Algérie

Le SG du ministère de la Justice assure l'intérim Après la nomination de Tayeb Belaïz à la tête du Conseil constitutionnel



Le SG du ministère de la Justice assure l'intérim                                    Après la nomination de Tayeb Belaïz à la tête du Conseil constitutionnel
Photo : S. Zoheir
Par Hasna Yacoub
Dans une dernière réunion, tenue mardi dernier au ministère de la Justice, M. Tayeb Belaïz, l'ex-ministre de ce secteur et actuel président du Conseil constitutionnel, a rencontré ses cadres pour les remercier du parcours partagé ensemble durant la période qu'il a passée à la tête du ministère. M. Tayeb Belaïz a encouragé ses collaborateurs à continuer d'assurer au mieux leurs fonctions et de garantir ainsi la pérennité du secteur de la justice et de l'Etat de droit. L'ex-ministre n'a pas manqué de demander à ses collaborateurs d'assurer la période d'intérim de sa fonction sous la coupe du secrétaire général du ministère, M. Messaoud Boucherfa, jusqu'à la nomination de son successeur. Ce qui laisse entendre donc que c'est le secrétaire général du ministère de la Justice qui assurera l'intérim de Tayeb Belaïz jusqu'à la nomination d'un nouveau ministre pour le secteur. En tenant cette réunion d'«adieu», Tayeb Belaïz confirme par ricochet qu'il n'occupe donc plus le poste de ministre de la Justice et qu'un décret présidentiel a sans doute été signé par le chef de l'Etat, mettant fin à ses fonctions. Une fin de fonction obligatoire car Tayeb Belaïz ne peut présider le Conseil constitutionnel tout en étant à la tête du ministère de la Justice. Ce cumul de fonctions aurait été contraire aux dispositions constitutionnelles comme le souligne l'article 162. Les rumeurs donnent plusieurs noms pour le remplacement de M. Belaïz, mais rien d'officiel n'a encore filtré. Tayeb Belaïz, ancien magistrat, qui a présidé aux destinées du département de la Justice depuis 2003, a été choisi par le président Abdelaziz Bouteflika pour remplacer Boualem Bessayeh à un poste très sensible pour la période à venir. Cette décision vise le respect de la loi, le mandat de Boualem Bessayeh ayant expiré. Mais le choix du successeur pourrait aussi être lié aux prochains rendez-vous attendus, que ce soit les élections législatives ou encore l'adoption d'une nouvelle Constitution. D'aucuns pensent que le chef de l'Etat a porté son choix sur un de ses hommes de confiance.


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