Algérie

Le SG de la coordination nationale des corps communs de la santé publique"60 000 travailleurs privés de l'indemnité de contagion"



Le SG de la coordination nationale des corps communs de la santé publique
Près de cinq mois après la promulgation du décret exécutif y afférent, l'indemnité de contagion accordée aux personnels de la santé publique ne cesse d'alimenter les tensions au milieu des travailleurs de ce secteur. En privilégiant certains corps par rapport à d'autres, alors que le risque qu'ils encourent n'est pas aussi élevé, le département de la Santé, à l'époque de Ziari, n'a fait qu'ouvrir un nouveau front de mécontentement.Un front qui s'est élargi avec le versement, depuis le mois d'août dernier, de cette indemnité tant réclamée par les différents syndicats et qui est servie avec effet rétroactif à partir de janvier 2012. Les corps communs exerçant dans des établissements relevant de la santé publique s'étaient aperçus que le risque de contagion n'a pas été reconnu à certains travailleurs appartenant à cette catégorie. La contestation ne s'est pas fait attendre et une nouvelle doléance est venue s'ajouter à la longue liste de revendications socioprofessionnelles qui attend satisfaction depuis de longues années déjà. Selon le secrétaire général de la coordination nationale des corps communs affiliée à l'UGTA, le nombre de travailleurs relevant de ce corps, qui n'ont pas eu droit à l'indemnité de contagion, est très élevé. "Nous avons recensé pas moins de 60 000 corps communs, notamment des administrateurs qui ont été privés de l'indemnité de contagion", nous révèle Mounir Betraoui. Et d'expliquer que sur les 113 000 corps communs exerçant dans la santé publique, seulement 53 000 bénéficient de cette indemnité.Ce qui a exaspéré le plus le syndicat, c'est le fait que les responsables de certains établissements de santé publique octroient l'indemnité selon des critères d'affinité et non de risque de contagion. Les aberrations de certains directeurs vont jusqu'à accorder l'indemnité à un travailleur qui n'exerce pas dans un service à risque et en priver un autre dont le risque est beaucoup plus important. Il semble que le montant de 7 200 DA accordé aux personnels exposés au risque de niveau 1 suscite les convoitises.Il suffit que le directeur déclare que la personne privilégiée exerce dans un service où le risque est classé "élevé" pour qu'elle empoche cette somme. La coordination nationale des corps communs de L'UGTA ne compte pas rester les bras croisés face à cette injustice. "Nous allons réclamer l'élargissement de l'indemnité de contagion à tous les corps communs du secteur. Ce sera une des principales revendications lors de la prochaine rencontre avec les responsables de tutelle", nous dira encore Mounir Betraoui, qui rappellera que d'autres doléances, telles la révision du statut particulier et l'intégration des 24 500 contractuels, seront au menu de cette rencontre. Une rencontre décisive pour les corps communs qui n'écartent pas le retour à la protestation pour faire pression sur le département de Abdelmalek Boudiaf.M BNomAdresse email




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