Algérie

Le SG répond : «Ces gens sont déjà poursuivis en justice» Alors que les dissidents du PRA ont programmé un congrès extraordinaire pour fin mai


Le SG répond : «Ces gens sont déjà poursuivis en justice» Alors que les dissidents du PRA ont programmé un congrès extraordinaire pour fin mai
Repoussé à plusieurs reprises, le congrès extraordinaire du Parti du renouveau algérien (PRA), convoqué par l'aile dissidente menée actuellement par Hassan Boulatika, «un exclu du parti», se tiendra finalement vers la fin du mois en cours. Le secrétaire général, Kamel Bensalem, dont le mandat a pris fin en mars 2012, réagit dans une déclaration au Temps d'Algérie et révèle que son adversaire est traduit en justice, tout en expliquant le «fonctionnement normal» du PRA. Les membres du conseil national du parti, qui ont tenu une brève réunion samedi au siège du parti à Alger, pour «imposer» le congrès très attendu qui devrait remettre le parti, «squatté», selon eux, par Kamel Bensalem qui se réunit lui à Boumerdès, sur les rails et rappeler «les anciens» exclus, d'après eux, abusivement.
Au cours de cette réunion, Boulatika a été désigné à la tête de la commission de préparation du congrès en remplacement de Ali Setti. Joint hier par téléphone, le secrétaire général du parti, Kamel Bensalem, dont le mandat a pris fin en mars 2012, a été catégorique à ce propos et considère que les «man'uvres» de ses adversaires, dont certains ont été exclus du parti, visent à nuire au PRA qui poursuit «normalement ses activités» tout en préparant sereinement le congrès extraordinaire.
«Les statuts du parti sont clairs. C'est le congrès qui tranche sur la question du remplacement du secrétaire général. Il est convoqué soit par le SG lui-même, soit par les deux tiers du conseil national», a-t-il dit expliquant que contrairement à ce que prétendent ces membres du conseil national (CN), le quorum n'a jamais été atteint dans toutes les réunions qu'ils ont tenues depuis janvier.
«Ils ne sont en tout que 12 membres alors que le CN et M. Boulatika qui prétend être le chargé de l'organique ne le sait même pas», souligne-t-il affirmant qu'il est en possession du PV de l'huissier qui a supervisé les travaux de la réunion de ses adversaires qui n'en dénombre que 36 présents. «Ils n'ont même pas la moitié des membres du CN, cela sans évoquer les cas disciplinaires ainsi que les membres décédés», a-t-il ajouté.
«De toute façon, une plainte contre Boulatika, qui a été écarté en février 2012, ainsi que Ali Setti, l'ex-chargé de la préparation de leur congrès, a été déposée. Il devaient passer en justice le 7 mai, mais le procès pour diffamation et autres chefs d'accusation a été reporté au 21 de ce mois», a révélé Bensalem.
«Je suis toujours secrétaire général en vertu de la loi»
Quid alors de son maintien au poste de SG alors que son mandat a pris fin en mars 2012 ' Bensalem s'explique : «Le conseil national qui a vu la participation de deux tiers de ses membres, s'est réuni le 21 juin 2012 en l'absence de Boulatika et a décidé en toute souveraineté du moment que c'est l'instance suprême entre deux congrès de n'évoquer le 5e congrès extraordinaire qu'après les élections locales.
C'est ce qui a été fait», a-t-il affirmé accusant ses adversaires d'avoir squatté le siège du parti à El Mouradia. «Nous ne voulions pas d'affrontements et nous avons décidé de transférer les activités du parti à Boumerdès. Une réunion du CN s'est tenue le 21 février et la commission de discipline a pris des décisions d'exclure notamment Boulatika», a précisé notre interlocuteur affirmant que les activités du parti «se déroulent normalement». Pour preuve, il révélera que les préparatifs pour le congrès extraordinaire sont en bonne voie.
«Nous sommes en train d'effectuer les dernières retouches, nous pourrons convoquer le congrès vers la fin mai ou le début du mois de juin», a-t-il révélé. Boulatika était injoignable hier pour répondre à ces accusations, mais il est fort attendu que l'on assiste vers la fin du mois à «deux congrès parallèles» du PRA. Les deux ailes se réclament de la légalité mais c'est au ministère de l'intérieur de trancher.
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