Algérie

Le SG de la FIJ en Algérie en décembre Judo



Le SG de la FIJ en Algérie en décembre                                    Judo
Fraîchement réélu à la tête de la Fédération française de judo et disciplines assimilées (FFJDA), il y a quelques jours, mais également secrétaire général de la Fédération internationale de judo (FIJ), Jean-Luc Rouget arrivera dans notre pays au cours de la première semaine de décembre.
Le premier champion monde français de judo, en 1975 à Vienne (Autriche) aura, durant son séjour à Alger, à s'entretenir avec les responsables du sport algérien sur un ensemble de sujets relatifs au développement du judo en Algérie. J.-L. Rouget sera accompagné dans sa mission par l'Algérien Mohamed Meridja, directeur de l'éducation et du coaching de la FIJ. Le point essentiel inscrit à l'ordre du jour serait, avons-nous appris, la relance du Centre olympique africain (COA) que notre pays avait déjà abrité l'année dernière pour permettre aux judokas africains de se préparer à l'échéance des derniers Jeux olympiques londoniens. La FIJ veut, par cette initiative, éviter les problèmes qu'a vécus le COA au cours des premiers mois de son lancement.
L'expérience du COA
Cette fois, le centre devra être opérationnel dès 2013, et ce, jusqu'à l'échéance des Jeux sportifs planétaires de Rio, au Brésil, en 2016. Comme durant l'exercice écoulé, les pensionnaires retenus au COA ne manqueront de rien : prise en charge sportive et médicale, tournois à l'étranger, salaires. On ne connaît pas avec précision le coût de revient de la concrétisation des programmes mis en 'uvre, mais on sait toutefois que beaucoup d'argent a été dépensé... De quoi, pour reprendre les dires d'un technicien algérien, «faire vivre une vingtaine de clubs de l'élite algérienne qui souffrent énormément de l'absence de prise en charge idoine de leur activité». En effet, la question qui se pose est la suivante : l'expérience du COA d'Alger avait-elle été avantageuse pour le judo algérien '
Si les judokas africains notamment, en bute à la crise économique mondiale d'où leur impossibilité d'assurer une préparation sportive convenable, vont en tirer profit, pour les nôtres, et nous pouvons l'affirmer, le centre ne sera pas d'un grand apport. L'on se rappelle que lors du dernier COA d'Alger, les meilleurs judokas algériens n'étaient regroupés au centre qu'occasionnellement. Une seconde interrogation se pose, par ailleurs. Après une première expérience non concluante du COA d'Alger pour le judo algérien, devons-nous donc mettre un terme à un nouveau partenariat qui durera cette fois plus longtemps et demandera certainement plus de moyens ' Ce que l'on doit rechercher surtout, c'est un partenariat mutuellement avantageux.
Si l'Etat algérien met le paquet, comme cela a été le cas durant le précédent COA, il doit aussi, et c'est légitime, recevoir une contrepartie, celle d'un soutien effectif de ses partenaires (FIJ-UAJ). Le judo algérien a besoin d'une mise à niveau de ses cadres. Il a besoin aussi de recycler et former une ressource humaine moderne, comme il a besoin aussi d'équipement spécifique, de documentation technique et didactique qui fait grandement défaut dans notre pays. L'Algérie, à l'instar des autres nations, devrait également être soutenue pour l'organisation de manifestations sportives internationales sur son sol.


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