A l'occasion du nouvel an de l'Hégire et 1er Moharram de l'année 1441 de l'Hégire, qui coïncide avec le 1er septembre 2019, le secrétaire général de l'organisation nationale des moudjahidine (ONM), M. Mohand Ouamar Benelhadj, a appelé l'APN à adopter «la loi criminalisant le colonialisme français», réclamé la mise au musée du sigle FLN et émis le souhait de l'élection d'un «premier» président en Algérie à la majorité.Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Dans un communiqué signé par M.Mohand Ouamar Benelhadj, le SG réitère, au nom de l'ONM, la proposition de loi portant criminalisation du colonialisme en Algérie à l'occasion de la tenue de la prochaine cession plénière prévue aujourd'hui, 2 septembre 2019.
Pour rappel, cette proposition de loi est déposée au niveau du bureau de l'Assemblée populaire nationale en attendant la décision sur son sort au Palais Zighoud-Youcef. Par ailleurs, le SG de l'ONM a réclamé, une nouvelle fois, la «mise au musée du sigle FLN» à l'appel de l'organisation nationale des moudjahidine.
Rappelant que le Front de libération nationale est un «patrimoine national, acquis de tout le peuple algérien», et non un instrument détenu par certaines personnes aux «desseins inavoués» pour arriver à leur fins, à l'instar de leurs prédécesseurs, a précisé le communiqué.
Cette demande de mettre le sigle FLN au musée avait provoqué une réaction violente de la part du parti sous la conduite de son nouveau secrétaire général, M. Mohamed Djemaï, et l'ire de la direction de l'ex-parti unique qui n'a pas tardé à réagir, accusant le SG de l'ONM de se mêler des affaires qui ne le concernent pas, appelant par l'occasion les membres de l'ONM à s'opposer à ce qu'il a considéré des «dérives» de son SG. A l'occasion du premier jour de Moharram, qui coïncide avec l'approche de la nouvelle année 2020, M. Mohand Ouamar Benelhadj a émis le v'u d'une élection libre et honnête du «premier président» algérien, avec une «majorité réelle» à l'issue d'un scrutin qui ne soit entaché de «fraude ou de manipulation».
Enfin, le communiqué conclu par le souhait que cette «nouvelle année soit déterminante pour la construction d'une nouvelle République moderne» qui veille à la «séparation des pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif».
Le SG a émis aussi le souhait de l'instauration d'un «Etat qui ne meurt pas avec la disparition des personnes».
A. B.
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Posté Le : 02/09/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdelhalim Benyellès
Source : www.lesoirdalgerie.com