Algérie

Le SG du FLN lance à partir d’Oran



«Je ne veux pas rencontrer Enrico Macias» «Je ne rencontrerai pas le chanteur Enrico Macias s’il figure parmi la délégation qui accompagnera le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, lors de sa visite en Algérie prévue pour le mois prochain. C’est la déclaration faite par le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, aux représentants de la presse locale et nationale, lors d’une rencontre tenue, jeudi dernier, à l’hôtel Mouahidine, en marge de son déplacement à Oran dans le cadre de la campagne électorale. Pour argumenter sa décision, il déclarera que ce chanteur, né à Constantine, continue d’afficher son soutien à Israël et chanter pour son armée. Il restera, selon lui, «persona non grata» dans notre pays. Le SG du FLN explique, toutefois, que le gouvernement algérien ne tournera pas le dos à son invité, le président français et ses accompagnateurs, et ce, par respect aux règles protocolaires de la diplomatie. Pour ce qui est de la situation de son parti à Oran, Belkhadem affirme que c’est là un cas isolé, faisant allusion à l’absence, à ce jour, d’un bureau de Mouhafada structuré, élu de manière légitime. Il explique, par ailleurs, qu’il existe une forte volonté chez la base et sa tutelle pour faire élire cette instance et choisir un Mouhafed parmi les 4 ailes, actuellement, en conflit. Quant aux récentes déclarations du chef de la diplomatie algérienne, M. Morad Medelci, sur la question de la repentance de la France sur les crimes commis pendant la guerre de Libération, le SG du vieux parti soutient que c’est aux générations futures de prendre en charge cette question. «Nous devons inculquer à nos enfants et petits-enfants qu’il y va de leur responsabilité de faire repentir la France». S’agissant de ses pronostics sur le taux de participation au scrutin du 29 novembre, Belkhadem se dit optimiste car, selon lui, traditionnellement, les citoyens s’impliquent dans le renouvellement des assemblées locales. A une question de savoir si le parti prononcera des exclusions à l’encontre des candidats qui sont poursuivis par la justice, l’orateur répond par l’affirmative, mais «seulement dans le cas où la justice les condamne». R. Amine/S.A.


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