de la mauvaise gestion, le directeur a procédé à des licenciements abusifs surtout envers la catégorie pré-emplois. Dans une correspondance adressée au wali d'Adrar et au Premier ministre M. Abdelmalek Sellal, les protestataires sollicitent l'envoi d'une commission d'enquête sur place. Hier, les mêmes protestataires sont revenus à la charge et ce après avoir appris que le directeur se trouve au niveau de l'unité. Les forces de police se sont rendues sur les lieux mais sans intervenir, a-t-on appris auprès des sources sur place. Nous avons tenté de joindre le directeur de l'unité, il nous a été répondu qu'il se trouve en réunion avec l'assistant du directeur général de l'ADE (Alger). La réunion, qui avait pour ordre du jour, l'évaluation de la gestion de l'unité, a été organisée dans une salle de réunion d'un établissement privé, selon nos sources. Comme d'habitude, la Direction générale de l'Algérienne des eaux à Alger demeure injoignable.